Suite aux résultats désastreux des libéraux, lors de l’élection de mardi, Stéphane Dion se terre à Stornoway, la résidence du chef de l’opposition. Il serait, semble-t-il, en train de négocier une sortie honorable.
Selon ce que rapporte la Presse Canadienne, et la chaîne LCN, le chef du parti libéral s’adressera aux journalistes demain, afin de clarifier ses intentions, mais tout indique qu’il ne s’accrochera pas à son poste, malgré ses déclarations faites lors des derniers jours de la campagne électorale. La Presse canadienne a appris que l’entourage de Stéphane Dion souhaitait éviter une transition par intérim, comme ce fut le cas pour Paul Martin, alors que l’ancien ministre Bill Graham fut chef intérimaire pendant près de 11 mois. Le chef actuel souhaiterait, dit-on, quitter « dignement » son poste, ce qui pourrait se faire lors de l’annonce de l’élection du nouveau chef du PLC.
Dans les articles cités ici, ainsi que dans celui publié dans le Journal de Montréal d’hier, il n’est aucunement question de la dette de la course à la chefferie de Stéphane Dion. On sait qu’il traîne une dette, évaluée à environ 200,000$, conséquence de sa campagne vers l’atteinte du rôle qu’il devra bientôt quitter. Il fut question, parmi les rumeurs lues et entendues, ces derniers jours, qu’il tenterait de refiler cette dette au parti. Je vois mal comment celui-ci accepterait un tel cadeau empoisonné, puisque le parti libéral est déjà endetté jusqu’au cou, suite à la dernière campagne électorale, ainsi qu’aux frais des derniers congrès, dont celui qui a vu l’élection de Stéphane Dion à sa tête.
C’est clair qu’à la lumière des résultats de l’élection, Stéphane Dion doit quitter son poste de chef du parti libéral. Demain, on devrait avoir une idée plus claire sur la façon dont il entend le faire. Enfin, espérons-le.