Samedi dernier, le 14 mai, la compagnie Concession A25 avait convié le public à une visite de l’oeuvre, à moins d’une semaine de son ouverture à la circulation. Malgré le temps maussade, ce sont environ 5000 personnes, selon le site web du consortium, qui ont défié le mauvais temps, afin de passer à l’histoire. Après tout, l’ouverture d’un tel pont ne s’était pas vue depuis de nombreuses années!
Il y avait beaucoup de monde, samedi dernier, lors de l’ouverture au public du pont de l’A-25.
J’arrive à la hauteur de la première paire de tours, qui supportent les haubans.
L’un des principaux joints de dilatation de l’ouvrage. Il est suggéré de ne pas échapper sa menue monnaie dans les ouvertures du joint,…
…car elle risque de se retrouver directement dans les eaux de la rivière des Prairies!
Qui dit ouverture au public dit bien sûr plein de trucs, dont les structures gonflables, que l’on voit en arrière-plan, et les traditionnels amuseurs publics, pour les enfants,…
…alors que les amuseurs publics pour les adultes faisaient aussi partie de la fête. La Sûreté du Québec (SQ) avait un kiosque, sur place, pour distribuer de l’information.
Ici, un camion de la compagnie Miller Paving, le membre du consortium qui veillera à l’entretien, et aux réparations, sur l’ensemble du projet.
Lors de la présentation des invités d’honneur, sur la scène, du côté de Laval, on a demandé aux gens présents de fermer leurs parapluie, pour quelques secondes, le temps que ce photographe, tout en haut de la tour, croque sur le vif un portrait de la scène, et des gens présents, pour la postérité. On peut voir la photo prise sur le site du consortium, au www.a25.com, parmi les photos prises lors de l’événement portes ouvertes.
Pour ceux qui ne croyaient pas qu’un photographe puisse se hisser au sommet de l’une des tours à haubans du pont, voici la preuve qui vous confondra. Si vous avez l’impression que la photo est un peu floue, il ne s’agit pas d’une impression; il faisait froid, il pleuvait, j’étais avec le zoom, et je n’avais pas apporté mon trépied.
Évidemment, comme dans tout événement d’importance, les notables y vont de leurs discours. Nous assistons à l’allocution du maire de Laval, Gilles Vaillancourt. Il était fier de dire que sur une liste de demandes qu’il avait déposée en 1984, il y avait deux priorités incontournables; le métro, et le pont dans l’est. Il aura fallu quelque chose comme 27 ans, mais quand on regarde le pont, l’attente en a valu la peine! Les discours furent suivis d’un spectacle de Marie-Ève Janvier et de Jean-François Breault.
Tout juste derrière le portique de signalisation, les deux autres portiques supportent l’équipement de détection des véhicules, qui servira à « collecter le péage », en quelque sorte, ou à tout le moins, à recueillir les informations relatives au péage. Sous le portique, juste au-dessus de la voiture de la SQ, ce sont les détecteurs de transpondeurs, qui liront la puce électronique incorporée dans le transpondeur, lors du passage. Il y a aussi des projecteurs, et des caméras, pour photographier la plaque d’immatriculation des véhicules non-munis d’un transpondeur.
Quant à ces bidules, installés sur l’une des tours à haubans, sur le coup, je n’avais aucune idée de leur utilité. Mais en y regardant à deux fois, ils sont situés à plus ou moins 2,3 mètres de la surface de roulement du pont. Peut-être servent-ils, finalement, à détecter les véhicules qui mesurent plus de 230 centimètres de hauteur, pour lesquels le tarif du passage est établi selon le nombre d’essieux.
En roulant sur le pont, depuis Laval, vous profiterez d’une superbe vue sur les édifices de Montréal-Nord. Enfin, si votre véhicule est suffisamment haut pour voir par-dessus le parapet, bien sûr.
Évidemment, plus on approche, meilleure sera la vue. Il est à noter que ces barrières furent ajoutées à titre d’éléments de sécurité, pour l’ouverture au public; elles seront retirées avant l’ouverture à la circulation. En passant, le pont est doté d’une passerelle multifonctionnelle, pour les piétons et les cyclistes, du côté aval du pont.
Sur le nouveau pont de l’A-25, on ne blague pas avec les grilles d’égout pluvial; celles-ci sont boulonnées en place!
