Jacques Lanctôt: Tout un reporter!

L’idée du site Canoë d’utiliser l’ex-felquiste Jacques Lanctôt pour nous rapporter les détails – et une certaine analyse – du changement de garde à Cuba peut sembler originale, le type ayant beaucoup de contacts là-bas.  Mais du point de vue de l’objectivité journalistique, et par extension de l’honnêteté, on repassera.

C’est que, voyez-vous, demander à Jacques Lanctôt d’analyser objectivement ce qui se passe à Cuba revient à la même chose que de demander à Carol Montreuil d’analyser les pétrolières, ou à Steven Guilbault de fournir une analyse objective de ce qui se fait en environnement.  Ces types ont en commun d’être vendus à une cause bien précise; Montreuil est le porte-parole des entreprises pétrolières canadiennes, Guilbault est co-fondateur et porte-parole d’Équiterre, alors que Lanctôt a vécu à Cuba en vertu d’un sauf-conduit suite aux événements d’octobre 1970, gracieuseté de son ami, le regretté Pierre Elliott-Trudeau.

Quand Jacques Lanctôt mentionne qu’il n’y a plus d’analphabètes à Cuba, je veux bien le croire.  Par contre, il oublie d’ajouter que la libre information n’existe pas dans l’île.  Quand il parle d’élections, il omet de préciser qu’il n’y a qu’un seul parti politique reconnu – et légal – à Cuba, soit le parti communiste.  Quand il dit que son voisin Ricardo gueule librement contre le gouvernement actuel, il ne nous dit pas que le seul verbiage toléré se passe entre voisins, et qu’en 2003, une vague de répression contre les journalistes dissidents du régime avait encore des relents en 2006, comme le rapporte cet article de Reporters sans frontières.  Donc, comme Montreuil pourrait le faire, et comme Guilbault ne se gêne pas pour le faire, Jacques Lanctôt ne nous montre qu’un côté de la médaille cubaine.

Aussi, je lis ses écrits avec un grain de sel, pour ne pas dire avec une pleine salière.

4 réactions sur “Jacques Lanctôt: Tout un reporter!

  1. « Par contre, il oublie d’ajouter que la libre information n’existe pas dans l’île.  »

    Foutaise. Les dit « dissidents » sont des terroristes entraînés et financés par Washington. Double-mesure!

    Les conditions pour lesquelles sont emprisonnées les « dissidents », soit ces terroristes putassés à la bourgeoisie miamiaine nostalgique de la dictature de Batista, sont plus sévèrement punis aux États-Unis d’Amérique. Seriez-vous d’assez mauvaise foi pour l’admettre?

    « Quand il parle d’élections, il omet de préciser qu’il n’y a qu’un seul parti politique reconnu – et légal – à Cuba, soit le parti communiste.  »

    C’est faux et vous tentez de réécrire l’histoire ici. Les autres partis, dont les libéraux, ont fui l’île après la prise de La Havane par les castristes et les autres révolutionnaires unis en 1959. Ils ont donc créé une union révolutionnaire et changé Cuba comme nul ne l’espérait.

    Tous les élus sont révocables en tout temps, par le biais de stations radio où les cubains peuvent se plaindre. Si le ministre ou l’élu concerné ne s’explique pas, il est foutu à la porte de son poste et on recommence les élections.

    Avant de parle de Cuba et de dire n’importe quoi, renseignez-vous un peu au moins.

    « Quand il dit que son voisin Ricardo gueule librement contre le gouvernement actuel, il ne nous dit pas que le seul verbiage toléré se passe entre voisins, et qu’en 2003, une vague de répression contre les journalistes dissidents du régime avait encore des relents en 2006, comme le rapporte cet article de Reporters sans frontières.  »

    Encore de la propagande mensongère issue des États-Unis d’Amérique si propres…(sic!) Reporters Sans Frontières n’est qu’un paravent financé par la C.I.A. et toute la planète le sait. En 2002, RSF soutenait le coup d’État contre le président démocratiquement élu, Hugo Chavez. RSF soutient la torture à Guantanamo. RSF soutient le retour du Dalaï Lama (Là aussi, vous aurez beaucoup de lecture!). RSF soutient l’invasion illégale et illégitime de l’Irak par l’Empire terroriste états-unien (lequel a utilisé des ADM sur des civils à profusion, puis installé une dictature en Afghanistan.). RSF soutient également l’emprisonnement sommaire de journalistes de Al-Jaziraa. Je n’ai jamais vu RSF se plaindre de la fermeture des stations de TV en Ossétie du sud par la Géorgie, bien avant le conflit actuel.

