Aide sociale: J’aimerais qu’on m’explique quelque chose…

Sarah-Maude Lefebvre, de l’Agence QMI, signe un article, repris par le site Canoë, dans lequel elle avise les bien nantis que la chasse aux « 40 voleurs » les plus riches du Québec est ouverte.  En fait, ce fut son entrée en matière, pour dire à ses lecteurs que quelque 200 personnes se sont rassemblées, aujourd’hui, à Montréal, pour réclamer rien de moins qu’un revenu de citoyenneté inconditionnel.

L’histoire, derrière les « 40 voleurs », c’est que l’Organisation populaire des droits sociaux de la région de Montréal (OPDS-RM) s’est donnée comme objectif de visiter chacun des 40 hommes d’affaires qu’elle a ciblé, afin de leur faire sentir que « Les riches s’en mettent plein les poches alors qu’on vit une période économique très difficile. Selon Statistiques Canada, le seuil de faible revenu était de 21 666$ en 2007. En bas de cela, aucun individu ne peut subvenir convenablement à ses besoins essentiels. Nous voulons que ce montant devienne un revenu de citoyenneté accessible à tous. »  Ces mots sont ceux de Marie-Christine Latte, de l’OPDS-RM.  Le texte de madame Lefebvre mentionne que cette revendication est appuyée par le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ), qui soutient qu’il serait possible de le faire en pigeant dans l’argent injecté dans les programmes gouvernementaux d’aide à l’emploi.  Autrement dit, le souhait du FCPASQ, c’est que l’on prenne, dans les programmes qui sont supposés servir à aider les gens à retourner sur le marché du travail, tout le fric nécessaire pour les encourager à rester à la maison.  Splendide!

Une autre citation, puisée à même l’article, celle de Sylvie Lalonde, une manifestante qui se dit « sur le B. S. depuis trop longtemps« , selon ses propres mots.  Elle déclare à la journaliste que « On bâillonne les gagne-petit qui ne peuvent gagner plus de 200$ par mois en dehors de leur chèque. Non seulement ça favorise le travail au noir et ça permet aux entreprises d’éviter les charges sociales, mais en plus ça nous empêche de nous en sortir. »  J’aurais un petit conseil à donner, à madame Lalonde; au lieu d’essayer de limiter ses revenus aux 200$ par mois accordés par le système, afin d’éviter les coupures à son chèque, elle devrait essayer d’aller gagner sa vie dans l’une des nombreuses entreprises qui mettent d’énormes bannières, à l’extérieur de leurs installations, sur lesquelles il est écrit, en grosses lettres, « NOUS EMBAUCHONS ».  Non seulement elle gagnerait beaucoup plus que 200$ par mois, mais elle aurait également la fierté de « gagner son pain », sans compter les possibilités d’avancement, et tout ce qui en découle.  Il faut mentionner, par contre, que pour obtenir cette fierté, il faut se lever, le matin, et mettre de côté les nombreuses télé-séries et autres émissions de télévision diffusées en journée.

J’aimerais que l’on m’explique une chose.  Pourquoi devrait-on donner à un individu 21,666$, sans rien lui demander en retour, alors que le salaire minimum, calculé sur une base annuelle brute (40 heures par semaine, sur 50 semaines travaillées), vient tout juste d’être rehaussé à… 18,000$ par année?  Si, parmi les 350,000 bénéficiaires de l’aide sociale au Québec, tous ceux qui sont aptes au travail allaient se faire embaucher par les entreprises qui affichent « Nous embauchons », nous pourrions presque viser le plein emploi!  Mais bon, ces gens-là, il ne faut pas les discriminer; ils ont des droits.  Et ceux qui travaillent, ils n’en ont pas, des droits, à part celui de se faire escroquer par le gouvernement pour faire vivre les assistés sociaux?  L’aide sociale est supposée être une assistance de dernier recours; or, avec environ 5% de la population « sur le B.S. », je trouve que l’on y accède un peu trop facilement, si vous voulez mon point de vue.

À mes yeux, l’aide sociale devrait être limitée dans le temps, tout en soutenant davantage les mesures d’aide à l’apprentissage d’un métier.  J’ai plutôt l’impression que l’aide sociale est devenue un genre de paradis; bien sûr, le chèque est plutôt bas, mais si l’on y ajoute les soins dentaires et oculaires, les médicaments moins chers, la préséance sur les listes d’attente pour les habitations à loyer modique (HLM), et les autres « droits », certains ont raison de préférer cela à aller travailler.  Évidemment, d’aucuns diront que la pitance est mince, mais avec un « side-line » de quelques heures par semaine, et une bonne dose de simplicité volontaire, on parvient toujours à s’arranger, n’est-ce pas?  Si on mettait un délai à l’aide sociale, genre 5 ans max, je crois sincèrement que les assistés sociaux aptes au travail se grouilleraient le cul, et apprendraient un métier.  Quand il ne restera plus que les « inaptes au travail », sur l’aide sociale, je crois que l’on pourra facilement les prendre en charge.

32 réactions sur “Aide sociale: J’aimerais qu’on m’explique quelque chose…

  1. « Il faut mentionner, par contre, que pour obtenir cette fierté, il faut se lever, le matin, et mettre de côté les nombreuses télé-séries et autres émissions de télévision diffusées en journée. »

    De ces temps-ci, c’est les séries de fin de saison alors il est hors de question que j’aille flipper des burgers de soir.

    En plus, je ne suis même pas sur le bs.

    Pour le reste 100% d’accord avec vous. Déjà le salaire minimum est trop élevé et nous coupe des emplois potentiels au profit de la Chine, de l’Inde et des autres pays en voie de développement alors imaginez le paradis artificiel de l’assistance sociale…

    En passant, je n’ai même pas fait 21K et deux tiers l’an dernier et ça s’annonce pas mieux cette année, donc je ne crois pas du tout au réalisme de cette mesure.

