La route 2 – (8) De Rivière-du-Loup à Saint-Louis-du-Ha!-Ha!

La dernière fois, nous faisions notre entrée à Rivière-du-Loup, là où la route de la Montagne devient la rue Fraser.

Tout juste après l’entrée, les lieux ont été réaménagés lors du passage de l’autoroute 20, puis encore plus récemment, puisque l’on retrouve un carrefour giratoire moderne.  Après le viaduc qui surplombe la 20, et le carrefour giratoire tout neuf, la route 132 actuelle devient le boulevard de l’Hôtel-de-Ville, alors que la rue Fraser, probablement l’ancienne route 2, se poursuit en prenant à gauche, 350 mètres après le carrefour giratoire.  Entre les bretelles de l’A-20 est et l’intersection, quelques maisons logent toujours le long de l’ancienne rue Fraser.  On parcourt ensuite environ 2,5 kilomètres sur la rue Fraser, puis la route 2 se continue à droite, sur la rue Lafontaine.  À 200 mètres de l’intersection de la rue Fraser, on croise la rue Beaubien (route 291 est) puis, à 250 mètres de là, la rue de l’Hôtel-de-ville (route 132, et route 291 ouest).  À partir de là, la rue Lafontaine prend un parcours sinueux, question de suivre, de plus ou moins loin, la rive ouest de la rivière du Loup.  Après 360 mètres, la rue Lafontaine devient à sens unique vers le sud, la circulation vers le nord empruntant la rue Amyot.  Je ne suis vraiment pas certain que c’était comme ça en 1950, mais bon!  À 140 mètres de la rue Amyot, la rue Lafontaine rejoint la rue Joly, dont elle prend l’axe.  La route 2 se poursuit en ligne presque droite sur environ 500 mètres avant de bifurquer à gauche, sur la rue Saint-Magloire, et rejoindre l’axe de la rue Amyot, 200 mètres plus loin, à la hauteur de la rue Saint-Elzéar.  À nouveau à double sens, la rue Saint-Magloire passe ensuite sous un pont ferroviaire, et longe la rivière sur un peu plus de 100 mètres, avant de la traverser via un pont que l’on emprunte suite à une courbe à 90 degrés.  Tout juste de l’autre côté du pont, on bifurque à nouveau, à droite, cette fois, sur la rue Témiscouata, qui longe la rivière du côté est.  Nous sommes dans le quartier Saint-Ludger.

Au bout d’un kilomètre, la rue Témiscouata s’éloigne de la rivière, et adopte, après quelques courbes légères, une ligne pratiquement droite, puis rejoint le tout nouveau boulevard Industriel (route 191), qui n’était définitivement pas là en 1950.  1,2 kilomètre plus loin, à la croisée de l’entrée d’une usine, et d’un chemin agricole, la rue Témiscouata devient le chemin Rivière-Verte.  Après deux autres kilomètres, on arrive au 1er Rang Ouest, puis au 1er Rang Est, les deux étant décalés d’environ 60 mètres.  À 1,1 kilomètres de là, on atteint la rue Principale de Rivière-Verte, et 600 mètres plus loin, c’est le 2e Rang Est.  On parcourt 100 mètres de plus, et on entre dans une courbe plutôt serrée, puis on retombe à nouveau en ligne droite, pour un bout, puis on tourne à nouveau, cette fois vers l’intersection de la route 185 actuelle.  La route 2 suivra l’actuelle route 185, à quelques exceptions près, à savoir quelques corrections de courbes, sur 11,3 kilomètres, puis s’en séparera pour emprunter un chemin qui s’appelle aujourd’hui tout simplement l’Ancienne route 2, et ce sur 2,4 kilomètres.  On tournera ensuite à droite, sur le chemin Taché Ouest, que l’on suivra sur un kilomètre et demi, avant de retourner à l’actuelle route 185.  Sur les photos de Google Earth, dont la résolution n’est pourtant pas la meilleure, on peut voir les anciennes courbes qui furent remplacées par des intersections à angle droit.

