Beaucoup de scribes pro-environnement, de Virginie Roy à Vivian Song, au Québec comme ailleurs, vantent les bienfaits du recyclage depuis des années. C’est sûr que ce type d’industrie a des avantages, en théorie. Mais toute la question est là; les avantages ne sont nombreux qu’en théorie.
En pratique, c’est une toute autre histoire. Surtout lorsque l’on apprend que les matières récupérées, à grands coûts, principalement par les municipalités, vont se retrouver… au dépotoir!
C’est une dépêche du site web de LCN, parue hier, qui m’a mis la puce à l’oreille, et qui confirme ce que je prétends depuis pas mal de temps. Je prétends que le recyclage est une perte de temps, et d’argent. Et là, voilà que les matières récupérées, dont le carton, ne trouvent plus preneur, et s’entassent dans des entrepôts, en attendant de retourner aux poubelles. L’article fait mention de pertes d’emplois, bien sûr, mais il faut d’abord comprendre que l’industrie du recyclage fut bâtie sur, devinez quoi? Des théories environnementalistes!
Si, par exemple, le prix du bois de pulpe baisse, en raison de la baisse de la demande en papier, il est évident que le prix du carton recyclé, qui sert aussi de base à la fabrication du papier, va baisser à son tour. À un point tel que celui-ci ne couvrira même pas les frais de la récupération du carton, et de sa mise en ballot. Selon la dépêche, le prix du carton recyclé est passé, de septembre dernier à ce mois-ci, de 150$ la tonne à… 30$. Mais il semble que la baisse de la demande en papier ne soit pas la cause de l’effondrement des prix. On parle plutôt de la qualité de la matière. La dépêche de LCN précise que les asiatiques, qui appréciaient notre carton recyclé, n’en veulent plus, maintenant, le jugeant de trop mauvaise qualité.
Et maintenant, je gage que les scribes pro-environnement, dans un élan de « solidarité verte », vont unir leurs voix à celle des entreprises en recyclage, pour demander des subventions aux gouvernements, dans le but de maintenir les emplois, dans le domaine du recyclage, domaine qui, faut-il le mentionner, a été mis en place à grands coups… de subventions! En deux mots, c’est doublement payé avec vos impôts.
Voici les trois parties d’une émissions américaine intitulée, Bullshit!
Disons que ça fait un bon lien entre ta capsule et ce vidéo!
Patrice
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Merci pour les liens, Patrice.
Il s’agit d’une émission de la série « Penn & Teller: Bullshit! », qui m’a longtemps servi de référence pour dire que le recyclage est une perte de temps, et d’argent. Il y a, bien sûr, une certaine dose d’humour, là-dedans, mais il n’en demeure pas moins un définitif fond de vérité. Le recyclage, et toute la filière environnementale, est une affaire d’une poignée de gens qui contrôlent les faits et gestes de la population.
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