Budget du transport en commun: Les automobilistes devront encore payer!

Si l’on se fie à un article de la Presse canadienne, repris sur le site Canoë, il y a fort à parier que les automobilistes feront – encore! – les frais du transport en commun.

L’article, qui cite le quotidien La Presse, rapporte que les maires de Montréal, et des banlieues environnantes, “auraient conclu une entente jeudi dernier pour mettre sur un pied un «cadre de financement et de gouvernance des transports en commun métropolitains»”, et en fonction de ce cadre, demanderaient au gouvernement provincial d’augmenter la taxe d’accise, qui est présentement de 1,5 cents le litre, de deux cents supplémentaires, portant celle-ci à 3,5 cents pour chaque litre d’essence que vous mettrez dans votre véhicule.

Encore une fois, les automobilistes ont le dos large; on veut leur soutirer une augmentation de seulement… 233%, c’est presque rien!  Par contre, si l’on ose augmenter les titres mensuels de transport de 2%, soit plus ou moins l’équivalent de la hausse annuelle du coût de la vie, c’est le branle-bas de combat; manifestations, assaut des pages d’opinion des journaux, etc.  Je veux bien croire qu’il serait impossible d’appliquer intégralement le principe de l’utilisateur-payeur aux usagers du transport en commun.  Toutefois, ceux-ci devraient être bien conscients qu’ils ne paient pas le plein prix du service qu’ils utilisent, et accepter de faire une part un peu plus substantielle.  Car il ne faut pas oublier qu’en plus de voir leur contribution, sur l’achat d’essence, augmenter de 233%, les automobilistes voient aussi disparaître des voies de circulation, que l’on transforme en voies réservées… aux transport en commun!  Bref, on leur nuit, et on les fait payer davantage!  Et après, on voudrait qu’ils soient courtois, les automobilistes.  Ben oui, toi!

Il existe sûrement d’autres façons de contrôler les dépenses, à la STM comme dans les autres organisations de transport en commun (révision des salaires des chauffeurs, instauration de la concurrence, etc.).  Alors pourquoi recourir systématiquement à la purge des poches des automobilistes?

10 réactions sur “Budget du transport en commun: Les automobilistes devront encore payer!

  1. Non non et non!!

    Je ne veux pas payer pour un service que je n’utilise pas…je demeure en banlieu de Montreal a Vaudreuil et je travaille a Vaudreuil donc je n’utilise pas le train ou l’autobus déjà qu’on paie 30$ de plus pour les plaques…et je le paye 2 fois auto et moto…J’en ai assez de payer pour les autres! On dit souvent utilisateurs payeurs et bien ceux qui utilisent le transport en commun qu’ils payent!!!

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  2. @ Stéphane Dumas:

    Un Glenn Beck québécois? Sur la chaîne V, il y a Mario Dumont, un type qui n’arrive pas à la cheville de Beck, et personne – ou presque – ne le regarde, d’autant plus que lorsqu’il était en politique, plusieurs l’ont carrément traité de Nazi! Vous imaginez un gars qui parlerait des « vraies affaires », maintenant? Même les canaux communautaires de village, sur le câble, ne voudraient pas d’un tel gars dans leur grille-horaire.

    @ Claude Bélanger:

    C’est malheureusement le lot de beaucoup de québécois, de payer pour des services qu’ils n’utilisent pas. Les écolos sortent souvent le principe du « pollueur-payeur », pour nettoyer les dégâts à l’environnement, ou pour l’utilisation de la voiture, mais n’allez jamais leur parler du principe original de « l’utilisateur-payeur », pour financer les autobus vides, ou presque, qui circulent hors des heures de pointe. Ils se dépêchent à nous annoncer qu’un bus pollue comme 22 voitures, mais transporte 45 personnes; quand il n’y a qu’une seule personne, en soirée, dans le bus, c’est bizarre qu’il pollue drôlement plus qu’une demi-voiture, le même bus! Mais ça, ils ne vous le diront pas! À mes yeux, les usagers du transport en commun devraient payer 50% du coût réel du service, avant de demander aux automobilistes de les aider. Présentement, ils ne paient que 30% du coût réel, les automobilistes (30%) et les municipalités (40%) payant le reste.

