Le site de nouvelles LCN nous apprend qu’une marche a eu lieu ce samedi dans le quartier Saint-Michel, à Montréal, pour dénoncer l’utilisation du pistolet à impulsion électrique, communément appelé Taser Gun. La marche, qui regroupait une soixantaine de personnes, dénonçait la mort de Quilem Registre, un haïtien de 38 ans qui fut maîtrisé par les policiers du SPVM après avoir reçu six décharges de Taser, mais qui est décédé quatre jours après son arrestation.
Encore une fois, on se retrouve avec le même problème sur les bras. On veut une société plus sécuritaire, mais on veut empêcher les policiers d’utiliser quelque outil que ce soit afin de maîtriser les individus qu’ils doivent intercepter. Que ce soit la matraque, le bâton télescopique, le poivre de Cayenne, et maintenant le Taser Gun, dès qu’un policier se sert d’un instrument quelconque, et encore plus s’il s’agit de son arme de service, pour maîtriser un individu, on crie à la violence policière. Par contre, si les policiers tardent à arrêter un individu considéré comme dangereux, on gueule qu’ils ne font pas leur travail. Il faudrait peut-être se brancher, à la fin.
À chaque fois que cela se produit, les manifestants en viennent presque à élever la « victime » en héros – ou en martyr, alors qu’avant les événements, le même individu accumulait lui-même les victimes dans son entourage, puisqu’il était peut-être le pire malfrat du quartier. Est-il nécessaire d’ajouter que depuis des décennies, la communauté haïtienne en général est plutôt « vite sur le piton » quand il est question de dénoncer la violence policière, et/ou de se dire victime de celle-ci.
J’en viens à croire qu’il faille revenir à la base, en ce qui a trait aux comportement des policiers quand vient le temps de maîtriser un individu qui affiche une résistance déraisonnable. Il faudrait que les gens comprennent que la force policière n’est pas un comité de négociation, mais bien une force d’intervention qui a le devoir d’agir quand les choses tournent mal, et que les policiers ont la formation requise pour utiliser la force nécessaire quand le besoin s’en fait sentir. Avec une balle de révolver dans le genou, un bandit court pas mal moins vite, la plupart du temps. Et si l’on ne donne rien d’autre aux policiers que leur arme de service, et ce bien sûr après avoir fait une vaste campagne d’information afin que les gens savent à quoi s’en tenir, les malfrats seraient bien obligés d’admettre qu’ils ont couru après le trouble, au moment où ils se pointeraient à l’hôpital avec un genou esquinté. Quant aux membres de la communauté, s’ils se croit meilleurs que les policiers quand vient le temps de maîtriser un individu, eh bien qu’ils le maîtrisent eux-mêmes, et qu’ils nous montrent de quoi ils sont capables!
Les policiers sont des êtres humains, ni plus, ni moins. Si l’on persiste à croire que ceux-ci sont capables de maîtriser n’importe quel individu – même le plus dangereux – sans entrer en contact avec lui de quelque façon que ce soit, c’est que l’on prend les policiers pour ce qu’ils ne sont pas. Le simple fait qu’ils portent un uniforme sur lequel il est écrit « POLICE » n’amènent pas les criminels à jeter leur arme automatiquement, ou encore à se laisser emmener au poste sans aucune résistance. Parlez-en aux activistes. Pour arrêter les suspects, les policiers doivent d’abord les maîtriser, et pour ce faire, ils utilisent divers instruments afin de leur infliger le moins de blessures physiques possible. Mais à chaque fois que les policiers utilisent un nouvel objet, ou un nouveau produit, qui leur épargne l’utilisation de leur arme de service, les manifestants se soulèvent.
Je crois qu’il faut laisser les policiers faire le travail pour lequel on les paie, c’est à dire de maintenir l’ordre et la sécurité des individus, et des biens, dans notre société. Il faut aussi les laisser utiliser la meilleure façon d’y parvenir, compte tenu des circonstances de chaque situation à laquelle les policiers doivent faire face.
