Environnement: Ça suffit, j’en ai assez lu!

L’article de Vivian Song, du Journal de Montréal, commence avec une phrase frappante; « Voici une idée intéressante: injecter des millions de tonnes d’aérosols dans l’atmosphère pour réduire le réchauffement de la planète. »  Ma réaction; …et pis quoi, encore?

Dans son article titré « Éruption d’une nouvelle théorie« , elle parle d’augmenter la quantité de soufre naturel dans la stratosphère en utilisant des ballons et des canons d’artillerie lourde.  Madame Song cite un article paru en 2006 (!) dans la revue Climate Change, signé par Paul J. Crutzen, gagnant d’un prix Nobel.  Vous voulez mon point de vue?  Si le magazine Climate Change ne publie que des articles sur des théories aussi foireuses, il vaudrait mieux cesser de gaspiller des arbres pour le publier.  Quant à Crutzen, et à Vivian Song, ils devraient trouver des idées intéressantes pour refroidir leur petit cerveau…

Mais admettons qu’une telle théorie soit vraiment efficace.  Il en coûterait, toujours selon ces charlattans, la modique somme de 50 milliards de dollars.  Tous les pays ont ça dans leurs coffres, évidemment.  L’article de madame Song, sans doute pour tenter de donner un tant-soit-peu de crédibilité à la théorie de Crutzen, fait état du volcan Tembora, en Indonésie, qui a fait éruption en 1815, et qui avait projeté suffisamment de soufre dans l’atmosphère pour refroidir la planète.  L’été suivant fut le théâtre de gels et de pluies partout dans le monde; le texte dit que le Québec a reçu « près de 30 centimètres de neige en juin, tandis que la majorité des pays étaient dévastés par le mauvais temps et plongés dans la famine. »  Je me demande si les environnementalistes préfèrent gueuler devant la situation actuelle, ou plutôt précipiter la Terre vers une famine où, encore une fois, ce sont les pays les plus pauvres du globe qui écoperaient.

Personnellement, les auteurs de telles théories devraient être jugés pour complot dans le but de commettre un crime contre l’humanité.  L’article de madame Song vient de mettre fin au peu de crédibilité que j’accordais encore à la thèse de la sauvegarde de l’environnement.  Désormais, mon slogan environnemental sera le suivant:

SAUVEZ LA PLANÈTE; PLANTEZ… UN ENVIRONNEMENTALISTE!

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4 réactions sur “Environnement: Ça suffit, j’en ai assez lu!

  1. N’importe quoi cet article!

    J’aurai 35 ans en avril et je me souviens très bien de toute la polémique engendrée par l’émission massive des CFC dans l’atmosphère disant que ces cfc faisaient en sorte de détruire la couche d’ozone.

    Mais, pour utiliser un raisonnement farfelu (moins farfelu toutefois que celle de mme chose), est-ce à dire que l’absence de cfc dans l’atmosphère contribue au réchauffement climatique? Donc, les cfc refroidissaient la température du globe?

    Quelle connerie… À bat la religion verte!

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  2. Bonjour Richard!

    J’ai vu hier Vendredi 23 février via Internet sur les ondes des nouvelles TVA que la construction du pont à péage et de l’autoroute 25 est déjà commencer.Le reporter Maxime Landry
    du haut de son hélicoptère TVA avait montré un camion benne et deux béliers mécaniques qui s’affairaient déjà à la construction du pont à péage au dessus de la Rivière des Prairies entre Laval et Montréal.

    Le premier pilier est déjà en place et le viaduc de la voie ferrée du CN est déjà partiellement construit.

    Mais hélas les environnementalistes Greenpeace et Équiterre sont déjà devant les tribunaux pour faire arrêter le projet.

    Mais la procureure qui s’occupe du dossier n’est pas disponible avant le mois de juin car elle est malade la pauvre. Que c’est triste.

    Alors je crois que actuellement les environnementalistes en prennent pour leur rhumes. (Pour leur mental).