    @ tous:

    Mais ça, ce n’est rien! Imaginez-vous donc que le maire de Montréal, Gérald Tremblay, en a rajouté! Lisez ça par vous-même, c’est très intéressant.

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  3. Si les gens sont trop moumounes pour s’y opposer, qu’ils payent. Une solution serait d’aller systématiquement faire le plein en dehors de la zone de taxe et en profitter pour y faire ses achats ( épicerie, magasinage, etc.).

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  4. C’est tout a fait inacceptable!

    Idem pour le nouveau projet d’enlever les deux voies centrales sur Pie-IX et les convertir en voies reservees aux autobus. On a construit deja le metro a quelques pas de l’endroit, qui va le prendre?!

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  5. @Gilles Laplante

    La zone de taxe va jusqu’où? Ils font attention et la mettent si étendue qu’on ne peut y échapper. Voyez Claude en haut… ils payent même a Vaudreuil.

    Ils veulent taxer tout le Québec pour renflouer le panier percé qu’est Montréal ou AUCUN EFFORT n’est fait pour sauver une seule cenne! Tout le Québec est ‘montréalisé’… entendre ‘mis en faillite’.

    Le pire problème est qu’il n’y a plus d’opposition au Québec… les Libéraux sont devenu aussi marxiste-léninistes que le PQ… la seule opposition valable était Dumont… il nous a évité une grève de la STM a Montréal et on l’a foutu dehors…

    Au Québec, il n’y a plus personne pour parler comme ca:

    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2007/05/22/003-Dumont-STM-greve.shtml

    Avant, Charest devait tenir compte d’une opposition conservatrice… maintenant, il est tiré a gauche par le PQ.

    On est cuit!

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  6. Le problème, c’est que le citoyen membre de la « majorité silencieuse » ne descendra pas dans le rue pour des peccadilles, comme le mentionnait justement Maxime Bernier, dans le texte que nous a proposé Cyrus. 2 cents de plus, le litre, cela donne entre moins de 1,00$ et 3,00$, selon la dimension du réservoir de son véhicule, au moment de faire le plein. Et c’est ça, l’astuce; un dollar ici, deux dollars là, au bout de l’année, le citoyen se fait lessiver.

    L’organisation d’une forme de « résistance » doit donc se faire sur une base individuelle; comme le dit Gilles Laplante, aller faire le plein à l’extérieur de la zone d’application de la taxe d’accise serait une idée, mais il faut faire en sorte que ce soit rentable; on en profite pour ramener des bidons remplis d’essence, quitte à s’organiser avec le voisin, celui qui a un gros pick-up. Merci pour l’idée, Tym Machine! D’ailleurs, votre article est très bien.

    Évidemment, comme le mentionne Hervé Bernard, les politiciens s’arrangent pour que la zone d’application de la taxe d’accise soit tellement grande qu’il devient tout simplement impossible d’aller à l’extérieur de celle-ci que pour faire le plein. D’un autre côté, il faut comprendre que de compter sur un gouvernement pour nous sortir d’une merde semblable, c’est aussi rassurant que de demander à un renard de veiller sur sa basse-cour.

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  7. Il faut juste se lancer sur l’autoroute 15 et passer la frontiere! Ou mieux, aller a Rouses Point, puis prendre le pont vers Vermont – la taxe est encore moins presente la-bas.

    Si vous aimerez savoir comment les prix Quebecoises se comparent avec la reste du pays, les rapports Info-Carburant publies par le federal sont interessants:
    http://www.nrcan.gc.ca/eneene/focinf-fra.php

    Selon le rapport de le 9 fevrier, 0,869$/L a Edmonton, incluant 23,1 cents en taxes et $1,037/L a Montreal avec 38,6 cents de taxes.

    Je le trouve tres deprimant que ca me semble que chaque semaine au moins, il y a une nouvelle qui sort de nos gouvernements, surtout le gouvernement provinciale quebecoise et le gouvernement municipale montrealoise, qui va me couter cher ou reduire ma qualite de vie et/ou mon liberte. De plus en plus je suis tente a quitter le province. Le hic, c’est que je suis certainement pas le seul a penser de meme – a longue terme ca va nuire beaucoup a la prosperite de Montreal et du Quebec. Et ca me semble qu’on peut facilement voir les resultats deja.

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