Ça prendrais aux policiers le fameux bâton qui fait vomir comme dans le film avec Tom Cruise, Minority Report. Et même avec cette arme, je verrais très bien les activistes blâmer les policiers de favoriser la propagation de la boulimie. Pourquoi? Eh bien, certains boulimique irait délibérément agresser les policiers dans le but non-avoué de se faire maigrir. Un ti-coup de bâton vomissant et HOP, un haut le coeur garantie…
Faudrait envoyer un thérapeutes freudien sur le site, je suis certain que ça fonctionnerait plus mieux…
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Tu dois être un flic, j’espère pour toi qu’aucun de tes enfants ou membre de ta famille subi ce qu’a du subir cette famille. Tout être humain a droit à être juger, mais les policiers ce pense juge et exécutant. Et en passant as-tu essayé le taser gun sur toi, pas une decharge mais 6 et tu me donneras des nouvelles.
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Bienvenue sur le blogue de Richard3, Maryse, et merci pour ton commentaire.
Eh bien non, je ne suis pas flic.
Le problème, dans notre société, est qu’aussitôt que les forces de l’ordre tentent de trouver un nouvel outil qui leur permettra de maîtriser un individu récalcitrant, il s’agit que l’opération tourne mal à quelques reprises pour que l’on exige le retrait immédiat du nouvel outil.
La question n’est pas de savoir si les policiers sont juges et exécutants. Dans leur définition de tâches, ils doivent d’abord maîtriser un individu pour l’amener devant la cour afin qu’il soit jugé. Dans la très grande majorité des cas, les individus arrêtés par les policiers n’ont pas à être maîtrisés par ceux-ci, et se rendent sans résistance aucune. Par contre, ce sont les autres, l’infime minorité, ceux qui refusent de se rendre, et qui font la vie dure aux policiers, qui causent le problème.
Ces individus sont dangereux envers les policiers, mais aussi envers eux-mêmes et/ou envers le public, et les policiers doivent forcément les maîtriser avant de les amener à la cour. C’est à ce moment qu’ils utilisent ces nouveaux outils, mais parfois, pour prendre l’exemple du Taser, une première décharge n’est pas suffisante, alors un agent en tire une deuxième, et ça se poursuit jusqu’à ce que l’on parvienne finalement à maîtriser l’individu. Évidemment, l’individu mis aux arrêts, dans sa résistance, se permettra souvent de narguer les policiers à fond la caisse, et malgré qu’ils aient le devoir de garder leur calme, ils ne sont que des êtres humains, eux aussi, et peuvent perdre patience. C’est dans ces moments-là que certains excès peuvent survenir.
Observes bien les cas d’abus du Taser, et dis-moi ce que faisaient les individus quand les policiers leur demandaient de se rendre. Tu constateras sûrement que ces individus ne se rendaient pas tout simplement, sans résistance. Ils résistaient à fond la caisse. Et que devraient faire les policiers, dans ces moments-là, les laisser aller? Dans les livres, dans les théories, et aussi dans les séries policières, à la télé, il suffit que les policiers pointent leur arme de service en criant « Police » pour que l’individu cesse toute résistance, mais dans les faits, ce n’est pas toujours comme ça, malheureusement.
Lorsque survient des événements malheureux, on s’empresse d’élever l’individu au rang de « victime des méchants policiers ». Le risque de procéder de la sorte est une démobilisation des policiers, qui n’interviendront qu’en tout dernier recours, afin d’être certain de ne pas se faire reprocher une opération qui tournerait mal. C’est ainsi qu’un collègue de travail, qui s’est fait voler sa radio, dans sa voiture, pourtant garée dans un garage commun, sur la rive-sud, s’est fait dire par les policiers que la prochaine fois, il devrait laisser sa voiture avec les vitres ouvertes dans le garage, afin d’éviter au moins le bris des vitres. Faudra-t-il qu’il démonte la radio et qu’il la mette sur le capot de sa voiture, pour faciliter la job du voleur, un coup parti? J’ai eu moi-même à faire affaire avec les policiers du SPVM, en 2006, lors qu’un ou des individus ont défoncé la porte du compartiment cargo de mon camion de livraison. Ils ne se sont même pas déplacés; j’ai dû me rendre au poste, et remplir moi-même le rapport. Je suis passé bien près de demander aux agents si je devais arrêter l’individu tout seul.
