Catherine Dorion: Les “contradictions” s’accumulent

D’aucuns ont fait leur gorge chaude au sujet de la députée de Taschereau, la solidaire Catherine Dorion, lorsqu’ils ont su que celle qui comparait le 3e lien à une ligne de coke s’était portée acquéresse d’un véhicule utilitaire sport. Évidemment, ce n’est quand même pas un Hummer, mais ils disaient que le Subaru XV Crosstrek 2015 de la nouvelle députée n’était pas le plus économique de la catégorie.  Pour ma part, du moment où elle ne me fait pas personnellement payer ses factures d’essence,…

Reste que ce week-end, le journaliste Philippe Melbourne Dufour, dans la chronique Le sac de chips, du Journal de Montréal, nous apprend que la production des bottes Doc Martens, que madame Dorion semble apprécier particulièrement, en plus d’avoir été les préférées des postiers et des policiers, avant d’être les favorites des skinheads et des punks, ont vu leur production déplacée en Asie, en 2003, probablement dans le but de réduire les coûts.  Je veux bien croire qu’une collection est toujours fabriquée au Royaume-Uni, peut-on lire dans le même article, mais elle ne doit pas représenter un gros pourcentage des 3,2 millions de paires de Doc Martens vendues chaque année.

La question qui tue; les bottes de Catherine Dorion font-elles, ou non, partie de la collection “Made in U. K.”? On sait qu’une autre activiste, Laure Waridel, a combattu des géants comme Walmart parce qu’ils ont signé des contrats d’approvisionnement avec des compagnies de chaussures dont les usines étaient situées dans certains pays asiatiques, retournant les jeunes filles, qui travaillaient dans ces usines, au chômage, ou pire, les poussant à la prostitution, dans le but d’aider leurs familles à acheter le nécessaire pour survivre.

Mais bon.  Ce sera une contradiction de plus.

 

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2 réactions sur “Catherine Dorion: Les “contradictions” s’accumulent

  1. Médisance gratuite envers la madame… Perso, je ne suis pas QS mais attaquer par le biais d’une paire de botte et d’un véhicule qui sert à reconduire ses enfants à l’école sans considérer ce qu’elle a dite au sujet de la vie qui va trop vite ( Patrick Lagacé, LaPresse) ou qu’une autre journaliste de LaPresse la décrite autrement qu’un t-shirt et une paire de botte me semble au autre côté de la médaille important à considérer avant d’aller d’une opignon aussi mesquine.

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    • Ce n’est pas de la médisance, voyons! Nous avons tous nos petites contrariétés, dans la vie, elle comme nous tous. Loin de moi l’idée de déchirer ma chemise sur son cas. C’est juste un brin cocasse, c’est tout.

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