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  2. Tu as absolument de raison Richard…

    Les Chinois ont dit il y a quelques milliers d’annees, qu’il est beaucoup plus preferable d’enseigner un homme comment pecher au lieu de lui donner un poisson…

    plus recemment, Thatcher a dit « the problem with socialism is you run out of other people’s money »…

    Je pense qu’un grand probleme avec le BS c’est son simple existance… Le BS n’est « pas aussi pire » et ca invite les gens a l’abuser… je peux voir l’utilite d’un aide-sociale pour ceux qui vivent des temps durs, qui ont perdu leurs emplois… mais ca doit etre temporaire (disons en bas de 6 mois) pas a la vie!

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  3. Je pourrais aussi ajouter une citation de Félix Leclerc: « la meilleure façon de tuer un homme c’est de le payer à rien faire » mais essayer de dire ça au prof Lauzon et à Françoise David…

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  4. Vous avez absolument raison. Nos Bougon ne sont pas intéressés à aller travailler parce que on est trop bon pour eux autres. C’est ça le problème.

    C’est mieux rester assis sur leur postérieurs à la maison parce que vivre sur le BS,c’est plus cher que le salaire minimum. Alors,voilà le problème. Puis la Sainte-Sylvie Lalonde qui met la faute sur les riches qui travaillent et qui ce plaint. Si je l’avais en face de moi je lui dirai,aller travailler et arrêter de mettre la faute sur les autres et de vous plaindre tous le temps. Je dirais la même chose à la Lefebvre.

    Je vais dire comme Gilles Proulx quand il était à la radio. J’enverrai les BS sur le marché du travail,ceux qui profitent du système avec un bon coup de pied dans le derrière avec des souliers pointus. Et je suis tout à fait d’accord avec lui.

    Je vais dire comme Gilles Proulx aussi. Tu dis qu’il y a une job l’autre côté de la rue à un BS et il s’en va en courant et il n’y vas même pas.

    Ces gens là,ils ne travaillent pas et c’est nous qui les fait vivres. Ils ont la télévision,le câble,le téléphone,le cellulaire,l’ordinateur et internet en plus et l’auto aussi en plus.

    C’est rire du monde ça. Ça devrait être criminel que ces gens là vivent et on des articles pareils comme ceux qui travaillent à la sueur de leur fronts. Et c’est nous les cons-tribuables qui travaillent à la sueur de notre front pour les faire vivres.

    Félix Leclerc avait si bien dit. La meilleure façon de tuer un homme,c’est de le payer à ne rien faire.

    Et une autre phrase aussi qui leur va très bien. Ne lui donner pas le poisson. Apprenez lui à pêcher.

    Et eux autres ils se permettre de rire de nous parce que nous allons au travail et qui lêvent leurs bouteilles de bières haut dans les airs.

    Ça déjà arriver à une de mes connaissances. Il s’en allait travaillé à vélo et ces Bougons assis sur leurs balcons à boire de la bière l’on vus et ont rit de lui parce qu’il allait travailler en levant leur bouteilles de bières bien haut.

    C’est beau hein comme insulte.

    Le gouvernement doit serrer la vis au niveaux des BS et puis pas à peu près. Je ne parles pas de ceux qui sont inaptes au travail. Je parles de ceux qui profitent du système.

    Mais ne vous faites pas d’illusions. Jamais ça va se faire car si un jour le gouvernement oserai faire ça,il aurai tout une manifestation et ça ferai un tolé pour ses Bougons qui menacerait le gouvernement comme exemple le gouvernement Charest qu’ils ne voterai pas pour lui.

    Alors,oubliez ça une réforme plus musclée pour les BS qui profitent du système.

    Sylvain

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  5. M. Richard,

    Je me demande pas pourquoi les BS (pour ceux qui sont apte à travailler) ne s’enrolent pas dans l’armée (dans la réserve ou dans la régulière). Ainsi, on pourrait investir cette somme d’agent versé à eux ailleurs (comme dans la santé, éducation, etc.).

    Si c’est trop forcant pour eux… il y a un méchant problème. Il faut faire de quoi pour réussir dans la vie et il faut suer pour gagner son pain.

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  6. À Marcfp85.

    As-tu penser comment ça nous coûterai pour les habiller en uniforme de soldat,le casque et les bottes ? Ça nous coûterai très cher à les équiper ce monde là qui profite du système de l’aide sociale et qui rient de nous autres parce qu’on travaille.

    Mieux que ça. Moi si j’étais élu premier ministre demain matin,je réformerai cette réforme des BS et je ferrai un bon ménage là dessus. Une loi plus stricte pour eux autres dont ils auront jusqu’à deux ans pour ce chercher du travail ou sinon,c’est le gouvernement qui s’en occuperai et ça serai très sévère. Ils seraient obligé d’y aller sinon leur chèque de pension de BS serai coupé.

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  7. Dans le contexte étatiste actuel, je suis en faveur d’un revenu de citoyenneté inconditionnel (ou d’un impôt négatif à la Friedman) pour chaque adulte…quoique le montant suggéré ici est beaucoup trop élevé. Ce revenu de citoyenneté s’accompagnerait d’une abolition de plusieurs mesures de prestations sociales qui sont de véritables délires bourreaucratiques: aide sociale, assurance-emploi, RRCUL, combo Pensions-SRG, salaire minimum, réglementation étatique des syndicaleux, abris fiscaux pour REER, REEE et rénovations, etc..

    Pourquoi ne pas se questionner sur les façons de révolutionner le système économique capitalo-étatiste actuel, pour permettre aux gens d’être moins dépendants de l’aide sociale, au lieu de dépenser de l’argent volé aux CONtribuables afin de les forcer à travailler?

