Le « milliardaire québécois »: Un secret de Polichinelle!

Tout le Québec a été à la recherche de certitudes, la semaine dernière, quant à l’identité du fameux milliardaire québécois, qui se retrouve présentement en cour, contre l’une de ses ex, une brésilienne à qui il a fait 3 enfants, qui sont toujours d’âge scolaire.  Ce n’est pourtant pas compliqué de savoir de qui il s’agit.  On a simplement qu’à procéder par élimination, et on arrive facilement à l’identité du bonhomme.

D’abord, il y a seulement 6 milliardaires québécois, selon la liste de 2008 du magasine Forbes.  Il s’agit, par ordre de fortune, de Paul Desmarais (4,6 milliards$), Stephen Jarislowsky (2,5), Charles Bronfman (2,4), Guy Laliberté (1,7), Lino Saputo (1,5), et Jean Coutu (1,4).  Parmi ceux-ci, un seul a moins de 70 ans.  Ai-je besoin de continuer?

Par contre, ce court billet est, je l’avoue, un écart de conduite de ma part. En fait, je n’en ai rien à cirer, de la petite gué-guerre de dollars de ces deux anciens tourtereaux, autre épisode de la misère des riches.  Même que tout cela me fait penser au procès de Guy Cloutier, alors qu’un tel interdit était aussi en vigueur, mais que tout le monde savait qu’il s’agissait de Nathalie Simard.  En fait, je déroge de ma recherche de l’honnêteté dans le but d’apporter un peu plus de trafic, sur mon site.  Mais ce n’est pas dans le but de faire simplement monter mes statistiques.  En fait, il y a un autre but, beaucoup plus noble, que je vous donne en mille.

Un de mes amis, et moi, nous sommes inscrits au Week-end pour vaincre le cancer du sein, et nous marcherons 60 kilomètres, les 22 et 23 août prochains, à travers les rues de Montréal, dans le but d’amasser des fonds pour la recherche sur le cancer du sein, ainsi qu’à améliorer les soins des personnes traitées contre cette maladie.  Les profits seront versés à l’Hôpital général juif, de Montréal, et à son Centre du cancer Segal, un petit bijou, financé entre autres par les fonds recueillis lors des 4 éditions précédentes de l’événement.  Vous pouvez aller consulter ma page personnelle, mise en place hier, en fin de soirée, et ainsi en profiter pour faire un don.  Serez-vous le premier, ou la première, à vous y inscrire?  Allez-y, et donnez généreusement.

Alors, vous me pardonnez ce petit écart de conduite?

Crise économique: Je ne suis pas le seul à dire qu’il ne faut pas faire de chèques aux entreprises

Depuis le temps que je dis que la résolution de la crise ne passe pas par des milliards$, en chèques, aux entreprises boîteuses.

L’homme d’affaires, et gestionnaire de portefeuilles, Stephen Jarislowsky, a accordé une entrevue à la chaîne Argent.  Il prétend, lui aussi, qu’il est préférable d’accorder des avantages fiscaux aux entreprises, plutôt que de leur donner de l’argent sonnant.  Selon lui, il faut maintenir les taux d’intérêt à un certain niveau, de façon à encourager les gens à l’épargne.  C’est vrai; qui voudra mettre de l’argent de côté, si les taux d’intérêt sont insignifiants?  Rapprocher les taux d’intérêt de zéro, c’est carrément amener les gens à dépenser, comme le mentionnait l’ex-sénateur Fred Thompson, dans cette vidéo.

Monsieur Jarislowsky parle également du risque de déflation, qui fera en sorte que les gens auront avantage à conserver leur argent en liquide, le cas échéant.  Bref, une entrevue intéressante.