J’écris ce billet en prêtant une oreille au débat francophone des chefs. Les partis ont installé leurs pancartes, et le même droit est accordé aux intervenants, qui se sont inscrits auprès d’Élection Canada. Ces intervenants ont le droit d’afficher, comme les partis politiques, et ce même s’ils ne présentent pas de candidat.
Or, jusqu’à maintenant, je n’ai vu les affiches que d’un seul intervenant, une organisation appelée les Sans chemise. Ils diffusent leur requête, à savoir d’améliorer les normes de l’assurance-emploi. Ce que je trouve drôle, c’est la façon dont ils s’y prennent pour passer leur message.
Sur l’affiche de gauche, on spécifie qu’un chômeur sur deux n’a pas accès aux prestations de l’assurance-emploi, et que cette situation doit changer. Sur celle de droite, on dit à Stephen Harper de ne pas même penser à changer l’assurance-emploi.
Si je décide de faire une campagne en disant une chose, et son contraire, en même temps, c’est comme ça que je veux le faire!
Richard,
Je pense que tu as mal interprété l’affiche de droite. Ce qui est écrit est ce que Stephen Harper dit.
C’est Stephen Harper qui dit « Penses-y même pas! » à la question qui est poser sur l’affiche.
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Je ne suis pas convaincu, Dominic.
Je crois que l’interprétation qu’a voulu donner les Sans chemise à leur affiche est de dire à Stephen Harper de ne même pas penser à diminuer l’accès à l’assurance-emploi, ou encore à en couper les budgets, choses que les libéraux ont déjà fait, dans le passé. Sauf qu’en utilisant le mot « changement », on peut le prendre de façon négative, comme le message que les Sans chemise veulent passer, mais aussi de façon positive, tel que moi, je le soulève.
Mais qu’on le prenne dans un sens comme dans l’autre, les Sans chemise, une coalition qui regroupe les organisations suivantes :
le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC)
la Confédération des syndicats nationaux (CSN)
la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
la Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)
ont atteint leur objectif, soit celui de se faire voir, et de faire parler d’eux.
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Ce n’est pas les sans chemises qu’ils devraient s’appeler c’est les sans génies. Ils ne sont quand même pas sans ressources pour se payer une telle campagne.
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On pourrait faire une parodie de l’image de droite en imaginant ceci: « Des changements au modèle québécois? Penses-y même pas! » 😉
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