     » Si, parmi les 350,000 bénéficiaires de l’aide sociale au Québec, tous ceux qui sont aptes au travail allaient se faire embaucher par les entreprises qui affichent “Nous embauchons”, nous pourrions presque viser le plein emploi!  »

    Tellement con que j’aime mieux en rire! 😉

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  8. Ça serai une excellente idée M. David Gendron. Je suis en faveur moi aussi d’un revenu de citoyenneté inconditionnel et d’abolir ces mesures de délire bureaucratique comme vous dites.

    Mais hélas,on est deux à rêver en couleurs et oubliez ça,ça ne se feras pas. Pourquoi ? Je m’explique. Parce que si le gouvernement du Québec oserai faire ça,il y aurai une levée de boucliers et de manifestants qui serai devant le parlement à Québec et devant les bureaux du Premier Ministre Jean Charest ainsi qu’à son bureau de comté à Sherbrooke.

    Alors,c’est de valeur. Jamais ça se feras.

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  9. Vous êtes pathétiques avec vôtre haine des pauvres(BS)..IOI..C’est archi faux votre description de la situation!vous décriver une minorité de larves !! primo les banksters nous coûtent des milliards de dollars par an en intérêts , Une étude a prouvé que 93% de la dette est attribuable aux intérêts, 7 % pour les dépenses BS et santé et militaires compris!!
    Alors les vrais ennemis ce ne sont pas nos pauvres bouffeurs de macaroni a la canne de bine!! bandes de dégénérés C’est c’gros salauds de banksters qui nous coûtent les yeux de la tête!! Nationalisons nos banques pour de vrai de milliards d’économie. Bande bouché des deux boutes ..vous autres pis vos préjugés nous mènent dans le mur!! Car Ces les jourmalistes comme ce cave de Dumont et Proulx et les banksters qui vous pointent du doigt les pauvres pendant qu’ils nous volent 100 fois ce que les pauvres nous coutent en macaroni IOOI eux ils bouffent du Caviar a 1000 $ le gr..pauvre naze! pendant que ont s’accusent les uns les autres petit entrepreneur au petit verreux a 3 sous.. eux ces gros salauds nous enculent a tour de bras les gars!!

    Alain J. laurendeau
    Activiste et neveu de Louis Laberge FTQ

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  10. Toi Sylvain Lacroix tu es intelligent et ne t’en fait pas un jour un nouveau parti politique bien structuré et anti banksters va leur boté l’arrière train!!

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  11. @ Alain J. Laurendeau:

    1- Dans votre premier commentaire, vous parlez de ma « haine des pauvres (BS)« . Dans les faits, qu’est-ce que vous en savez? Personnellement, j’ai déjà été prestataire de l’aide sociale, même que je l’ai été à trois reprises, au cours de ma vie. Et c’est drôle, je n’y suis plus, même que présentement, je dépasse les 30,000$ par année, et ce avec, pour toute scolarité, un secondaire 5 « passé sur les fesses »! Pourquoi? Parce que je me lève, le matin! Et quand cela ne va plus à un endroit, je vais travailler ailleurs. Je me suis pris en mains, et je m’arrange pour gagner ma vie. Je paie des impôts, et comme pour chaque sortie d’argent que je fais, de gré ou de force, je veux toujours en avoir le plus possible pour mon argent. C’est pourquoi je tiens à ce que les assistés sociaux contribuent, eux aussi, et à leur façon, à l’avancement de la société, au lieu de n’être que des postes de dépenses de l’état.

    2- Je ne sais pas si 93% de la dette gouvernementale est attribuable aux intérêts – ce qui, au demeurant, est fort possible, mais une chose est certaine; cette dette existe, curieusement, depuis que des mesures dites sociales furent mises en place par les gouvernements, à commencer par celui de Jean Lesage, lors de la révolution tranquille. Parce que, voyez-vous, avant Lesage, dans le temps de Duplessis, la dette nationale du Québec était de… ZÉRO! Alors ceux que vous appelez les « banksters » ne font que profiter d’une opportunité, soit de financer les gouvernements, qui eux, n’hésitent pas à en remettre, encore et toujours, sur l’ardoise. Résultat; le Québec est en train de devenir la Grèce de l’Amérique du Nord. Merci aux mesures sociales!

    3- Les nationalisations n’apportent qu’une chose; un monopole. Or, qu’il soit public ou privé, un monopole demeure un monopole, et nous savons tous que les monopoles font ce qu’ils veulent, et que les consommateurs n’ont d’autre choix que de payer. Exemple; Bell. Avant la déréglementation, dans le domaine des services téléphoniques, Bell avait le monopole de la fourniture des services, sur presque tout le territoire du Québec, qu’il s’agisse des appareils, du service interurbain, du service local, ou encore des téléphones publics. Au début des années 1990, avant la déréglementation du service interurbain, un appel interurbain de Montréal à Trois-Rivières, par exemple, coûtait 34 cents la minute. Aujourd’hui – vingt ans plus tard, des entreprises offrent aux québécois d’appeler en Europe pour moins de 5 cents la minute. Que se serait-il produit, si le monopole avait continué? Nous paierions probablement autour de 1 dollar la minute, aujourd’hui, alors que dans les faits, il nous est possible de payer jusqu’à 20 fois moins. Pas 20 pour cent, 20 FOIS! Le seul monopole qui fait du sens, pour l’instant, est celui d’Hydro-Québec, mais je demeure convaincu que si l’on permettait la concurrence, les tarifs pourraient se maintenir, et peut-être même baisser. De plus, TOUTES les nationalisations tentées par le premier gouvernement péquiste de René Lévesque (Tricofil, Sidbec, la betterave à sucre de Mont-Saint-Hilaire, etc.) se sont avérées des échecs cuisants. Alors la nationalisation des banques, non merci!