Les policiers sont supposés être là pour maintenir l’ordre et la paix sur les territoires qui leurs sont assignés. Mais que faire s’ils ne peuvent pas accomplir leurs tâches? Pour l’instant, le Taser semblait être l’outil idéal pour maîtriser un individu. Évidemment, personne n’a eu besoin d’être volontaire pour plusieurs décharges; les tests effectués démontraient que normalement, une seule décharge était bien suffisante. Mais l’expérience dans des conditions réelles ont démontré qu’il fallait plusieurs décharges pour vraiment maîtriser certains individus, et que ces décharges à répétition pouvaient se révéler mortelles, dans certains cas.
Alors je te pose la question suivante; si l’on retire le Taser de l’arsenal policier, devrait-on autoriser les policiers à utiliser leur arme de service pour maîtriser un individu récalcitrant? Et si la réponse est non, quelle tactique devraient-ils utiliser?
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Té conne en criss
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Vous dissez quoi encore! regarde le rapport du coroner et donne moi des nouvelles RICHARD
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J’aimerais, Maryse, que tu me donnes un lien internet vers ce rapport, afin que je puisse le lire au complet, et non pas connaître seulement les lignes les plus dévastatrices, celles qui font vendre les journaux. De mon côté, je suis allé lire le communiqué de presse, sur le site web du bureau du coroner, et je n’y vois rien qui me fasse changer d’idée.
Il y a une phrase, dans ce communiqué de presse, qui est sans équivoque, à mes yeux, et c’est la suivante:
« S’appuyant sur le rapport d’autopsie et l’opinion des médecins traitants, la coroner conclut que même si l’utilisation du pistolet Taser par les policiers ne peut être considérée comme la cause médicale du décès de M. Registre, le fait qu’il ait, dans un contexte d’agitation et d’intoxication (alcool et cocaïne), reçu plusieurs décharges électriques y a possiblement contribué. »
Je voudrais attirer ton attention sur le mot « possiblement ». Or, dans une enquête policière, lorsque un individu est « possiblement » suspect, le procureur général, ou son substitut, ne portent pas d’accusation, puisqu’il n’y a pas suffisamment d’éléments de preuve pour aller de l’avant, et accuser formellement la personne. La mort de Quilem Registre n’est donc pas uniquement due à l’utilisation du Taser.
Il était intoxiqué, et était agité au point que les policiers ont parlé d’hystérie. Le commuiqué dit également que « M. Registre est décédé d’une nécrose du foie, de l’intestin grêle et du colon à l’Hôpital du Sacré-Cœur (HSC) quelques jours après son arrestation survenue dans un contexte de délirium agité et d’intoxication à la cocaïne. »
C’est pour cela que j’aimerais mettre la main sur le rapport complet, afin de vraiment pouvoir le connaître dans son intégralité.
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Moi, j’ai le rapport au complet. Et crois moi la quantité d’alcool et de drogue est tellement minime que meme l’autopsie ne pouvait quantifier la drogue dans le sang et pour l’alcool on dit 30mg/ml c’est peu. Pour avoir une copie simplement faire la demande au coût de 10$.
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Premièrement, je ne paierai pas 10$ pour l’obtenir.