    Ensuite, les journalistes dont vous parlez, reçoivent des centaines de millions de Washington pour renverser le socialisme et je doute très fortement que Washington accepterait que j’en fasse autant chez elle. Vous êtes donc, double-standardiste, vous n’appliquez vos règles démagogiques qu’aux ennemis de votre idéologie sectaire et suicidaire qu’est le capitalisme (le bourgeois ne sert à rien).

    Et pas question de compter sur des types comme vous, plutôt que des Lanctôt, pour nous raconter l’histoire de Cuba! Non merci! Retournez à vos habitudes de maison et laissez tomber le blogue de désinformation que vous venez de vous partir.

    Cuba va mieux que jamais et si vous voulez que Bush mette ses pions en place, ne prétendez pas ensuite à la démocratie! Le plan Bush/2000 dévoile déjà les ministres qu’a choisi la Ô maison blanche et devinez quoi! Ce sont les vieux déchets du passé, les mêmes saloperies de bourgeois qui traitent les cubains comme de la merde! Les mêmes mercenaires qui avaient tenté en 1961, de reprendre leurs terres qui en fait, n’étaient que bien commun.

    Y a pas à dire, vous ne connaissez certainement pas l’histoire de Cuba pour prôner un tel changement à Cuba. Et croyez-vous sincèrement que Washington me donnerait une tribune? Et quoi encore?

    Sous le dictateur Batista soutenu par Washington, il n’y avait que 6000 médecins et encore, comme nos tartes adéquistes, la bourgeoisie s’était ce privilège qu’était le droit à la santé! Sous Castro? il y a aujourd’hui plus de 70000 médecins. En équivalence, le Canada offre près de 16 médecins pour 10 000 habitants, Cuba en offre 64 pour 10 000 habitants. Cuba n’envoie pas de bombes à l’étranger, il envoie des médecins, des dizaines de milliers de médecins.

    À chacun ses priorités! La vôtre est ;la désinformation!

    http://reactionismwatch.wordpress.com

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  2. Si vous censurez mon message, ce n’est pas important puisque je le retranscrirai sur mon blogue et je vous dénoncerai. Je vous laisse le bénéfice du doute. La bloguosphère est un petit monde, pensez-y…

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  3. Mon cher Sylvain Guillemette, dites-moi, pourquoi j’oserais vouloir vous censurer? Je ne l’ai jamais fait pour qui que ce soit, et je ne vais pas commencer maintenant. Mon blogue, vous savez, ce n’est pas… Cuba! Toutefois, contrairement à d’autres, je ne passe pas 24 heures par jour devant mon ordinateur, pour voir si des communistes vont m’envoyer des invectives. J’ai aussi une vie, et je sors dehors, parfois. C’est la raison pour laquelle il arrive que quelques heures – ou même quelques jours – séparent l’envoi de votre commentaire, et sa parution sur le blogue.

    Vous devriez essayer de sortir dehors, vous aussi; c’est bon, d’aérer son cerveau!

    Vous pouvez toujours me dénoncer pour ce que vous voudrez, sur votre blogue, et sachez que ça ne me fait pas un pli sur la différence. Si les fausses accusations tuaient, il y a déjà longtemps que je serais mort! Par contre, vous ne pourrez pas me dénoncer pour censure. Que c’est triste! La blogosphère est un bien petit monde, comme vous le dites, et les propagandistes y sont bien reconnus. Les lecteurs à l’esprit ouvert sauront faire le tri entre un commentateur honnête et un communiste borné.

