Cette chère Virginie Roy, sur le dos de laquelle j’aime bien me défouler, je l’avoue, m’a encore donné, cette semaine, matière à écrire. L’un de ses derniers articles, intitulé « L’expérience du Grand prophète« , donne l’impression qu’à défaut de comprendre le raisonnement mercantile d’Al Gore, elle commence au moins à faire des constats.
Elle a constaté, d’abord, que le Grand prophète se déplace en limousine, comme les autres « stars », et non pas dans une voiture électrique, ni même hybride. Elle se souvient aussi que, et je cite, « En 2006, le Centre de recherche politique du Tennessee (TCPR) dévoilait que la propriété d’Al Gore consommait plus d’électricité en un mois qu’un foyer américain moyen en un an. » Elle parle aussi de la mise au point que la « machine Gore » a faite au Washington Post, qui disait que l’électricité qui alimente son château était « verte », et qu’en plus de participer au programme Green Power Switch, la famille Gore compense ses émissions grâce au programme de taxe carbone. Madame Roy ajoute « Autant dire que les riches peuvent se permettre le luxe de la consommation excessive. »
Par contre, elle semble tout lui pardonner, si l’on se fie à la fin de son article.
Bon, elle est jeune, encore, cette Virginie Roy. Du moins, elle le semble, sur sa photo; dans les faits, je n’ai aucune idée de son âge. Aussi, je me dis qu’un jour, dans très, très longtemps, l’expérience fera son chemin à travers sa naïveté, et qu’elle finira peut-être, un jour, par comprendre.
J’ajouterai ceci, concernant le charisme d’un leader du genre de Al Gore:
Il y a plusieurs décennies, en Europe, un leader très charismatique est parvenu à entraîner le peuple de tout un pays derrière lui. D’aucuns disaient que ses idées n’avaient aucun sens, et certains osaient même avancer que ce type était carrément cinglé. Mais rien à faire; les gens, de partout au pays, l’ont suivi dans son discours, au point même de lui donner le pouvoir. Suite à certaines des décisions de ce leader, une guerre s’est déclaré, qui a non seulement enflammé son propre pays d’adoption (parce qu’il n’était pas natif du pays qu’il dirigeait désormais), mais rapidement le monde entier. C’est là que les gens se sont rendus compte, à travers le pays, comme à travers le monde, que ce type, à qui le peuple avait donné le pouvoir, était complètement fou.
Ce pays, c’est l’Allemagne. Et ce type s’appelait Adolf Hitler.
Loin de moi l’idée de prétendre que Al Gore est cinglé. Sauf que son charisme prévaut, maintenant et jusqu’à nouvel ordre, sur la véracité de son discours. Parce que, faut-il le préciser à nouveau, il n’existe aucune preuve scientifique de ce qu’il avance. Je ne dis pas qu’il est fou, mais seulement qu’il risque d’entraîner le monde entier dans une situation qu’il risquera lui-même de regretter, un jour.
Et c’est pour cette raison que moi, je demeure sceptique.
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