Deuxièmement, si le niveau d’intoxication était si bas, pourrais-tu m’expliquer d’où vient le « contexte de délirium agité » dont il est mention, dans le communiqué de presse du Bureau du coroner? On doit sûrement en parler plus en détails, dans le rapport.
D’un autre côté, l’une des recommandations de la coroner est de capter sur vidéo les cas d’utilisation du pistolet Taser. Le fabricant de ces pistolets vient d’ailleurs de sortir un modèle muni d’une caméra vidéo intégrée. Je suppose que d’autres cas d’utilisation ont probablement mené à des résultats semblables.
Quoi qu’il en soit, si Quilem Registre n’avait pas résisté à son arrestation, il pourrait toujours en parler, aujourd’hui. Mais ce n’est pas le cas, malheureusement. Il y a une culture, depuis quelques années, qui a monté en force, et c’est celle de résister à toute forme d’interception policière. Il faudrait bien prendre en compte que dans notre société, il n’est pas nécessaire de résister, puisque si l’on croit être victime d’une arrestation injustifiée, on peut contester l’arrestation, autant devant les tribunaux, qu’en déontologie policière. Le fait de résister, par contre, amène les policiers à justifier l’utilisation de divers moyens pour maîtriser l’individu, que ce soit la force physique, la « matraque », le Taser, le poivre de Cayenne, ou l’arme de service. La résistance peut également transformer une simple interception de routine en une rixe, où les esprits risquent de s’échauffer, et des décisions doivent se prendre rapidement. Et dans un cas comme dans l’autre, les conséquences risquent de devenir beaucoup plus dramatiques. Parlez-en aux Villanueva.
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OK,
Est-ce que vous savez ce que veut dire le mot «Délirium Agité» lorsqu’on est en hypoglycémie, on peut avoir le symptôme du «Délirium Agité» et plusieurs autre cause peut amener un individu à cet état et M. Registre était en hypoglycémie. M. Registre avait plustôt besoin de soins. Et la plus part du temps les personnes atteints de ce symptôme ne réagit pas comme toi et moi lors d’un interception. Je vous suggère de bien lire et comprendre les causes à effet. Selon moi les policiers étaient simplement des ignorants et qu’ils avaient un arme à la porté de la main et l’on utilisé.
Les policiers de Montréal croient qu’ils sont juges et exécutants. La tendance commence à changer, et pourquoi, la SPVM, la fraternité et le Ministre ne veulent pas commenté l’affaire. Ils savent, que les policiers ont eu tort et eux égarlement ne voulaient pas rencontre la coroner. En tout cas, il y a anguille sous roche. À SUIVRE ….
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et pour l’alcool on dit 30mg/ml c’est peu
Madame vous dites n’importe quoi
0.8mg/ml = limite légale pour conduire au Canada
3mg/ml = risque de coma éthylique élevé
5mg/ml = mort fortement probable
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Et j’ajouterai que c’est bien facile de lire un rapport bien tranquillement dans son salon comparativement à faire face à un fou furieux complètement hors contrôle.
Vous devriez plutôt vous dire « Oh mon Dieu, il devait résister pas à peu près pour que ça nécessite six décharges, une chance que c’était pas moi qui était pognée pour me battre avec! » En tout cas, c’est ce que moi je me dis!
Mais vous préférez jeter le blâme sur les policiers. Visiblement vous n’avez aucune idée de ce à quoi peut ressembler une personne en crise qui ne ressent pas la douleur et qui est prête à tout casser sur son passage, y compris votre figure!
Vous voudriez qu’ils réagissent comment les policiers? En lui faisant une injection de calmant? D’abord faudrait qu’il arrête de s’agiter, et ensuite c’est un acte médical que seul un médecin peut autoriser.
Vous auriez fait quoi vous?
– un citoyen 100% du côté de la police
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Encore moi…
Vous avez payé 10$ pour le rapport… si ça vous intéresse tant que ça allez donc au Palais de Justice pour consulter le registre de ses antécédants criminels pour compléter votre enquête!
