Depuis le temps que je dis que la résolution de la crise ne passe pas par des milliards$, en chèques, aux entreprises boîteuses.
L’homme d’affaires, et gestionnaire de portefeuilles, Stephen Jarislowsky, a accordé une entrevue à la chaîne Argent. Il prétend, lui aussi, qu’il est préférable d’accorder des avantages fiscaux aux entreprises, plutôt que de leur donner de l’argent sonnant. Selon lui, il faut maintenir les taux d’intérêt à un certain niveau, de façon à encourager les gens à l’épargne. C’est vrai; qui voudra mettre de l’argent de côté, si les taux d’intérêt sont insignifiants? Rapprocher les taux d’intérêt de zéro, c’est carrément amener les gens à dépenser, comme le mentionnait l’ex-sénateur Fred Thompson, dans cette vidéo.
Monsieur Jarislowsky parle également du risque de déflation, qui fera en sorte que les gens auront avantage à conserver leur argent en liquide, le cas échéant. Bref, une entrevue intéressante.
Je ne déteste pas quand les intérets sont bas. Comme je ne place pas mon argent dans des comptes d’épargne, ça me permet de me procurer du capital à faible coût.
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Certaines banques américaines qui ont reçu de l’aide financière du gouvernement ont refusé de répondre à des questions simples des journalistes comme: dans quoi avez-vous dépensé, est-ce qu’une partie de l’aide a été investie dans l’épargne où encore dans quoi envisagez-vous de dépenser ces sommes?
J’espère juste que les responsables des banques en profiteront pas, pour s’en mettre dans les poches.
http://lawrencegriffin.canalblog.com/archives/2008/12/28/11893189.html
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@ Gilles Laplante:
J’ai bien quelques principes de base, mais je ne suis pas économiste. Aussi, veuillez pardonnez mon ignorance, mais « se procurer du capital », est-ce investir dans des devises étrangères? Est-ce emprunter pour investir? Est-ce vendre des placements, pour récupérer des liquidités? Il me semble que du « capital », c’est les liquidités que j’ai en main, non? Le cas échéant, comment puis-je me procurer mes propres liquidités?
@ Lawrence:
C’est justement l’une des raisons pour lesquelles je ne suis pas d’accord à remettre des sommes, puisées à même l’argent des contribuables, à des entreprises, que ce soit des banques, des constructeurs automobiles, ou d’autres types d’entreprises. Une fois les fonds remis, il devient très difficile, pour ne pas dire impossible, de contrôler quoi que ce soit, et ce même si un représentant du gouvernement prend place au conseil d’administration. Et en bout de ligne, si l’entreprise, qui a profité des généreux subsides, fait faillite, et que ses administrateurs disparaissent dans la brume, ce sont les contribuables qui se sont fait avoir.
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C’est effectivement emprunter pour investir. Plus le taux d’intérêt est bas plus ça devient intéressant. Même si les journalistes se plaisent à nous marteler que l’économie est en perdition, il y a encore des secteurs qui vont bien et qui peuvent me donner des rendements supérieurs au taux de mon emprunt. Et moi non plus je ne suis pas économiste…
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Merci pour les précisions, Gilles.
C’est intéressant d’avoir des amis qui s’intéressent à soi; l’un des miens est à l’UQÀM, et a terminé un cours en économie, lors de sa dernière session. Après quelques minutes de discussion, il m’a refilé son livre, « Principes de microéconomie », de Mankiw et Pépin, publié chez Beauchemin, ainsi que ses notes de cours, en « Économie des technologies de l’information ». Après quelques jours de lecture, je pourrai donc en connaître un peu plus long, sur le sujet.
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