Après un autre 2,3 kilomètres sur l’actuelle route 185, la route 2 emprunte le chemin de Couturier, une route sinueuse, sur 3,5 kilomètres, puis prend à gauche sur la rue Principale Ouest, dans ce qui fut autrefois le village de Couturier, qui aujourd’hui n’est plus qu’un lieu-dit.  Après 6,6 kilomètres, le chemin devient la rue Principale du village de Saint-Honoré-de-Témiscouata.  760 mètres plus loin, nous sommes au coeur du village; à gauche, c’est la rue de la Gare, et à droite, la rue de l’Église (les deux forment la route 291).  Soit dit en passant, nous pouvons enfin cesser de respirer la poussière; la route 2, entre Rivière-du-Loup et Saint-Honoré était, selon ma carte de 1950, en gravier!  Puis à 1,6 kilomètres de là, à la hauteur de la route Perreault, la route 2 devient la rue Principale Est, sur 5,1 kilomètres, avant de rejoindre à nouveau l’actuelle route 185.  À 1,9 kilomètres de l’intersection, un réaménagement de la route 2 fait qu’une partie de son ancienne emprise est devenue une section du rang Vauban, puis 3,4 kilomètres plus loin, la route 2 se détache de l’actuelle route 185 pour suivre le chemin de la Savane.  Nous parcourons 2,3 kilomètres avant d’atteindre la rue Commerciale, dont la petite rue Tardif représente l’ancienne courbe.  Après 1,5 kilomètre, nous arrivons à la rue Raymond, qui correspond au coeur du village de Saint-Louis-du-Ha!-Ha!

Champlain: Pendant qu’on jase,…

Tout le monde sait, maintenant, que la circulation entre Montréal et la rive-sud, via le pont Champlain, est perturbée par la fermeture d’une voie en direction est (devrait-on plutôt dire en direction sud?), causée par une fissure dans une poutre de rive.  Et bien entendu, comme le souligne André Pratte, ce matin, dans La Presse, notre bon gouvernement péquiste se plaint de l’inaction du gouvernement fédéral.

S’il est vrai que le pont Champlain est bel et bien un pont fédéral, qu’est-ce qui a empêché Québec de faire cavalier seul, et de construire un nouveau pont, entre Montréal et la rive-sud, jusqu’à maintenant?  Le fait qu’il doive passer au-dessus de la voie maritime?  Le nouveau pont de l’autoroute 30, à Beauharnois, passe au-dessus de celle-ci, il est gigantesque,… et n’est pas fédéral!  Bref, pendant que Québec harcèle Ottawa avec Champlain, il aurait pu en profiter pour faire les plans d’une autre traversée.  Et les axes ne manquent pas; les anciennes cours Turcot sont libres, et l’emprise de l’autoroute 6, morte-née, aussi!  Pourquoi ne pas en profiter pour faire un nouveau pont – ou un tunnel – entre ces deux points?  Le boulevard Taschereau se termine sur un terrain vague, juste au nord de la route 132; on pourrait y partir un tunnel qui aboutirait sur Pie-IX!

Évidemment, toute nouvelle construction entraînerait sa part de dérangements, je suis le premier à l’admettre!  Mais d’une part, il faut aussi admettre qu’un jour ou l’autre, le réseau routier actuel allait devenir saturé (nous y sommes déjà depuis longtemps!), et qu’il fallait prévoir des solutions, ce que personne n’a fait; pour l’heure, on n’a pas encore complété le plan de transports des années 1960!  Ce qui nous amène à constater que d’autre part; le problème de circulation à Montréal ne date pas de la semaine dernière!  Donc, ce n’est pas une surprise!  J’ai lancé ce blogue en 2007, et même avant, je parlais déjà de l’urgence d’agir!  Bon, je sais que je n’ai pas le lectorat de La Presse, mais quand même!  Si l’on se donne la peine de regarder tout ce qui s’est écrit dans les médias, et toutes les études faites sur la circulation entre Montréal et la rive-sud, y compris le rapport Nicolet, publié il y a dix ans, il est clair que les infrastructures actuelles sont insuffisantes.

