Comme c’est le cas à chaque hiver, la Réserve faunique des Laurentides est le théâtre d’accidents violents, souvent mortels. Ce fut encore le cas, ce mardi, en après-midi, au kilomètre 168, selon ce que rapporte la Presse Canadienne, dans une dépêche qui fut reprise par le site web Canoë.
Cette fois, la collision frontale a fait deux victimes, un homme de 18 ans, de la Montérégie, et une femme de 20 ans, de l’Outaouais, qui prenaient place dans une voiture, qui roulait vers le sud, et qui, pour une raison que l’on ignore, s’est retrouvée sur la voie en sens opposé, pour heurter de plein fouet une minifourgonnette occupée par quatre personnes, soit un homme, une femme et deux enfants, dont une fillette de 7 ans, dont on a craint pour la vie, mais qui est maintenant hors de danger.
Les noms des victimes n’étaient pas révélés, dans la dépêche, mais je compatise, bien sûr, avec les proches des victimes de l’accident, comme c’est d’ailleurs le cas pour toutes les victimes d’accidents. Mais sur un plan plus politique, j’espère que ces morts ne seront qu’une motivation de plus, pour le MTQ, pour pousser davantage la machine, et compléter au plus tôt le doublement de la route 175, dans ce qu’on appelle communément le Parc des Laurentides. La route 175, au kilomètre 168, soit juste au nord de l’intersection de la route 169, n’est pas encore doublée, et ne devrait l’être qu’en 2010; le cas échéant, les deux jeunes n’auraient probablement été victimes que d’une sortie de route, sans trop de conséquences. Mais ces deux automobilistes, tout comme ceux de la minifourgonnette, qui roulait vers le Saguenay, n’ont pas eu cette chance. Les quatre occupants de la minifourgonnette ont été blessés, et les deux jeunes, qui prenaient place dans la voiture, sont morts.
Ce sont de tels événements qui m’amènent à continuer à écrire ce blogue, et à faire des pressions sur le MTQ, malgré que j’ai bien peu de moyens, pour ce faire, afin de procéder au doublement de certaines autoroutes, au Québec, en plus de la route 175, parce que ces routes sont trop souvent le théâtre d’accidents tragiques.