    4- Dans mon billet, je n’ai utilisé aucune insulte gratuite. J’ai mis des arguments discutables, auxquels certains se rallient, et d’autres s’opposent. C’est l’objectif d’une discussion; émettre ses idées, arguments et opinions, afin d’en débattre. Or, je remarque que l’insulte gratuite, monsieur Laurendeau, est votre principal argumentaire, ce qui prouve, à mes yeux, que vous n’êtes rien de plus que le titre que vous vous donnez, à savoir un activiste, mais au sens de la définition que je m’en suis fait, c’est à dire une personne qui gueule, sans véritable argument sensé, et qui n’offre aucune solution valable et réalisable. Un peu comme Laure Waridel, qui a avancé, en 2008, que ce n’est pas le mandat de Walmart de vendre du café équitable; qu’est-ce qu’elle en connaît, elle, du « mandat de Walmart »?

    5- Le fait de signer que vous êtes le neveu de Louis Laberge ne vous avantage pas non plus; nous savons tous que Pierre-Karl Péladeau est le président d’une entreprise qui, fondée par son père, fait partie des grandes entreprises québécoises, alors que sa propre soeur, Anne-Marie, est une délinquante notoire. Alors vous êtes le neveu de Louis Laberge? Content de l’apprendre, grand bien vous en fasse, mais moi, ça me fait une belle jambe!

    6- Quand vous mentionnez que « (…) un jour un nouveau parti politique bien structuré et anti banksters va leur boté l’arrière train!!« , est-ce que vous insinuez que Québec solidaire n’est pas ce parti bien structuré? Il en faudra encore un autre?

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  12. Comment peut un nationalisation des banques reduire le taux d’interet d’emprunt pour le gouvernement?

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  13. @ Cyrus:

    C’est juste parce que Alain J. Laurendeau a beau être le neveu de Louis Laberge (vous savez, celui qui était tellement saoul, quand il présidait les congrès de la FTQ, qu’il en est même tombé de sa chaise, une fois), ce dernier ne lui a probablement pas expliqué que les gouvernements empruntent sur les marchés internationaux. Ainsi, même si on nationalisait toutes les banques du Canada (qui en passant sont probablement les plus disciplinées de tous les pays industrialisés), cela ne changerait rien aux finances publiques.

    Mais bon, pour ma part, je pardonne à ce cher Alain; il est activiste. C’est du moins ce qu’il signe. Il n’est donc pas économiste. Ni chauffeur de camion.

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  14. Espèce de Puff Oui mon oncle avait le coude haut ..mais c’était pas un crétin dans ton genre!! espece de nul en économie ;;emprumter a l’extérieur ne totalise meme pas 1% des 93 % secondo…instruit toi au lieu de d »écrire des conneries de Félix le Leclerc !!! Aussi longtemps que les gens vont réféchir comme toi le peuple québécois est pas sortie de sa misère!Alain J. laurendeau J’ai 43 ans et l’économie et les banques a CHARTES JE CONNAIS! est ce que tu sais ce qu’est un nouveau emprunt nouveau dépôt en mon clown!! je suis ceratin que non!! Pourquoi parce que tu es rien d autre que laveur de vaisselle!

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  15. Nationaliser nos banques est la meilleur solution !! Les américains veulent nationaliser la FED et ils ont bien raison!! Mon petit Richard tu es un nul en économie, ton blog est basé sur un ramassi de croyance inculte sur le travail !! Je n ai rien contre le travail oui la détermination! Mais j’ai une dent contre l’état dans l’état qui nous coûtent des centaines milliards depuis presque cent ans!! Alors arrête de faire rire avec le BS savais tu que le BS le vieux et l’armé ne représente que 7% des dépenses du Canada!! Que les intérêts est le bobo et que la loi des banques est modifiable tous les 10 ans ..mais meme su je te disais que mettre un plafond aux intérêts pour colmater sans nationaliser tu ferais comme BP tu laisserais le trou couler dans le golfe du mexique! Tu me fais pitié avec ta mentalité du siècle passé.

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  16. Aussi en passant tu parles de monopole comme si les banques et les pétrolières n’étaient pas des monopoles..mais réveil;!! c’est des monopoles !! c’es tu ce que le verbe privatiser veut dire vraiment?? Je suis certain que NON, parce que ton discours serait bien différent. Privatiser veut dire dépossédé !! Plus appauvris un peuple plus tu engendres de la criminalité..plus tu entretiens de l’austérité plus tu attises la haine social et toi tu en es la preuve pathétique!! Un vrai gouvernement pour le peuple aurait le contrôle de sa monnaie et de c’est intérêts et ferait de son système bancaire un trésor national ou les emprunts et les hypothêques serait a taux stables et ces profits cette fois appartiendra a l’état!! ou lieu d’engraisser les gros larves de Rockefelller etc..Cela s’appel de l’auto financement par le seul étalon démocratique économique la globalité le travail de tous et sa production et son PIB ..des milliards d’économie..Plus de super parasite A entretenir!Du travail a profusion et du la stabilité économique comme tu ne pourrais l’imaginer dans tes rêves. Mais comment un lavé du cerveau par la propagande haineuse et stupide bonne pour les singes oui!! pour les singes peut comprendre ca !!

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  17. Sais tu que tu m’a fait bondir avec tes propos a 4 cents canadiens bon fini les explications parce que je perds mon temps avec toi..je sais que tu aimes te faire crosser par les banksters ..et boire leur propagande et la relaiyer! ..dommage qu’il est trop de gens comme toi un jour le Québec va souffrir pour ne pas avoir ouvert les yeux..

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  18. OK, Alain, OK…

    Prends ton Ritalin, là… Ok, inspire,… expire… inspire,… expire…

    Bon, ça va mieux, maintenant?

