Aide sociale: On parle de long terme, ici!

Profitant de ma dernière journée de congé, je jetais un coup d’oeil aux titres du site Canoë lorsque je suis tombé sur cet article, signé Michel Hébert, du Journal de Québec.  Dès le départ, le titre était évocateur; « Aide sociale: Vingt ans de prestations… »  J’ai pris le temps de le lire.  On y parle, en fait, de la durée moyenne de la période où des personnes bénéficient de prestations d’aide sociale.  Comme il existe plusieurs volets à ce programme, il y a donc plusieurs catégories de prestataires.

Ainsi, pour les personnes présentant des contraintes sévères à l’emploi, la période moyenne de versement de prestations s’étend sur 225,6 mois, soit plus de 19 ans.  Parmi ces personnes, plus de 130,000 sont inscrites au programme de « solidarité sociale », et la majorité d’entre-eux ont des problèmes de santé mentale, d’ordre intellectuel, ou d’apprentissage.  On y élabore d’autres sous-catégories, mais je voulais voir la moyenne de durée de prestations pour les personnes sans contraintes à l’emploi; on y arrive aux deux-tiers du texte.  Les adultes sans contraintes à l’emploi reçoivent des prestations d’aide sociale pendant 107,7 mois, ce qui représente, à quelques jours près, la bagatelle de 9 ans!

Ça, c’est la moyenne.  C’est donc dire que si plusieurs sont moins longtemps sur l’aide sociale, d’autres le sont pendant un très long terme.

Je ne dis pas que tous les assistés sociaux sont des fainéants; il y en a qui ont besoin d’une aide directe, à court terme, et ce pour différentes raisons.  Je les comprend, et c’est pour cela que le programme existe; au cours de ma vie, j’en ai d’ailleurs référé moi-même.  Mais à la lumière de ces données, qu’on ne vienne pas me dire que le phénomène des « BS de père en fils » n’existe pas!  Je suis désolé, mais force est de constater que si la moyenne de durée des prestations, pour les adultes sans contrainte à l’emploi, est de 9 ans, c’est donc dire qu’il y a bel et bien, parmi les 484,900 prestataires d’aide sociale, des « BS à long terme »!

Cet article est relié à un article principal, aussi de Michel Hébert, dans lequel on mentionne que la région de Montréal a remporté, en 2009, le titre peu reluisant de capitale de l’aide sociale.  La métropole du Québec se retrouve avec un taux d’assistance sociale de 11,1%, ravissant le titre à la région de la Mauricie (10,3%), et à celle de la Gaspésie (10,1%), les deux régions qui se disputent habituellement ce titre peu enviable.  À l’autre bout du spectre, on retrouve la région du Nord-du-Québec, qui est la moins dépendante de l’aide sociale, avec un taux de 4,3%, suivie de Chaudière-Appalaches (4,4%), Laval (4,8%), la Côte-Nord (5,0%) et la région de la Capitale-Nationale, avec 5,3%, toujours selon l’article.

7 réactions sur “Aide sociale: On parle de long terme, ici!

  1. J’en connais des BS de profession et selon mon expérience je dirais plutôt de mère en fille. On devrait limiter à 5 ans le droit au BS pour un individu sans contraintes à l’emploi. Notre société n’a pas les moyens d’entretenir autant de parasites.

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  2. les parasites c`est des gens comme toi qui juges trop vite !!! tu es suremment un bourgeois pour dire des choses incencé comme cela, ce n`est pas tout l`monde qui rpofites de ce systême moi je ne peux travailler et j`en suis complemment dévasté , ce n`est pas un chois d`avoir des maladies incurables !!!!

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  3. Bonjour, madame Vignola, et bienvenue dans mon humble blogue.

    Je ne comprends pas pourquoi vous me traitez de parasite, de bourgeois, et prétendez que je juge trop vite. Dans mon texte, j’ai pourtant bien pris soin de différencier, justement, les personnes dites « sans contrainte sévère à l’emploi » des autres. Aussi, si vous souffrez de maladies incurables, madame Vignola, il est clair que mes propos ne vous visent aucunement. D’ailleurs, si je croyais que les gouvernements n’avaient pas à se soucier des gens ayant des problèmes de santé, je n’appuierais pas le travail de Marie-Hélène Dubé, et sa pétition demandant des modifications à l’assurance-emploi. Si vous le permettez, je vous cite un passage de mon billet où je crois avoir été bien précis, là-dessus;

    « Je ne dis pas que tous les assistés sociaux sont des fainéants; il y en a qui ont besoin d’une aide directe, à court terme, et ce pour différentes raisons. Je les comprend, et c’est pour cela que le programme existe; au cours de ma vie, j’en ai d’ailleurs référé moi-même. »

    À la lecture de vos propos, il est clair dans mon esprit que si vous souffrez de maladies incurables, et que celles-ci vous empêchent de travailler, vous faites sûrement partie des personnes présentant des contraintes à l’emploi. Pour ces personnes, les programmes gouvernementaux devraient plutôt être plus généreux, et permettre à des gens comme vous de concilier les soins que leur état nécessite et une meilleure qualité de vie. Malheureusement, dans leur lutte contre les profiteurs du système, qui n’hésitent pas à sortir la charte des droits dès qu’on leur demande quelques questions, les fonctionnaires en viennent à négliger des gens comme vous, justement, qui ne souhaitent rien d’autre que de contribuer à la société, mais qui ne le peuvent pas, et ce pour des raisons de santé.

    Par contre, j’ai accroché sur votre utilisation des mots « parasite », et « bourgeois ». C’est que je participe également à d’autres blogues, en plus du mien, et j’ai souvent des échanges de commentaires, sur un blogue qui traite de politique, avec un individu que je pourrais qualifier de « communiste pur et dur ». À ses yeux, un bourgeois, ou un parasite, c’est un « boss », un exploiteur, qui profite des gens comme s’ils étaient du bétail. Aussi, si vous me qualifiez de parasite, et de bourgeois, en utilisant ces mots dans le même sens que le fait cet individu, c’est évident que vous ne me connaissez définitivement pas, madame.

    Cela ne m’empêche pas, toutefois, de vous souhaiter une bonne fin de journée. Également, j’espère que votre condition vous permettra, aujourd’hui et dans l’avenir, de pouvoir profiter, malgré tout, de la meilleure qualité de vie possible.

    Sincèrement,

    Richard3.

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  4. Madame Vignola s’addressait a Gilles Laplante. Pas a l’auteur (Richard3)

    Gilles Laplante dit :
    7 janvier 2010 à 4:57

    J’en connais des BS de profession et selon mon expérience je dirais plutôt de mère en fille. On devrait limiter à 5 ans le droit au BS pour un individu sans contraintes à l’emploi. Notre société n’a pas les moyens d’entretenir autant de parasites.

    /\/\/\

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  5. Bonjour je retire mes propros , je tès traité de parasites car c`était tes mots , ca m`a blesser , car je veux faire quelqus chose de mavie , justemment malgré mon handicap je retourne sur le marché du travail , qui nà pas d`handicap today !! désolé encore . Si tà des conseil outes recommnadation , je suis ouverte à cela !! bonne journée 🙂

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  6. le gouvernement donne des chèques de bs à chaque réfugié ,
    demandeur d’asiles,immigrants qui se pointe ici ,ça change les données de pas mal ,avec un taux de 200 000 immigrants qui arrive ici par année et qui se passe le mot entre eux .

    le comble du ridicule, c’est que la plupart seront surement refusé aux bout de 4 ans de leurs procédures comme réfugié et devront retourné leurs pays )

    Vive le canada sur le bras des Québécois.

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