Aussi, pendant qu’on jase, le pont Champlain, comme toutes les autres infrastructures routières du grand Montréal, se désagrège, petit à petit.  La durée de vie utile de celles-ci est déjà atteinte, et on tente, à grands coûts, de les faire survivre encore, et encore.  La survie du pont Champlain coûte, à elle seule, plus ou moins le même prix qu’une construction neuve; ce n’est pas peu dire!  Une infrastructure routière, c’est comme une maison, comme une voiture, ou comme presque toute autre chose; il y a un temps pour réparer, et un temps pour remplacer!  Dans le cas de Champlain, le temps de remplacer est arrivé depuis une dizaine d’années déjà!  J’ai déjà dit ce que je voyais, à la place de Champlain; un pont, pas un tunnel!  Cinq voies par direction, plus deux autres pour les transports en commun.  Si on y fait passer des trains, qu’ils soient conventionnels, pas des SLR!  Des rails affleurants, question de permettre le passage des autobus et des taxis entre les trains.

Puisqu’on en parle, je dirai aux “enverdeurs”, qui préféreraient voir des trains partout, que d’une part, le véhicule individuel est là pour rester, et que d’autre part, comme les ruelles ne sont pas pourvues de rails, l’approvisionnement des commerces, tant locaux que régionaux, devra se faire par camion.  Aussi, il faudra des routes, qu’ils le veuillent ou non.  Maintenant que ce point est clarifié, il est temps de passer aux actes!  Car si l’on ne fait que jaser, il viendra un moment où la circulation entre Montréal et la rive-sud se fera… à la nage!

La route 2 – (7) De La Pocatière à Rivière-du-Loup

Lors de la dernière pause, nous entrions à La Pocatière.

À moins de 2 kilomètres de la route Jeffrey, un accès direct à l’autoroute 20, puis, à 800 mètres de là, à l’ombre de l’usine de produits ferroviaires de Bombardier, l’intersection de la route 2A (route 230), véritable voie parallèle à la route 2 (route 132), qui conduit à Saint-Pacôme, et à Saint-Pascal, alors que nous continuerons le long du fleuve, en suivant l’avenue Industrielle.  Après 2,3 kilomètres, l’avenue Industrielle devient l’avenue de la Grande-Anse, à la hauteur de la 2e Rue, aussi appelée rue Guimond, qui devient pour sa part la route du Quai.  La route 2 contourne le centre-ville de La Pocatière par le nord; l’avenue de la Grande-Anse est à peu près droite comme une flèche, sur 2,3 kilomètres, décrit une courbe vers la gauche, juste après la route Daniel, puis redevient droite sur environ 3,8 kilomètres, soit jusque de l’autre côté de l’autoroute 20, qu’elle traverse de nouveau, puis, après la petite courbe, à l’intersection du chemin du Sud-de-la-Rivière, la route 2 entre dans un méandre de la rivière Ouelle, pour en sortir près d’un kilomètre plus loin, à la hauteur du petit village du même nom.

800 mètres plus loin, à la fin d’une grande courbe, la rue Landry rappelle que la route 2 montrait une courbe beaucoup plus serrée, auparavant.  Après les 400 mètres de la rue Landry, la route 2 redevient une plaine agricole, sur 2 kilomètres, jusqu’au chemin de la Petite-Anse, qui relie le bord du fleuve, puis 7,3 kilomètres plus loin, nous traversons le petit village de Saint-Denis, marqué par l’intersection de la route de la Grève (route 287 vers le sud), ainsi que par l’église, bien sûr.  À environ 110 mètres de l’intersection, on croise la rue de la Beurrerie, seule autre rue du village.  À 5 kilomètres du village, on croise la route de la Haute-Ville, vers le sud, qui mène au rang du même nom, et au chemin de l’Embarras, deux routes typiquement agricoles.  500 mètres plus loin, également vers le sud, on voit le rang du Cap, à ne pas confondre avec la route du Cap, qui prenait à gauche à environ 1,5 kilomètre du village de St-Denis.  À 1,6 kilomètres de là, on aperçoit l’avenue Leblanc, et le fleuve, que l’on rapproche à nouveau, le tout annonçant l’entrée dans une des perles de la région, soit le village de Kamouraska.