    Premièrement, Louis Laberge ET Félix Leclerc doivent se retourner dans leur tombe, s’ils lisent ce que vous écrivez. Je les imagine, au ciel, en discussion, à propos de vos écrits…

    Deuxièmement, votre orthographe, et vos structures de phrases, démontrent que si vous connaissez vraiment l’économie et les banques à charte – ce que vous ne m’avez toujours pas prouvé, vos connaissances en langue française sont vraiment nulles. À moins que ce soit votre niveau de stress qui vous amène à prendre deux semaines à répondre à un sujet, mais à ne pas prendre cinq minutes pour réviser vos écrits, avant de cliquer sur « Soumettre le commentaire ».

    Troisièmement, vos propos, répartis sur quatre commentaires, envoyés au blogue dans un délai de 39 minutes, me confirment, hors de tout doute raisonnable, ce que j’avais écrit lors de ma première réponse à vos propos d’origine, à savoir que l’insulte gratuite est votre point fort, et ce bien au-delà de vos connaissances en économie. Continuez à signer « activiste », le terme vous va comme un gant!

    Finalement, je n’irai pas plus loin, dans ma réponse à vos propos; comme d’autres nombreux ignorants, je dois aller travailler, afin de payer des impôts, qui permettront à de nombreux assistés sociaux de recevoir un chèque, le mois prochain.

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  19. Ses pitoyable de voir vos commentaire Richard3 et Alain J. Laurendeau le (BS) et une solution pour aider les gens a cour terme personellement je suis sur le Bs car j’ai perdu mon emploie et avec un secondaire 2 les emploies sérieuse son plus dure a trouver de plus aide social n’aide pas vraiment il faut se battre pour retourner au étude quand on et bénéficiare de l’aide social avec 1 femme a la maison mes 2 enfant et jai 22 ans je fait plus sur l’aide social que je ne ferais a avoir un salaire de 10 $ de l’heure ! Ses complétement idiot absurde.Mon beau pere qui étais sur l’aide social il a longtemp a du se battre comme un fou pour pouvoir retourner au étude avec 3 enfant a la maison il on fini par accepter et maintenant il fait plus de 100 000 $ par année le systeme et un peut mal fait depuis bientot 1 ans que je suis sur l’aide social et je me bat toujour pour aller terminer mais étude

    Revenue mois ( 2050 $ ) sur L’aide social ! pour moi et ma femme (qui toute facon ne raporterais aucun salaire car reste a la maison avec les enfant )

    Avec un salaire de 10$ soit 40 heure semaine j’aurais environ un salaire tout près de 1000 $ par mois ! un diférentiel de 1000 $ rentre en compte + debourser mes étude

    ses beau d’envoyer les gens sur le marché du travail mais il on besoin d’un minimum D’étude pour un salaire convenable entre 15$ et 20 $ car il reviendront tot au tard sur L’aide social !

    Alors sur se je doit vous laisser je doit aller me trouver un emploie et surtout terminer mes étude

    Au plaisir

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  20. Faut dire que avec se genre de finance sur l’aide social beaucoup son tenté de rester décu et davoir un emploie non déclarer et financierement etre beaucoup plus alaise que la plupart dentre vous qui travail comme des fou pour gagner leur pain rédicule non ! malheureusement je suis trop honnete pour faire ceci

    Mais je vous certifie que ses très très très facile de faire le double de votre salaire tout en étant sur laide social avoir un maison faire des voyage tout en étant sur laide social surtout que l’aide social ne vérifie pas vraiment le style de vie de tout ses bénéficiare

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  21. En grande partie, je suis d’accord avec vous, monsieur Bolduc.

    L’aide sociale a sa raison d’être; vous traversez une période difficile, et vous y avez droit, alors profitez-en. Le problème, c’est qu’au lieu d’utiliser cette période pour dénicher une formation qui vous aiderait à vous réorienter, et à gagner honorablement votre vie, l’aide sociale est gérée de façon à rendre les gens dépendants de l’état. De cette façon, le gouvernement se prive de revenus récurrents (impôt sur le revenu, prélevé sur le salaire), mais semble préférer « faire manger le petit peuple dans sa main », et éventuellement en faire ce qu’il veut. Les groupes de pression aiment bien cela; ils tirent leur épingle du jeu, en ce sens que les sommes qu’ils retirent, en subventions de toutes sortes, ne vont pas ailleurs, pour servir à d’autres causes, dont la formation professionnelle.

    Parmi les emplois à grande demande, il y a la conduite de camions lourds. D’ailleurs, le ministère de l’éducation, du loisir et du sport se prépare à lancer un cours, qui mènera à un diplôme d’études professionnelles, dans ce métier. Il serait bon de vérifier si des programmes sont disponibles; de tels programmes vous permettraient d’apprendre un métier qui pourrait s’avérer payant. Un conducteur de camion-remorque, avec un permis de conduire de classe 1, peut commencer à travailler à 15 ou 16$ de l’heure, et avoir droit, au fil du temps, et de l’expérience acquise, à des augmentations régulières.

    Par contre, il faut préciser une chose, et je le dis de façon générale, sans viser qui que ce soit. Il faut aller plus loin, à l’école, que le secondaire 2. Aujourd’hui, la majorité des grandes entreprises demandent au minimum un secondaire 5, ne serait-ce qu’à un balayeur de plancher. Je ne suis pas sans savoir que de la façon dont les postes d’enseignants sont attribués (j’ai écrit plusieurs billets, là-dessus), et particulièrement au secondaire, il n’y a rien de vraiment stimulant à vouloir poursuivre des études, et ce surtout quand on ne peut pas compter sur du soutien, à la maison.

    Mais si on ne peut rien changer au passé, il faut surtout éviter de perpétuer l’erreur. Vous avez des enfants, monsieur Bolduc; si vous avez 22 ans, je me doute qu’ils sont encore très jeunes, alors c’est le temps de commencer à leur donner de bonnes habitudes dès maintenant; encouragez-les à persévérer, dans ce qu’ils font, et plus tard, dans leurs études. Si vous n’arrivez pas à aider vos enfants, que ce soit dans leurs projets actuels, ou plus tard, dans leurs devoirs, n’hésitez pas à demander de l’aide. Comme parent, vous n’avez pas l’obligation de tout savoir; par contre, il faut avoir l’humilité de dire à ses enfants que l’on ne sait pas tout, et que l’on a parfois besoin d’une aide extérieure. Il existe de l’aide aux devoirs, dans toutes les écoles; des programmes gouvernementaux ont été lancés, là-dessus. Il s’agit de demander.