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@ Maryse:
Ma propre mère est diabétique, et je l’ai déjà vu en état de crise. C’est drôle, mais rien, dans son comportement, ne ressemblait à de l’hystérie, ni ne me donnait l’envie de la maîtriser absolument. Tout ce que j’ai eu à faire, ce fut de la protéger contre ses propres gestes, afin d’éviter qu’elle se blesse. Le tout n’a duré que quelques secondes.
Le communiqué de presse, du Bureau du coroner, indique que « Le 14 octobre 2007, deux patrouilleurs du Centre opérationnel du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) tentent d’intercepter M. Registre qui vient d’omettre de faire un arrêt obligatoire au coin de la rue Jean Rivard et de la 24ème Avenue. M. Registre, qui cherche à fuir, accroche deux voitures stationnées, puis en percute une autre de plein fouet. Il est alors hystérique, selon les policiers, et refuse de collaborer.« . Le rapport d’autopsie, puisque vous l’avez en main, fait-il mention, plus en détails, des événements entre le moment où les policiers ont tenté de l’intercepter, et le moment où Quilem Registre était à portée de Taser?
Autre détail; puisque vous semblez vous y connaître en hypoglycémie, dites-moi donc, si Quilem Registre était effectivement hypoglycémique, courait-il à sa propre perte, en consommant alcool et cocaïne, et ce quelles que soient les doses qu’il a consommé?
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Si vous vouliez plus de detail sur le rapport allez voir les jounalistes ou payer 10$. J’ai pas plus a dire.
Sur ce, je suis de tres pres tout ce saga.
Pour alcoolique:
C’était 30mg/100ml
Deux questions avant de partir
– Pourquoi les policiers ont oublier de dire qu’ils l’avaint utiliser le Taser Gun sur M. Registre aux médecins?
– Pourquoi la SPVM a dit à M. Claude Poirier de ne pas se meler de cette à faire que c’était juste une interception comme tout les autres?
– J’ai égarlement apris par une source sure que le policier B. avant était harceler la copine de M. Registre pour la rencontrer dans un petit café, Pourquoi? Sachant que la copine en question avait tout entendu lorsqu’elle avait téléphoner sur son cellulaire?
FIN.
J’attends vous explication.
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Je croyais que vous seriez de bonne foi, Maryse. Maintenant, le doute s’est installé; je suis de moins en moins convaincu que vous ayez en main le rapport de la coroner Catherine Rudel-Tessier. Quant aux journalistes, ils ne vont dévoiler que des trucs qui feront vendre de la copie.
Quant à vos questions,…
Q.- Pourquoi les policiers ont oublier de dire qu’ils l’avaint utiliser le Taser Gun sur M. Registre aux médecins?
R.- Je n’en ai aucune idée, et vous?
Q.- Pourquoi la SPVM a dit à M. Claude Poirier de ne pas se meler de cette à faire que c’était juste une interception comme tout les autres?
R.- Je n’en ai aucune idée, et vous?
Q.- J’ai égarlement apris par une source sure que le policier B. avant était harceler la copine de M. Registre pour la rencontrer dans un petit café, Pourquoi? Sachant que la copine en question avait tout entendu lorsqu’elle avait téléphoner sur son cellulaire?
R.- Si votre source sûre sait quelque chose de précis, qui pourrait incriminer les policiers, dans cette affaire, qu’attend-elle, cette source, pour porter plainte contre eux, que ce soit devant les tribunaux, ou encore en déontologie policière? Ce n’est pas à moi qu’il faut se plaindre, Maryse.
Toujours est-il que jusqu’à maintenant, rien de ce que vous m’avez apporté comme renseignements, et ce depuis le début, ne m’amène à changer une seule phrase de mon billet. L’opinion que j’exprimais, le 15 décembre 2007, tient toujours.
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AS-TU LU LE TEXTE Richard3??