C’est sur cette autre image de la foule, qui assistait, à ce moment-là, au début du spectacle, que je termine ce bloc de photos.
Curieusement, les kiosques d’information, les trucs pour les enfants, et tout ça, étaient sur le pont comme tel, tout comme la scène, mais plus précisément du côté de Laval. Du côté de Montréal, rien du tout! Il faut spécifier, ici, qu’à l’origine du projet actuel, soit au début des années 2000, la ville de Montréal ne voulait pas du pont, et de ce tronçon de l’autoroute 25. Aussi, c’est un peu un pied-de-nez que le maire de Laval a fait aux montréalais, malgré que ceux-ci vont aussi en profiter.
Ne reste plus qu’à « compter les dodos », avant l’ouverture à la circulation!
Depuis qu’il est ouvert, nous avons essayé de le prendre le matin le fameux pont. Mais, en partant de Mascouche, Terrebonne c’est la file d’attente pour environ 30 minutes ce qui fait que le temps que l’on aurait pu sauver s’efface car les gens qui doivent prendre le pont doivent rouler à gauche car l’embranchement du point est à gauche. Normalement, les voitures qui roulent vite vers Laval roulent à gauche mais là, on doit faire le contraire car, ils
ont mis la voie réservée au véhicule de 3 passagers et plus à droite. Donc, ce qui arrive dans la réalité de tous les jours. Les pressés qu’il soit 1 ou 2 dans la voiture emprunte quand
même la voie de droite et quand ils arrivent près du pont, ils coupent le trafic de droite à gauche, ce qui crée les ralentis de tous les matins…. (sauf durant les vacances de la construction). Il serait tellement facile de faire une voie élevée à partir de Terrebonne pour ceux qui vont directement à Laval et conserver la voie du bas pour aller directement au pont.
De plus, pour aller payer nos passages avant le 31 juillet j’ai dû me présenter 3 fois cette semaine et subir les fils d’attente de 2 heures et plus pour payer 1) mes arrérages pour lequels je devais recevoir un remboursement mais non, nous allons recevoir un crédit pour pprendre le pont dans le futur. 2) acheter notre transpondeur à 50 $ et la maudite machine dde débit ne fonctionnait pas le 28 juillet donc j’ai dû passer à un autre guichet et le lendemain matin je me suis rendue compte que le 50 $ était passé 2 fois dans mon compte bancaire en plus du 125 $ de frais d’administration qu’ils ne pouvaient me rembourser tout de suite. Car, en plus ce n,est pas un remboursement mais un crédit pour prendre le point dans le futur. Donc, j’ai perdu 125 $ + 50 $ donc un total de 175 $ pris dans mon compte et qui sera appliqué à de futurs passages alors que j’ai besoin de ce 175 $ là pour faire l’épicerie et survivre jusqu’à la prochaine paye le 11 août. C’est génial, après avoir attendu une autre heure 1/2 ce matin et je ne serai pas payé au bureau car je suis arrivée à 9h45 a.m. et cela m’a coûté un autre passage du pont soit 1,60 $. Je suis payé 19,60 $/heure donc pour aller chercher 50 $ qu’ils n’ont pu me remettre car la comptable Sabrina ne pouvait me donner du comptant alors qu’ils collectent des gens en comptant ou m’écrire un chèque manuel cela va prendre 2 semaines et plus avant que je reçoive mon chèque de remboursement pour l’erreur sur interac….
J’avait envoyé un chèque de 44,80 $ il y a 10 jours pour payer les premiers comptes qui arrivaient dans le courrier à tous les jours au lieu d’être cumulé pour un mois par exemple du 15 au 14 du mois suivant mais la préposée m’a dit qu’elle ne pouvait appliquer ce montant sur mes paiements car ils ne savent pas où est le chèque dans la pile d’enveloppes qu’ils ont reçus.
Comme je n’ai pas les moyens de fonctionner par internet. De plus, il y a des gens qui ne veulent pas donner leurs coordonnées bancaires ils doivent attendre dans la ligne pour payer les vieux comptes au lieu d’ouvrir une ligne pour les gens qui veulent acheter plus de passages.
Cela aurait été tellement plus facile, s’ils avaient mis des guérites comme partout aux USA pour les occasionnels et les gens qui le prennent tous les jours auraient quand même pu avoir une voie réservée comme avec les Easy pass aux U.S.A.