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  3. Vous devriez premierment lire ce que M. Crutzen est en train de propose avant de dire qu’il devrait se trouver « des idées intéressantes pour refroidir son petit cerveau »..Je ne sais pas et ça m’intéresse encore moins ta profession, mais tu devrais lire un peu plus sur ce qu’il propose, tu devrais aussi approfondir plus tes recherches… Les « foux » environnementalistes t’indiquent ce que nos gouvernements ne veulent pas nous dire, car sinon ça serait le chaos total. Et de toute façon, ni toi, ni moi, ni eux seront vivants pour voir toute la merde que les prochaines générations vivront. C’est un appel au fait que les ressources diminuent et que la prochaine guerre sera pour les ressources naturelles. Si nous continuons à fermer les yeux et à cosidérer les scientifiques comme des foux qui ne savent pas de quoi ils parlent, nous allons accomplir l’ère géologique la plus courte de toute l’histoire de la planète. Quelle maudite paradoxe n’est-ce pas? nous, les humains, les êtres les « plus évoluées » nous nous avons arrangé pour finir avec notre seul habitat -ou peut-être tu penses qu’un jour nous allons habiter sur la lune??- guidés par un intérêt monétaire et de status-quo, que nous pourrions même pas l’en profiter car nous sommes des esclaves de notre propre société, esclaves d’un système monétaire que nous avons créé et que nous le voyons jusqu’à maintenant: ça ne fonctionne pas.
    C’est trop long ce que je veux vous expliquer, mais c’est ne pas à moi de vous instruire sur notre futur proche…

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  4. Ma chère Karenina, je n’ai pas de doute que ce monsieur Crutzen a certainement écrit des trucs très intéressants, mais il faut avouer que cette théorie d’opération de refroidissement de la planète est plus farfelue que le potentiel de tous nos humoristes réunis. Déjà qu’au Québec, on en compte un paquet! Un paquet d’humoristes, pas de Crutzen. Je m’explique.

    Imagine que l’on trouve un gouvernement suffisamment généreux – et héroïque – pour aller de l’avant avec un tel plan, et que l’on lance suffisamment de soufre, dans les couches supérieures de l’atmosphère, pour refroidir la planète au niveau désiré. L’opération, au coût d’environ 60 G$ (quand le gouvernement se mêle de quelque chose, les coûts explosent toujours) est effectuée, est un franc succès, et les effets escomptés se mettent tranquillement en place. Puis, alors que le refroidissement, prévu dans la stratégie, atteint son apogée, un volcan (le Pinatubo, ou le Tembora, tiens) entre dans une éruption tellement puissante que les effets, sur l’environnement de la planète, sont plus intenses encore que ceux de l’éruption du Tembora, en 1815, dont il est question dans l’article de madame Song. Tu imagines, les répercussions, sur la planète? D’après toi, qui en subira les pires conséquences, sinon, encore une fois, les pays les plus pauvres? Tu arriveras à comptabiliser les millions de morts qu’une telle opération, jumelée à une éruption volcanique tout à fait naturelle, provoquera? Et à qui reprochera-t-on tout ce merdier, encore aux ignobles pollueurs qui osent toujours rouler dans un VUS?

    La question est toute là, Karenina. Malgré toutes les théories, tous les articles et les livres, écrits au sujet de l’environnement, toutes les recherches effectuées, aussi, le lien entre le réchauffement climatique et l’activité humaine n’a pas encore été établi.

    Oui, tu as bien lu; le lien entre le réchauffement climatique, et l’activité humaine, n’a pas encore été établi! D’ailleurs, s’il existait, on le saurait!

    Alors ce que moi, je dis, malgré mon peu de connaissance, dans le domaine, c’est de se fier à ce que l’on a vu, et répertorié, dans le passé, à savoir que les cycles de réchauffements, et de refroidissements, de la planète, se produiront toujours, quoi que l’on fasse. Il y en a eu plusieurs, dans le passé (à des époques où il n’y avait ni voitures, ni usines), et il y en aura d’autres dans l’avenir. Et ça, on ne peut rien y faire. Ce que l’on peut faire, par contre, c’est se prémunir contre les effets de ces changements climatiques. Si, par exemple, les pluies deviennent plus intenses, dans une région, il faut refaire les systèmes d’égouts pluviaux, entre autres, en fonction de cela. Si l’on prévoit une élévation du niveau de la mer, il faut construire des digues, pour protéger le milieu bâti, et éviter le développement massif dans ce qui deviendra des zones à risques. De telles façons de faire sont beaucoup plus réalistes, et beaucoup, beaucoup plus économiques, que les théories comme celle de Crutzen, dont on ignore totalement les effets secondaires, car il y en aura sûrement, en plus de n’avoir aucune idée du taux d’atteinte des objectifs principaux.

    Peut-être que les « fous » environnementalistes (car le mot « fou », au pluriel, prend un « s », et non un « x ») révèlent effectivement des choses que les gouvernements ne disent pas; ça, je ne peux pas prouver le contraire. Par contre, j’ai plutôt l’impression que la plupart des gouvernements, surtout en Europe, et aussi celui des USA, malgré les apparences, sont à la remorque des théories environnementalistes; ils finissent par répondre positivement aux demandes répétées des ayatollahs verts, mais bizarrement, les répercussions de ces gestes sont totalement contraires aux résultats prévus, en ce sens que les effets secondaires produisent plus de dommages que les effets principaux ne règlent le problème initial. Et face à cela, les ayatollahs écolos refusent systématiquement d’admettre la moindre part de responsabilité, dans le fiasco.