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Avant même de commencer ma lecture, je dois avouer que demander au COBP d’être objectif dans son analyse du rapport du coroner, dans l’affaire Quilem Registre, c’est comme confier la surveillance des poules à un renard.
Je vais lire, Maryse, et je vous tiendrai au courant.
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Je viens de compléter la lecture du texte que vous m’avez envoyé, Maryse. Et de mon côté, j’en viens à une autre conclusion.
Au cours de ma vie, Maryse, je fus intercepté de nombreuses fois par la police, que ce soit pour des affaires d’arrêt obligatoire non-effectué, de vitesse excessive, etc. Mais jamais, et je souligne le mot « jamais », les policiers n’ont eu à faire usage de quelque arme que ce soit, pas même la force physique. Pourquoi? Parce que je n’ai offert aucune résistance.
Le problème, avec le cas de Quilem Registre, tout comme dans celui de Fredy Villanueva, plus récemment, et dans ceux des individus nommés en référence dans l’article (Castagnetta, Barnabé, etc.), se situe justement à ce niveau, à savoir celui de la résistance à une interception.
J’aimerais que vous me disiez sincèrement, Maryse, pourquoi un individu, suffisamment censé pour avoir le droit de conduire un véhicule, devrait-il résister à une interception policière, s’il n’a rien à se reprocher? N’est-ce pas là une question raisonnable? Si, au lieu de démarrer, et d’accrocher deux voitures stationnées, avant d’en frapper une autre de plein fouet, au point d’activer les coussins gonflables, Quilem Registre avait obtempéré sans résister, RIEN, mais alors RIEN de tout cela ne serait survenu.
C’est toujours facile, bien assis derrière un écran d’ordinateur, de dire, après coup, que les policiers « torturent et tuent » de pauvres innocents, que ce soit avec le Taser ou autrement, mais parmi tous les membres du COBP, combien sont d’anciens policiers? La théorie de ce que devrait être une interception policière modèle, et la pratique sur le terrain, sont plus souvent qu’autrement deux choses très différentes. Ceci dit sans pardonner tous les gestes des policiers, il n’en demeure pas moins que si les individus visés par les interventions policières ne résistaient pas, il y aurait beaucoup moins de morts, lors de celles-ci.
Cette culture de « victimisation » des individus, face aux policiers, cultivée depuis des années par, entre autres, Dan Philip, et la Ligue des Noirs, n’est pas étrangère non plus, selon moi, à ce comportement de résistance, lors d’interventions policières. Mais à la base, il reste que si l’on ne résiste pas, il n’y a pas de violence policière. J’en suis la preuve vivante.
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Bon, il n’y a rien à faire avec toi. Premièrement, J’ai parlé a des policiers, comme je te le dit cette affaire m’interesse beaucoup et comme d’autres avocat comme moi, j’ai hate de voir la fin de cette histoire.
Comme vous l’aviez dit, vous avez toujour collaboré avec les policiers, mais mets toi dans la peau d’un noir, penses-tu que les policiers t’aurais traité comme il te traite maintenant?
Il faut voir tout l’ensemble de l’histoire, Quilem avait arreté lorsque les girophars ses sont activé. Qu’est ce qu’il l’a poussé à fuire?
S’il conduisait avait sans faire d’accident, pourquoi en faire apres l’interception des policiers?
Moi, je pense que les policiers ont menti. Il l’avait Taser avant qu’il prend la fuite, étant donnée l’intensité des chocs, il n’a pu aller tres loin.
Il semble que les policiers étaient à pieds pour faire l’arrestation, un fois qu’il ai frappé les deux voitures.
Logiquement, devant un fuirare, ils (les policiers) à leur voiture pour suivre le contrevenant, c’est pas ce qu’ils ont fait. Ce qui me pousse à croire qu’ils savait que Quilem ne pourrait aller très loin.
Pour ce qui est du COBP, ils font un bon travail à leur façon bien sûre, c’est pas toi qui ira prendre la defense des innocents dans des situations nébuleuses.