    En attendant que l’on puisse changer les programmes actuels pour de meilleurs, je vous souhaite la réussite de vos projets, et un retour au marché du travail qui sera rapide, et surtout stimulant pour vous.

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  22. Bonjour à tous,
    quelques mots pour vous dire que personnellement, je viens de me mettre sur l’Aide sociale. J’ai perdu mon emploi l’an dernier, j’ai eu un an de chômage. J’ai parti un organisme à but non lucratif durant ce temps pour venir en aide à une certaine catégorie de personne vivant au Québec et, malhereusement, ma fille qui a un enfant de 3 ans à fait une dépression en janvier. J’ai donc du quitter l’organisme pour m’occuper de ma fille et de mon petit fils. Sa dépression ayant déclanché une maladie mentale et tout ce que cela comporte de désordres en tout genre, de violence envers moi particulièrement puisque je suis sa`mère et que tout est forcement de ma faute. Au mois de mars, elle a décidé de partir de chez moi et j’ai gardé le petit. Je lui ai demandé de trouver une garderie pour que je puisse me mettre sur le marché du travail mais elle ne voulait prendre plus aucune responsabilité donc elle ne l’a pas fait. Comme je n’avias droit de prendre aucune décision, après 3 mois de pourparlés, elle m’a donné ses droits parentaux pour 1 an. Je suis donc maintenant à demander l’aide sociale car je m’occupe du petit à temps plein car celui-ci a bien évidement vécu tout ceci très durement avec blocage de la parole, retour aux couches etc… mais là ça va mieux depuis que je suis seule avec, ça s’améliore mais ce n’est pas encore ça. Puisque j’ai une contrainte *(enfant de – de 5 ans) je devrais toucher 713 par mois pour moi, mon autre fille et mon petit fils. MAIS, car il y a un mais, j’ai un terrain d’une valleur de 9200$ donc, on va me retirer 150$ par mois (je paie des taxes dessus et il ne me rapporte rien). MAIS, j’ai un jugement de la cours qui dit que mon ex doit me donner 165$ par mois de pension et celui-ci ne me donne plus rien depuis 5 ans car il est parti du québec pour y échaper et à bient d’autre chose donc, mon agent présume, même si lui ai dit que non, que je reçois ceci, et que si non, je dois les réclamer… et que si je ne veux pas les réclamer, je dois fermer le dossier en cours…. ceci faisant que si mon ex revenait ici, je ne pourrais plus rien contre lui ensuite. Donc, on me retire 100$ de plus à cause de ça. MAIS, je garde mon petit fils donc je devrais demander une pension à son père. Père qui ne devait déjà pas donner depension à ma fille car il ne travaille pas et qui à déjà une pension pour sa fille d’un autre mariage et qui vient d’avoir un autre enfant donc qui est encore moins solvable. Vu que j’ai une garde temporaire, je ne comprends pas pourquoi on me demande de l’attaquer alors qu’il venait de s’arranger avec ma fille pour ça. encore 100$ de moins tant que je lui demande rien. donc finalement, je me retrouverais avec un chèque d’environ 350$?? alors que l’on vienne pas me dire que c’est de la solidarité sociale!! j’ai des dettes par dessus la tête car mon ex ne m’a rien payé de ce qu’il devait lors du divorce et s’est enfuit d’ici pour ne rien donner… il avait mis nos 4 enfants MINEURES en appartement et n’a jamais honoré ses chèques de loyer (sans me parler de les y mettre) et j’ai dû payer à l,époque. J’avais un emploi de 50 000$ cette année là et à la fin du contrat, je n’avais même pas 1 cent en poche et le gouvernement me demande en plus de lui rembourser des impôts là-dessus que je ne lui doit pas… bref… comme vous pouvez le comprendre je suis un peu dans la merde, mais comme on dit, j vais survivre… mais pas grace au BS… donc bon, quand on dit qu’on coûte cher au gouvernement, je ne vois pas en quoi.

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  23. « (…) quand on dit qu’on coûte cher au gouvernement, je ne vois pas en quoi.

    En lisant votre commentaire, ce en quoi vous coûtez cher au gouvernement me saute aux yeux! Malheureusement, ce n’est pas dans vos poches, que tout cet argent va, car vous vous seriez arrangé pour vous sortir de votre pétrin. Tout cet argent va plutôt dans les poches des agents, enquêteurs, et autres membres du personnel de l’aide sociale. Eux aussi, coûtent très cher!

    En vous lisant, j’ai l’impression qu’ils ont dû s’y mettre à une quinzaine, sur votre cas. Mais bon, quelque chose me dit que votre situation est temporaire. Après tout, si vous avez décroché un contrat de 50,000$, l’année de votre divorce, c’est que vous avez des talents certains. Il n’en tient qu’à vous de faire valoir à nouveau ces talents, car vous les possédez sûrement toujours, et avec un peu de pratique, vous pourriez redevenir celle qui gagnait 50,000$ par an, et même beaucoup plus.