De plus, il n’y a même pas de cordon à l’intérieur du très petit local pour délimiter les gens qui payent leur vieux passages et les gens qui achètent un transpondeur. Donc, quand tu es allé payer ton compte de tes passages précédents tu dois réattendre dans un autre ligne pour aller obtenir ton transpondeur et les explications sur le dépliant bleu ne sont pas complètes donc les pauvres préposées doivent tout répéter à chacun des clients car ils n’ont pas indiqué assez clairement ce qu’il faut faire pour fixer la vignette. Mais, ils ont eu de l’argent pour faire ces dépliants et installer une grande murale bleue sur le mur du bureau et envoyer toutes des enveloppes séparées pour chacun des passages avec un papier bleu, une feuille d’explication alors que la photo et le coupon détachable pour le paiment aurait suffi avec des feuilles préimprimées à l’endos avec les explications que le bureau n’est pas ouvert de 8h00 à 18h00 mais seulement de 9h00 à 17h00 (ceci n’est pas indiqué nulle part sur le fameux document). De plus, ils auraient pu mettre des heures d’affaire au moins le jeudi soir de 16h00 à 20h00 comme dans la plupart des bureaux gouvernementaux SAAQ etc. et peut-être ouvrir le samedi pour les travailleurs qui perdent de l’argent à aller régler ces problèmes….
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Bonjour, madame Provost, et bienvenue dans mon humble blogue.
Pour ma part, je dirai que je n’ai pas vraiment de problèmes, avec le pont de l’A-25; je l’utilise surtout avec mon camion de livraison (je suis chauffeur-livreur de mon métier), ce qui coûte le double d’une voiture, parce que pour ce type de véhicule, le prix est par essieu (2 essieux à 1,80$/2,40$, pour un coût de 3,60$/4,80$ par passage). Le coût est là, mais il revient encore moins cher que le temps et le carburant supplémentaire pour passer ailleurs.
Pour ma voiture personnelle, je me suis prévalu de l’inscription par le site web; le site ouvrait le 15 février, et le 16, j’étais inscrit, ce qui m’a permis de profiter d’un crédit de 100$!
J’ai avisé mon boss de faire pareil, avec les véhicules de la compagnie (mon camion de livraison, et sa Jeep), ce qu’il fit, plus ou moins au moment de l’ouverture du pont, également par le site web. Et autant pour lui que pour moi, aucun problème; les transpondeurs sont arrivés par la poste, et nous recevons la correspondance (facturation, liste des passages, etc.) par courriel, une fois par mois.
Par contre, lors de mes passages, je remarquais que bien peu de véhicules portaient un transpondeur. Cela explique probablement le débordement du personnel, ces jours-ci. Dans un reportage, à TVA Nouvelles, un porte-parole de A25 expliquait que jusqu’au 20 août, si ma mémoire est bonne, lorsque l’on s’inscrit pour un transpondeur, A25 « efface » les frais d’administration pour les passages précédents. Il suffira de s’informer; peut-être que cela pourrait s’appliquer à vous.
Je vous souhaite la meilleure des chances, afin que votre situation se règle au mieux.
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J’aimerais savoir si le passage est gratuit pour les piétons et les vélos sur la voie multifonctionnelle . Aussi, en parlant de vélo , comment les caméras arrivent à lire votre plaque de voiture si vous avez un rack à vélo placé à l’arrière avec vélo dessus ??(… et croyez moi , il est possible de bien équiper un vélo pour qu’on y voit rien au travers ).
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Bonjour, m. Martin, et bienvenue sur le Blogue.
Jusqu’à nouvel ordre, le passage sur la piste multifonctionnelle, à pied ou à vélo, est gratuit. Quant à savoir leur truc pour prendre la plaque en photo, alors qu’elle est cachée par des vélos, une remorque, ou simplement de la neige, en hiver, c’est aux gens de A25 qu’il faudrait poser la question. Je présume que leurs caméras sont à haute résolution (HD), mais de là à voir à travers les choses,… Enfin, je présume qu’ils ont des trucs, comme différents angles de captation d’image, par exemple. Par contre, il faut noter que selon la loi, la plaque d’immatriculation doit être visible en tout temps! Aussi, s’ils ne voient pas votre plaque, et que les policiers sont tout près, vous risquez le constat d’infraction!
Au final, je présume qu’ils doivent bien en échapper un ou deux à l’occasion!
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