    Je te donne un exemple; la crise alimentaire mondiale, qui sévit depuis le printemps dernier, malgré que l’on en parle presque plus, dans les bulletins de nouvelles. Il y a environ dix à quinze ans, de cela, les écolos suppliaient les gouvernements, de par le monde, d’aider à la production d’éthanol, un carburant plus vert, qui devait polluer beaucoup moins que le pétrole, et qui aiderait les producteurs agricoles à hausser leurs revenus. Il a fallu beaucoup de temps, et d’efforts de conviction, mais plusieurs pays, dont les USA, ont fini par mettre de l’avant un plan de subvention à la production d’éthanol; en plus d’aider à la construction d’usines de transformation, on subventionnait aussi les transformateurs, afin de leur permettre de garantir un prix intéressant pour les producteurs de maïs, puisque c’est la céréale qui offrait le meilleur rendement pour la production de ce carburant de l’avenir.

    Or, que s’est-il passé? Les producteurs, se voyant offrir un meilleur prix pour le maïs, se sont mis à cultiver plus de maïs sur leurs terres, réduisant ainsi la production d’autres céréales, moins payantes, ce qui a résulté en de moins grandes quantités de céréales disponibles pour le marché de l’industrie alimentaire. Or, comme la loi de l’offre et de la demande est aussi incontournable que la loi de la gravité, celle-ci s’est appliquée aux prix des céréales. Je suis sûr que tu connais le fonctionnement de la loi de l’offre et de la demande; quand un produit, ou un service, devient plus rare, on dit que la demande dépasse l’offre, et le prix augmente. Dans la situation inverse, quand l’offre devient supérieure à la demande, le prix baisse. Cet effet, donc, jumelé à celui de la hausse généralisée du prix du pétrole, a fait exploser le prix des céréales, mettant une quarantaine de pays, parmi les plus pauvres, dans une situation catastrophique.

    Quelle fut la réaction des ayatollahs verts, face à cette situation? Ont-ils dit qu’ils avaient sous-estimé les effets secondaires de la production d’éthanol sur les marchés alimentaires? Oh que non! Ils se sont empressés à déclarer que si l’on était en situation de crise alimentaire mondiale, c’est parce que les ignobles pollueurs avaient détourné la production de céréales pour faire le plein de leurs gros 4×4 énergivores!

    Ceci dit sans compter que dans les faits, l’éthanol est pratiquement tout aussi polluant que les carburants fossiles, et que la production de maïs est parmi les plus polluantes de toutes les productions céréalières. C’est également sans compter que dans certains pays, on a rasé des forêts entières – les poumons de la planète – afin de créer des terres agricoles, et y faire pousser du maïs.

    En fait, quels que soient les résultats de quelque mesure environnementale que ce soit, les écolos ont toujours, toute prête, la phrase-clé, le clip de 8 secondes, qui fera des consommateurs, des automobilistes, des riches, bref, des autres, les grands coupables de la situation désastreuse. C’est ce point en particulier, que je ne digère pas, des environnementalistes; quoi qu’il survienne, ce n’est jamais de leur faute!

    Quant au fonctionnement de notre système monétaire – ou plutôt à ce que tu décris comme son non-fonctionnement, c’est vrai qu’il traverse présentement une période creuse, comme il en a déjà traversé d’autres, dans le passé. Le système monétaire actuel est loin d’être parfait, je suis le premier à l’admettre, mais il est – et de loin – le plus efficace de tous les systèmes connus depuis la nuit des temps. D’ailleurs, le soubresaut actuel dépend non pas du fonctionnement du système lui-même, mais plutôt des nombreuses interventions étatiques, faites par nul autre que le gouvernement américain, dans le but de ranimer une économie quelque peu engourdie, suite aux événements du 11 septembre 2001. Comme je le disais plus haut, la loi de l’offre et de la demande est aussi incontournable que celle de la gravité, et les mesures gouvernementales, quelles qu’elles soient, viennent brouiller les signaux habituels des marchés financiers, le tout provoquant des décisions qui n’auraient pas été prises, si la situation avait été normale. Et de là, les débâcles financières.

    Aussi, Karenina, tu fais bien de ne pas perdre de temps à m’expliquer tes théories sur notre futur proche. Car si elles ont comme base les théories foireuses de nos amis environnementalistes, tu seras malheureusement dans l’obligation de réviser tes propres explications, et ce avant même que ce futur proche ne soit arrivé.

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