    Vous savez, il n’y a pas d’âge, pour se refaire de nouvelles compétences; par exemple, cet automne, je m’inscris à des cours de conduite de camions lourds, afin d’obtenir le permis de conduire de classe 1, qui me permettra de conduire des camions-remorques. Et j’ai 47 ans! Évidemment, avec des enfants à la maison, c’est moins facile. Par contre, n’hésitez pas à « écoeurer » votre agent (bon, le terme est peut-être un peu fort, mais je crois que vous me comprenez), afin qu’il vous déniche un programme qui vous permettra de reprendre votre vie en mains rapidement. S’il existe une façon de parfaire votre formation à domicile, par exemple, profitez-en. Et pourquoi pas un retour aux études? Qui sait, les prêts et bourses vous donneront peut-être davantage que l’aide sociale, et vous n’aurez pas à subir les coupures, parce que les prêts et bourses fouillent beaucoup moins dans votre vie privée que peut le faire l’aide sociale.

    Vous me semblez une femme très débrouillarde, et je suis sûr que vous allez vous en sortir. Dans mon livre à moi, l’aide sociale, c’est justement fait pour des personnes comme vous; des personnes qui subissent un coup dur, mais qui sont prêtes à faire des sacrifices, pendant un certain temps, pour mieux se remettre sur pieds.

    Je vous souhaite bon courage, madame.

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  24. de un un b.s. comme vous le dites par anner a de 7000 a 10000$ dans l »article cest marquer 21000$ lolz avant decrire renseigne toi de deux ce post es totalement discriminatoire je suis sur (b.s.) et jai decrocher un financement de emploi-quebec pour une formation donc mettez pas tout le monde dans le meme bateau et renseignez vous avant decrire un article tout a fait ridicule

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  25. Bonjour, italiano-1983-, et bienvenue sur mon humble blogue.

    D’abord, il ne faut pas tout mélanger. C’est l’OPDS-RM, qui revendiquait le montant de 21,666$ à titre de revenu de citoyenneté inconditionnel; je n’ai jamais dit qu’un individu recevant de l’aide sociale encaissait ce montant à chaque année.

    Ensuite, le fait que vous ayez décroché un financement d’Emploi-Québec pour une formation démontre que vous avez le goût de vous sortir des chaînes de l’assistance sociale, et que vous avez l’intention de devenir un citoyen qui participe à l’effort collectif, ce qui est tout à votre honneur. Malheureusement, ce ne sont pas tous les assistés sociaux aptes au travail qui ont des ambitions semblables aux vôtres. Aussi, je vous encourage à persévérer dans votre formation, et vous souhaite que celle-ci vous permette de débuter une carrière stimulante, et lucrative.

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  26. Je lis, je lis et beaucoup de points sont intéressants, j’aime avoir le point de vue des gens. En ce qui concerne l’aide social, oui, du changement, il en faudrait. Je connais beaucoup de gens, et je dis bien BEAUCOUP, de gens apte au travail, qui préfère attendre leur chèque d’aide social. Un mot a retenir, AIDE sociale, c’est le mot aide qui est important de retenir. Je n’ai rien contre les gens qui viennent de perdre leur emploi, qui doivent se ré-orienter, les gens qui ont des enfants d’âge préscolaire ou ayant des limites physique et qui recoivent de l’aide social. Là où ça m’écoeure, ces des jeunes de 20 ans ou plus, qui n’ont aucune limite physique, n’ont personne a charge qui préfèrent être sur le B.S et rire de toi parce que tu travailles. Le B.S. ne devrait être donné qu’en dernier recours et pas plus de 1an, après ça, cherche une job, y en a plein. D’ailleurs, souvent se sont les immigrés qui prennent ces jobs parce que les b.s. québécois sont trop bien pour ce genre d’emploi. Ils voudraient sortir du b.s. qu’a la condition que la job ne soit pas trop forcante, pas trop tot, avec horaire souple et salaire de minimum 20$ de l’heure, sinon pas intéressant. J’ai été sur le B.S. mais dès que ma plus vieille a eu l’âge pour garder quelques heures, je suis retourné sur le marché du travail. J’étais mère monoparentale et j’avais un bébé de 2 ans, ma plus vieille avait 12 ans. Ce que les gens sur le b.s ne réalisent pas, c’est que lorsque qu’ils seront vieux, leur seul revenu sera encore le b.s. car s’il ne paient pas de régime des rentes, ils n’en recevront pas, et le travail au noir, bien difficile a trouver quand tu es vieux. Je ne roule pas sur l’or, c’est bien évident, mais au moins, j’ai la fierté de gagner mon pain. Quand quelqu’un me demande ce que je fais dans la vie, je n’ai pas a répondre  »j’attends mon chèque de b.s. le premier ». Je ne suis pas un fardeau pour la société, je ne suis pas un parasite. Un grand ménage serait nécessaire.

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  27. Ah…

    Le BS…

    Je travaille dans une pharmacie, et une grande partie la clientèle est sur l’aide sociale. Voilà 14 ans que je travaille dans cet établissement, et à chaque premier du mois, ce sont toujours les mêmes visages qui viennent faire leur petites emplettes. Pour s’amuser, on appelle le premier jour du mois « La Journée Des Nouveaux Millionnaires ».

    Certains d’entre eux sont réellement inaptes au travail, et ceux-là se retrouvent au comptoir des prescriptions, en plus des dépenses courantes de la vie. J’essaie parfois de m’imaginer que l’on pourrait essayer de les aider et de leur donner un petit travail à temps partiel, pour commencer… Oubliez ça de suite! Ils seraient plus nuisibles qu’autre chose, ils sont à peine capables de s’occuper de leur personne, alors de leur donner des responsabilités… Ce n’est pas leur faute, la nature défavorise injustement certaines personnes, et dans ces cas-là, le BS leur est tout indiqué, et c’est correct.

    Il y en a d’autres qui par contre me mettent littéralement en beau calvaire. Non seulement ils ne souffrent d’aucune maladie, car on ne les voit jamais au comptoir prescriptions, mais en plus, ils ont de petits sidelines au noir, qui vont de faire de petits travaux ménagers ou de construction, jusqu’à faire du vol à l’étalage. Ces derniers en particulier, les voleurs, je les exècre au plus haut point, car je dois cesser la tâche que je fais pour les suivre à la trace. Cela me fais royalement chier.