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Bon, je ne contredirai pas ta version des faits, Maryse, au sujet de l’affaire Quilem Registre, tout simplement parce que je n’étais pas là, et que je ne sais rien de l’opération, à part ce qui fut raconté dans les médias.
Quant à prendre la défense des innocents, dans des situations nébuleuses, encore faut-il qu’ils soient innocents.
Si je me mets dans la peau d’un noir, je me dis que j’aurais été traité exactement de la même façon, car les agissements des policiers ne sont pas conditionnels à la couleur de la peau de la personne qu’ils interceptent, mais plutôt à la réaction de celle-ci, lors de l’interception. Richard Barnabé n’était pas noir, et il est mort quand même, non? C’est trop facile de mettre à l’avant-plan le fait d’être noir, ou latino, ou de quelque minorité que ce soit, pour se plaindre du comportement des policiers. Évidemment, je parle en général; des pourris, il y en a des deux côtés de la clôture, après tout.
En ce qui a trait au COBP, dans le domaine de la brutalité policière, il représente, à mes yeux, la même chose que Al Gore, ou David Suzuki, dans le domaine de l’environnement; ils prennent des cas-type, et les montent en épingle, afin de créer un climat de panique, dans la population. En deux mots, c’est « limite propagande ». Nous ne sommes pas dans des pays où les policiers tirent avant, et questionnent après. Si des policiers prennent des mesures très fortes envers un individu, c’est qu’il y a de très fortes chances qu’il ait couru après. Parce que si l’on se fie aux raisonnements exprimés par le COBP, dans le texte que tu m’as soumis, il faudrait congédier tous les policiers, parce que ce sont tous des pourris. Je crois qu’ils en mettent beaucoup plus que le client en demande, si je peux utiliser cette expression. Le COBP est un groupe de pression, comme le sont Greenpeace, le FRAPRU, ou la Ligue des noirs; ils en mettent plein la vue, et font beaucoup de tapage, au point où ils en perdent toute crédibilité.
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Je suis un peu en retard sur le sujet mais pour certaines raisons je m’intéresse au sujet du fameux Taser gun et je suis tombée sur ton blogue, Richard, par pur hasard.
Cela dit il m’a été impossible de lire tout ceci sans finir par faire un commentaire.
Premièrement, Maryse, où est-il mentionné que Mr. Registre était hypoglycémique? Il serait bien d’aller faire un tour sur le site »Le BLOG (Réseau d’étude des armes de neutralisation momentanée) » qui explique justement que le délirium agité peut se produire dans différentes situations (voir : http://www.anm-geslr.org/leblog/?p=26). Ajoutons à cela le stress de l’interception, il est probable que Mr.Registre n’ait pas eu le même comportement que votre mère diabétique durant ses états de crises et qu’il eut été plus difficile de la maitriser dans ces circonstances.
Deuxièmement, l’article du COBP, par ses commentaires entre parenthèses, tend à démontrer que l’intervention des policiers était injustifiée. Pourtant, on doit se démander si l’opinion des gens aurait été la même dans le cas hypothétique où Mr. Registre aurait blessé/tué quelqu’un pendant sa fuite durant laquelle il a »accroché deux voitures stationnées avant d’en frapper une de plein fouet ». Ce dernier n’aurait pas été perçu comme une victime de la brutalité policière, mais bien comme un délinquants intoxiqué qui n’était pas en état de conduire son véhicule.
Finalement, comme tu le mentionne Richard, le COPB est un groupe de pression et ne devrait en aucun cas être cité à titre de témoin expert dans des situations de ce genre. L’article que ce groupe a fait paraître était plutôt une version commentée du rapport du coroner, et non une »explication détaillée » du rapport en question…
N.B: J’ai rarement vu d’avocats faire autant de fautes d’orthographe et de syntaxe… :-S
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