Au moment où j’écris ces lignes, je surveille les mouvements de la circulation, dans le grand Montréal. Il faut spécifier que, pour des raisons de sécurité, le Ministère des transports du Québec (MTQ) a décidé de retirer les paralumes (eh oui, encore eux!) des approches du tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine, et ce dès maintenant! Pour ce faire, le tunnel au complet est fermé à toute circulation, en direction sud, jusqu’à 23h00, le 24 décembre prochain. En direction nord, on garde une voie ouverte pendant la nuit, mais le jour, tout tourne normalement. Mais ne vous en faites pas; la même situation se produira, dans l’autre sens, quelque part en janvier!
Pour vous donner une idée de la situation, principalement à ceux et celles qui connaissent peu le grand Montréal, tous les ponts vers la rive sud, depuis Montréal, sont totalement congestionnés! Imaginez; le traversier qui relie Saint-Ignace-de-Loyola à Sorel-Tracy, qui n’est pas tout à fait dans la banlieue de Montréal, montre en ce moment un délai de deux heures d’attente!
Ça doit bien faire une vingtaine d’années que tous les intervenants, de comités en commissions, recommandent de nouvelles traversées, entre Montréal et la rive-sud. Qu’est-ce qui s’est fait, depuis? RIEN! Comme dans zéro plus une barre de travers dedans! Depuis des années que je dis qu’il faut ajouter une traversée à Repentigny, en plus de doubler la capacité du pont Champlain, et du pont-tunnel L.-H.-Lafontaine.
Vous me direz que le MTQ investit entre 3 et 4 milliards annuellement, pour rétablir un réseau très mal en point, et vous avez raison. Par contre, dans le grand Montréal, l’évolution du réseau routier a au moins 25 ans de retard! Il faudrait investir là aussi, mais notre bon gouvernement s’endette déjà de plus ou moins 12 milliards par année, pour couvrir ses frais. Alors on fait quoi, maintenant?
Depuis les tout-débuts du Blogue, que je dis qu’il faut agir, dans le grand Montréal, afin d’alléger la circulation. Là, on a les deux pieds dedans!
Bien d’accord Richard, et je suis tenté d’ajouter ceci en ce qui a trait aux « investissements » du MTQ: dans le Grand Montréal, l’essentiel des ressources est « absorbé » par les réparations aux structures existantes, laissant des montants insignifiants pour les nouveaux projets. Ça prendrait des enveloppes distinctes, à défaut de quoi la capacité à Montréal continuera à stagner (au mieux!), alors que l’accroissement de la population et de l’activité économique entraîne une augmentation de la demande, laquelle ne saurait être comblée exclusivement par plus de TEC. Finalement, dans ce dossier, j’opinerais que, si le Gouvernement du Québec a une part de responsabilités, la communauté montréalaise, et notamment son leadership politique, en a une grande aussi, de par ses hésitations proverbiales.
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