Pourquoi faudrait-il avoir l’insulte facile?

Allez savoir pourquoi, mais aussitôt qu’une personne se disant de droite, autre qu’un porte-parole officiel d’un parti, prend la parole, que ce soit dans un blogue, dans une station de radio ou ailleurs, celle-ci tombe résolument dans l’insulte. Que l’on se souvienne des poursuites intentées dans le passé contre les Jeff Fillion et autres André Arthur de ce monde, que ce soit dans leurs discours politiques ou autres.

Je suis de ceux qui veulent des changements dans la façon de gérer le Québec, et les méthodes que je préconise sont souvent qualifiées de méthodes de droite, et je parle de ces méthodes sans insulter personne. J’ai beau aller jeter un coup d’oeil au blogue « Les dessous… de la politique », et même intervenir dans certains sujets, il n’en demeure pas moins que l’auteure de ce blogue, Élodie Gagnon-Martin, a la dégaine drôlement facile dans le rayon des insultes gratuites. Je sais bien que le PQ a été davantage nuisible que bénéfique au Québec avec sa gestion soi-disant social-démocrate, mais il n’en demeure pas moins que ce n’est pas en traitant André Boisclair de « tapette », comme elle l’a fait dans son billet du 7 octobre, intitulé « Le Bloc et ses partisans », que l’on fera avancer le débat.

Je suis de ceux qui croient que la seule façon de se faire entendre sans se faire rejeter du revers de la main est justement de dire les vraies affaires, d’apporter des solutions novatrices et valables aux problèmes économiques actuels du Québec. On ne prendra pas le temps de nous lire, ou de nous écouter, si l’on tombe dans l’insulte trop facilement. Au contraire, en faisant cela, c’est toute la crédibilité de la droite qui risque d’en prendre pour son rhume. Déjà qu’il faut faire comprendre aux gens qu’une gestion de droite ne passe pas nécessairement par le modèle préconisé par George W. Bush, chez nos voisins du Sud, puisque ce parallèle a été utilisé à satiété par la gogauche, et ce depuis des années. Il faut également faire comprendre aux gens que la gestion actuellement préconisée par le Québec, soit celle de laquelle est née la révolution tranquille, connue dans les milieux politiques comme la pensée keynésienne, n’est pas la bonne façon de faire les choses. De tous les états du monde qui ont adopté cette pensée, il ne reste, à part le Québec, que la France, en partie, à tout le moins, qui la maintienne, et l’on peut constater l’immobilisme et la stagnation dans lequel celle-ci se trouve, et particulièrement quand on la compare aux autres pays d’Europe. Est-ce vraiment ce que l’on souhaite pour le Québec?

Je crois qu’il faut laisser l’insulte facile aux animateurs de radio-poubelle, et véhiculer des solutions efficaces afin de démontrer que la droite est une option crédible pour sortir le Québec du marasme économique dans lequel il se trouve.

2 réactions sur “Pourquoi faudrait-il avoir l’insulte facile?

  1. Pour être juste, il faudrait mentionner que depuis le fameux article du Devoir et la fermeture/réouverture étrange de ce blogue, Élodie Gagnon-Martin ne semble plus être la même. Elle était un peu plus posée avant cet incident ce qui fait circuler la rumeur que quelqu’un se serait emparé du blogue et s’en servirait pour le discréditer, et discréditer les autres blogues droitistes par association.

    Si c’est le cas, on pourrait alors se demander pourquoi la vraie Élodie demeure muette. Dieu sait qu’elle aurait eu plein d’opportunités. Mais les dessous de la politique continue toujours sous sa nouvelle adresse, et la véritable Élodie, si ce blogue est vraiment piloté par un imposteur, ne s’est pas manifestée depuis le courriel qu’elle avait envoyé à Philippe Schobb après la femeture du premier blogue.

    Suffise de dire qu’il y a beaucoup de blogueurs qui considèrent ce site « sous observation » et je dirais que les propos de son auteure doivent être pris avec un gros grain de sel jusqu’à preuve du contraire.

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  2. Parmi les opportunités qui s’offraient à elle, il y avait toujours Philippe Schnobb, ou encore Antoine Robitaille, le type de l’article dans le Devoir. Mais bon, il faut croire qu’elle a d’autres priorités que de faire la lumière sur toute cette affaire.

    Évidemment, c’est triste que toute cette histoire vienne jeter un éclairage négatif, encore une fois, sur ce qu’a à dire la droite. Par contre, il faut également regarder l’opportunité que cela nous apporte, en tant que blogueurs, afin de démontrer que la droite n’est pas qu’un ramassis d’insultes et de calomnies, mais bien une autre façon de faire les choses, et qu’elle a bien peu à voir avec les George W. Bush de ce monde.

    Bref, il nous faut profiter de l’achalandage accru pour montrer qu’il y a aussi du bon, à droite.

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