Biocarburants: Bel exemple de « ce qu’on ne voit pas »

Un article publié sur le site Canoë, signé par Virginie Roy, fait mention de résultats de recherches menées par des scientifiques américains sur les effets négatifs des biocarburants (éthanol, biodiésel) sur l’environnement.  Leurs conclusions portent sur les effets nets.  Par exemple, le fait de raser une forêt pour utiliser la terre afin de cultiver des céréales requises pour la fabrication de biocarburants fait en sorte que ladite forêt ne peut plus stocker de dioxyde de carbone, ce qui amène une « dette carbone » au lieu d’une amélioration du bilan environnemental.

Depuis le temps que je tente de convaincre les pro-environnement de considérer ce qu’on ne voit pas, en plus de ce qu’on voit, dans le calcul du bilan environnemental d’une opération, voilà des preuves supplémentaires de ce que j’avance depuis déjà longtemps.  Dans les faits, le rapport entre « ce qu’on voit » et « ce qu’on ne voit pas » est loin d’être une primeur.  Ce thème a fait l’objet d’un pamphlet de l’économiste français Frédéric Bastiat, qui rappelons-le, est décédé en 1850.  Évidemment, son pamphlet traitait surtout d’économie, mais le principe de « ce qu’on voit/ce qu’on ne voit pas » peut s’appliquer à vraiment n’importe quel domaine.  Dans le cas qui nous concerne ici, on s’aperçoit que finalement, les initiatives « écolo » sont plus nuisibles à l’environnement que le statu quo.

Aussi, la prochaine fois que vous écouterez – ou regarderez – Al Gore prêcher sur l’environnement, en vous disant que d’investir des milliards$ sur des protocoles foireux comme Kyoto est la meilleure chose à faire, et que ceux qui prétendent le contraire sont dans l’erreur, pensez-y!  Les environnementalistes aussi peuvent être… dans le champ!

Feux de freinage: Mea culpa…

J’écrivais quelque part que ce n’est pas parce que je recherche l’honnêteté politique – et l’honnêteté en général – que cela veut dire que je suis toujours parfait, et que je détiens forcément LA vérité.  En fait, je la cherche, elle aussi.  Et ce soir, elle m’a carrément sauté au visage!  Je vous raconte…

Dans un autre billet, je disais aux lecteurs qu’il ne faut pas négliger les feux de freinage, qu’il faut les vérifier régulièrement, etc.  Ce soir, j’ai une course à faire; je dois me rendre au bureau, à cause d’un truc que j’ai oublié.  En garant ma voiture près de la porte vitrée, je me rends bien compte qu’il manque quelque chose.  J’aligne alors la voiture afin que je puisse voir le reflet des feux de freinage dans la porte.  Et c’est là que la vérité m’a frappé en pleine gueule!  Les DEUX feux de freinage de ma bagnole étaient inopérants!  J’ai quand même eu de la chance; le troisième feu, celui situé au milieu de la voiture – dans le cas de la mienne, au bas de la lunette arrière – était toujours fonctionnel, parce que sinon, absolument rien ne pouvait indiquer mes intentions de m’arrêter.

Je sais, c’est un peu la honte…

Compte tenu de la situation, ainsi que du fait que j’avais vachement l’air du type qui déclare « Ne faites pas ce que je fais; faites ce que je dis! », j’ai donc ajouté une destination à mes courses, à savoir le magasin Canadian Tire le plus proche.  J’ai solutionné le problème dès mon arrivée à la maison, et ce à un coût franchement astronomique; 3,89$ plus les taxes.  Il m’est revenu de la monnaie sur un billet de 5$.  Si peu payé pour régler un problème de sécurité qui aurait pu me causer des torts beaucoup plus importants.

Le but n’est pas de vous taper sur les doigts en vous disant « Méchant conducteur, tu n’as pas vérifié tes feux! », mais bien de vérifier là, maintenant, afin d’être certains qu’ils fonctionnent.  Ce soir, j’ai dû faire « Mea culpa », mais maintenant, c’est réglé!  Ça ne prend que deux minutes à vérifier, et si besoin est, les pièces de rechange sont à la portée de toutes les bourses.  Alors allez-y, vous aussi; c’est votre voiture, donc c’est votre responsabilité.