    Un autre sideline très original; ils viennent au magasin pour acheter un truc quelconque, pour ensuite venir se le faire rembourser le lendemain, en prétextant qu’il fonctionne mal. En plus, ils élèvent la voix en disant que nous vendons de la merde. Ils font cela à répétition, plusieurs fois par année. Vous vous doutez bien du stratagème; ils ne font en fait qu’emprunter l’objet en question, ils s’en servent pour ce qu’ils ont à faire, puis ils le rapportent. Vraiment, je crois qu’il y de meilleurs moyens pour faire de l’argent. Et cette race-là me fait aussi royalement chier, ils nous font perdre notre temps.

    Une race encore pire que les deux autres; les toxicomanes, qui ne se rendent pas compte que les inconvénients de leur consommation abusive dépasse les avantages… à l’instar des deux autres, ils s’adonnent au vol et aux combines de petite semaine, mais ils ont en plus des comportements imprévisibles qui apeurent certains clients. Par dessus le marché, ils fouillent dans les poubelles pour se nourrir, car l’argent du BS est toute passée dans la dope, et arrivent dans la pharmacie crottés, dégageant de mauvaises odeurs, la broue blanche sur le bord de la bouche… Yark! Cette race-là, elle me fait royalement chier deux fois plutôt qu’une, car ils se tirent dans le pied eux-même, sans compter qu’en plus de recevoir du BS, c’est l’État qui paye pour leur désintoxications, au pluriel. Il y a des coups de pieds au cul qui se perdent, mais que voulez-vous… Nous n’avons même pas le droit de les toucher. Leur problème est pourtant très simple; ils ne mettent pas leur priorités aux bonnes places; boire, manger, se vêtir, se loger.

    Je me souviendrai toujours, lors de l’un de mes premiers quarts de travail, de ce bienheureux qui m’avait tout bonnement dit, sans aucune gêne : « Pourquoi tu te fais chier à te lever le matin pour travailler? Regarde-moi: je suis sur le BS, je me lève à l’heure que je veux, et je fais une maudite belle vie! ». J’avais 23 ans à l’époque, j’étais tout nouveau dans la boîte, et j’ai préféré me taire et faire le bon chien savant en lui adressant un beau sourire, afin de garder une bonne attitude requise pour donner un bon service à la clientèle. Par « bonne attitude », il faut comprendre ici « bonassitude ».

    En réalité, j’étais tellement fâché que je lui aurais carrément sauté dans la face. S’il fallait qu’un autre bois mort dans son genre me sorte une affirmation comme ça aujourd’hui… Il serait tellement dans la marde, vous n’avez pas idée comment.

    Il y a ceux qui traversent une mauvaise passe, et n’ont d’autre choix que demander de l’aide sociale. Ceux-là on n’en parle même pas; c’est une mesure temporaire, ils retombent assez vite sur leur pattes, et cela ne paraît même pas. C’est à cela que le BS devrait servir, en plus de garder en vie ceux qui ne peuvent pas du tout travailler.

    Parlons-en de cette incapacité à travailler; certaines personnes pourraient facilement se prévaloir du BS pour le reste de leur vie, mais il n’en est rien. Un exemple concret tout près de moi; un restaurant près de mon lieu de travail a un employé à temps plein qui souffre de trisomie 21. Depuis le temps que je travaille à la pharmacie, je le vois tous les matins entrer au restaurant pour faire son quart, et à ma connaissance, il ne s’absente presque jamais. Il est très sympathique, tous les employés de la pharmacie l’adorent, il fait parfois de bonnes blagues, et on peut même avoir une conversation relativement cohérente avec lui, malgré son retard mental. Il a réussi à se construire une vie bien plus intéressante que s’il avait été sur le BS. À ce jeune homme, je lui lève mon chapeau bien haut; il devrait servir d’exemple à tous ces BS chroniques qui n’ont aucune espèce d’ambition.

    Rassurez-vous; je suis très bien et heureux dans l’emploi que j’occupe; fort heureusement, la majorité de clientèle est très sympathique et compense largement pour les plus chiants. Cependant, je dois avouer que certains bougons ont su parfois mettre ma patience à rude épreuve. En vieillissant, il y a des situations que je ne peux plus tolérer; ce nombre trop grand de BS chroniques sans volonté, qui en plus osent rire en pleine face de ceux qui paient des impôts qui servent en partie à les faire vivre, ça, je ne le tolère plus.

    Faites un calcul : $600 par mois comme prestation de base d’aide sociale. 12 mois dans une année.

    On compte près de 350 000 assistés sociaux au Québec.

    600 $ * 350 000 BS * 12 mois = 2 520 000 000$ par année en prestations d’aide sociale.

    Supposons que la moitié des assistés sont aptes aux travail, et que l’on leur force la main :

    2 520 000 000 $ / 2 = 1 260 000 000 $.

    Un peu plus d’un milliard de dollars par année de plus dans les coffres de l’État, et je fais le calcul à partir d’une prestation de base; ce chiffre serait un peu plus élevé, car certains foyers ont des enfants, ce qui augmente la prestation.

    Avec une telle économie annuelle, étalée sur plusieurs années, on s’entend que notre système routier serait à jour et complété depuis un sacré bout de temps, et notre système de santé aurait de quoi se payer des médecins.

    Mais non. Le gouvernement préfère laisser ces gens dans leur vie misérable, et ça, c’est la solution de facilité.

    Il y une expression en anglais très amusante, d’origine britannique, pour désigner nos millionnaires du premier jour du mois; pond life. La vie dans un étang. De l’eau stagnante, où vivent des insectes, des larves et des amphibiens invertébrés. La petite vie.

    Comment faire pour contrer ce fléau? Dénoncez-les tant que vous pouvez, et ne les laissez pas rire de vous.

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