Après l’avenue Leblanc, on parcourt 600 mètres, et on voit la côte Laplante, à gauche, qui mène encore à l’avenue Leblanc.  Vous aurez deviné que la route 2 (route 132), qui porte le nom d’avenue Morel, passe en-haut de la côte, et que l’avenue Leblanc la suit, en parallèle, environ trois mètres plus bas, dénivellation qui s’amoindrit à mesure que l’on roule vers l’est.  À quelque 250 mètres de là se trouve, à droite, la route Lauzier, qui mène au rang du Cap, que l’on a croisé plus tôt, ainsi qu’à la route Jean-Dionne, qui conduit au chemin des Quatorze-Arpents.  Puis, à un peu plus de 400 mètres, la côte Lemesurier, autre bout de chemin qui rattache la route 2 (route 132) à l’avenue Leblanc, se pointe à votre gauche.  Un autre 400 mètres vous mènera à la rue du Palais, à droite, possible ancienne courbe de la route 2, et première d’une succession d’intersections; la rue du Quai, à 50 mètres à gauche, l’autre bout de la rue du Palais, 20 mètres plus loin à droite, puis trois autres rues à gauche, les rues Leclerc (50 mètres), Deschènes (140 mètres), et Massé (110 mètres).  90 mètres plus loin, à votre droite, se dresse l’église du village.  On négocie une courbe à droite, derrière l’église, qui nous amène à la rue Saint-Louis (à gauche, à 140 mètres), puis, 130 mètres plus loin, la route de Kamouraska, qui mène au village de Saint-Pascal, est à votre droite.

À 350 mètres de la route de Kamouraska, se trouve à gauche la route du Cap-Taché, qui conduit à quelques résidences qui longent le fleuve, alors que la route 2 (route 132) traverse à nouveau une plaine agricole.  750 mètres après la route du Cap-Taché, on traverse le pont de la rivière aux Perles, et à 1,2 kilomètres du pont, la route Lapointe se dresse à votre droite; elle donne accès au rang des Côté, et au rang du Petit-Village.  On fait ensuite 2,6 kilomètres pour atteindre la route de la Grève, puis un autre 700 mètres pour arriver à la rue Principale du village de Saint-Germain.  Après environ 3 kilomètres et demi, on se rapproche à nouveau du fleuve, mais il faudra parcourir 6,3 kilomètres de plus pour atteindre la première route menant à celui-ci, soit la route de l’Îlet.  Environ 450 mètres plus loin, vous verrez la route 2A (route de la Station), qui conduit à Saint-André-Station, puis à Saint-Joseph-de-Kamouraska.  Nous sommes dans le village de Saint-André.

À un demi-kilomètre de l’intersection, vous verrez le petit bout de rue qui conduit à l’église, puis, 450 mètres plus loin, la rue du Nord longe le fleuve.  Cette rue se rattache à nouveau à la rue Principale à environ 400 mètres de là.  300 mètres plus loin, nous sommes sortis du village.  On parcourt un kilomètre et demi pour arriver à la route Emmanuel, qui donne accès aux terres, et s’arrête à l’autoroute 20.  Nous entrons ensuite dans les terres, question de contourner une colline par le sud.  À 400 mètres de la route Emmanuel, une courbe de la route 2 (route 132), qui porte toujours le vocable de rue Principale, fut rénovée; on ne semble pas avoir donné de nom à l’ancienne section.  À 1,6 kilomètres de là, vous verrez à votre gauche la route Beaulieu, qui relie quelques terres basses, près du fleuve.  Près d’un kilomètre et demi plus loin, on arrive à la route 51 (route 289), qui était en gravier, en 1950, et qui conduit entre autres à Saint-Alexandre-de-Kamouraska, Escourt (Pohénégamook), et à la frontière américaine.  Depuis l’intersection de la route 51 (route 289), la route 2 (route 132) porte le nom de route de la Montagne, mais à 4,2 kilomètres de là, je soupçonne la route 2 de quitter l’actuelle route 132, et de plutôt suivre la route du Fleuve.  À 3,7 kilomètres de l’intersection, la route du Fleuve voit à sa droite la côte de l’Église, puis l’église elle-même, à gauche, environ 60 mètres plus loin.  Nous sommes au coeur de Notre-Dame-du-Portage.

À 3,2 kilomètres de l’église, la route 2 se raccorde à l’actuelle route 132, mais l’alignement de la vieille route 2, désormais abandonné, demeure plus ou moins visible, selon les endroits, sur pas moins de 600 mètres.  Environ 900 mètres plus loin, vous passez devant le Club de golf Rivière-du-Loup, et au bout d’un autre 900 mètres, la route de la Montagne devient la rue Fraser; nous sommes à Rivière-du-Loup.