    Si Cuba va mieux que jamais, comme vous le dites, expliquez-moi donc pourquoi les cubains fuient toujours l’île, principalement en direction de la Floride, à un point tel que, selon Wikipédia, pas moins de 11% des cubains vivent en exil. Si Cuba était le paradis, et les USA l’enfer, comme plusieurs propagandistes le prétendent, faudrait aussi m’expliquer pourquoi ce ne sont pas les floridiens qui remplissent des embarcations de fortune pour voguer vers l’île de Cuba. J’attends vos explications avec impatience.

    J’essaie d’imaginer ce « paradis » qu’est Cuba. Pour référence, je peux toujours me fier à Gérald Larose, et à son Conseil de la souveraineté, qui tentait d’endoctriner les enfants du primaire avec son torchon intitulé « Parlons souveraineté à l’école », paru il y a quelques années. L’image du Lider Maximo, Fidel Castro, qui à l’époque, dirigeait son île au doigt et à l’oeil, ce n’était qu’une image rigide pour attirer les touristes en quête d’exotisme, je suppose?

    Autre point, si vous permettez; pourriez-vous citer l’extrait, dans mon billet, où je « raconte l’histoire de Cuba »? Je n’ai rien raconté du tout, dans mon billet, que je sache. Dites-moi donc, un coup parti, quel changement je « prône », à Cuba? J’ai plutôt tendance à croire, en vous lisant, que vous fabulez, mon vieux! Si Cuba envoie des milliers de médecins à l’étranger, pourquoi n’en envoie-t-il pas ici, au Canada, et au Québec, en particulier? Avec la quantité de fonctionnaires péquistes qui vont se faire bronzer là-bas à chaque année, cela deviendrait un genre de « libre-échange », non? L’argument des médecins est trop facile; pourquoi la très grande majorité des photos de cubains nous montrent des vieux édentés, et maigres comme des clous? Je suppose que c’est encore pour attirer les touristes?

    Ce n’est pas moi qui a déterré Battista, les mercenaires de 1961, Washington, et toute la propagande. C’est vous, et seulement vous, mon cher Sylvain Guillemette. Dans Wikipédia, une encyclopédie pourtant portée vers la go-gauche, on dit que « Suite à la crise des missiles, l’île subit un embargo de la part des États-Unis, depuis 1962. L’embargo ne porte toutefois plus sur les médicaments, les matériels de télécommunications et les produits agro-alimentaires, faisant des États-Unis le premier exportateur pour l’économie cubaine, particulièrement dans le secteur alimentaire : le montant des exportations américaines vers l’île s’élève aujourd’hui à 500 millions de dollars par an.« . Alors, ils sont toujours aussi méchants, les « amaricains », mon cher?

    Je vais vous dire une chose. Ici, on a le choix entre faire ce qu’il faut pour réussir, ou attendre son chèque de BS. À Cuba, on a le choix de travailler pour la révolution, ou de… travailler pour la révolution. Cuba est dirigé par un seul homme, et tout est régi d’en-haut. Comme nous avons le choix, vous pouvez décider d’aller y vivre, si c’est l’option que vous choisissez, parce qu’au Canada, nous sommes libres de quitter le pays, et même d’y revenir, si ça nous chante. Pour ma part, je préfère tenter de faire mieux avec ce que l’on a ici, déjà que l’on a beaucoup, et ce dans le but, éventuellement, de donner le goût aux gens de choisir, et non pas de se laisser diriger d’en-haut, comme des moutons de Panurge, ce que le parti québécois tente de faire aussitôt qu’il prend le pouvoir, sous le chapeau de la « social-démocratie ».

    Pour terminer, je dirai que j’ai plus confiance dans ma désinformation que dans la vôtre.

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  4. on pourrait dire aussi que les médecins de Cuba essaie de déserter en douce 😉

    quelques liens vers des textes provenant du site Liberté-Chérie et du Blogue du Québécois Libre sur Cuba mais là encore je doute que Sylvain Guillementte trouverait le chemin de Damas
    http://www.liberte-cherie.com/a2438-Cuba_debarrasse_de_son_dictateur.html
    http://www.liberte-cherie.com/a2446-Cuba_avec_Castro_est_une_dictature_.html
    http://www.leblogueduql.org/2006/12/le_cuba_de_fide.html
    http://www.libres.org/francais/actualite/1508_a6_ultraliberalisme_cuba.htm

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