Journal de Montréal: Le conflit fini, quelle sera la suite des choses?

La nouvelle est tombée en début de soirée; les lockoutés du Journal de Montréal, réunis au Palais des congrès de Montréal, ont accepté, dans une proportion de 64,1%, l’offre qui fut mise sur la table par le médiateur au dossier, Jean Poirier, mettant ainsi fin à un conflit qui durait depuis maintenant 25 mois.

C’est ce que rapporte cet article du site Les Affaires.com, qui cite La Presse Canadienne.  L’article ajoute quelques détails qui ont filtré pendant une pause, alors que la réunion se déroulait à huis clos.  L’équipe sera réduite de 253 à 63 personnes, dont 24 journalistes, le tout incluant les employés à temps partiel.  L’avenir du site web – et du journal imprimé – Rue Frontenac a aussi été évoqué, mais rien de précis a été divulgué, jusqu’à maintenant.

Il reste que je me pose des questions, en ce qui concerne la suite des choses.  Ceux et celles qui reprendront le travail se sentiront-ils les bienvenus, quand ils passeront à nouveau la porte du 4545, rue Frontenac, et rencontreront leurs ex-collègues, devenus cadres avant le conflit, ex-collègues qui ont tenu le fort pendant qu’eux étaient sur le trottoir?  Combien, parmi les lockoutés, vont-ils carrément quitter leur job, pour le principe de ne plus retourner au service de l’empire de PKP, qu’ils ont tellement décrié, et ce pour aller poursuivre leur carrière ailleurs qu’au sein de Québécor, comme l’a fait Fabrice de Pierrebourg, et ce bien avant la fin du conflit, en passant à La Presse?  Quant à Rue Frontenac, qui semble demeurer bien en vie, selon les commentaires lus sur Twitter, cette publication va-t-elle survivre longtemps, ou mourra-t-elle de sa belle mort, dans les semaines qui vont venir?

Reste que pour Yvon Deschamps, le mal est fait!

Déneigement à Anjou: Il n’y a pas d’arnaque, finalement

Dans un billet récent, j’indiquais que j’avais reçu un constat d’infraction, et que j’allais avoir le fin mot de l’histoire, en me rendant à la séance du conseil d’arrondissement.

C’est hier soir, le 3 février, qu’avait lieu ladite séance du conseil.  La période de questions des citoyens se déroule dès l’ouverture de la séance.  Je m’approche donc du microphone, et commence par féliciter le maire, pour sa récente nomination à l’exécutif de la ville de Montréal.  Par la suite, j’explique le problème du constat.  J’ai à peine le temps de commencer à expliquer que le maire m’interrompt, en me disant « N’en dites pas plus, il est évident qu’il y avait un problème.  On va s’en occuper. »

Dès la fin de la séance, j’ai suivi les recommandations du maire, et je suis allé voir le directeur général de l’arrondissement, qui a pris mes coordonnées, et m’a dit que j’aurais une réponse très bientôt, puisqu’il avait une réunion, dès le lendemain (aujourd’hui), avec les responsables du déneigement.  Bref, la chose s’est déroulé rondement, et toute l’affaire sera réglée à ma satisfaction.

Ceci représente la preuve que lorsque l’on prend le temps de s’occuper de ses affaires, on peut en sortir beaucoup de positif.