Alors que je ne m’endormais pas, je suis venu jeter un oeil sur l’actualité, en cette fin de lundi soir. J’y vois un article signé Sue Bailey, de la Presse canadienne, et repris par le site Cyberpresse.ca, dans lequel Elizabeth May s’indigne d’avoir été exclue des débats des chefs, lors d’une décision rendue publique par le consortium des télédiffuseurs.
Ben mieux que ça; l’article mentionne que madame May aurait prétendu que « M. Harper a été le seul à avancer publiquement qu’elle ne devrait pas être autorisée à participer. Les conservateurs craignent que les Verts ne leur enlèvent des appuis, et la position de M. Harper trahit son dédain de l’égalité des femmes, et des féministes en particulier. » C’est que, dans les faits, ce que non seulement Stephen Harper, mais également Gilles Duceppe et Jack Layton ont souligné, c’est le fait que Elzabeth May appuie en grande partie le programme des libéraux de Stéphane Dion, seul chef en accord avec la présence de madame May aux débats, selon le porte-parole du consortium, Jason MacDonald. D’ailleurs, les libéraux ne présenteront pas de candidat dans la circonscription de Central Nova, en Nouvelle-Écosse, là où se présente madame May, selon un pacte établi entre les deux partis. La position de monsieur Harper était que la présence de Elizabeth May faisait en sorte que les libéraux avaient deux représentants aux débats, ce qui serait injuste pour les autres partis. Et comme le chef conservateur a été le seul à prendre position publiquement, là-dessus, madame May lui a donc accolé l’étiquette d’anti-féministe.
Parce que c’est évident, désormais, que lorsque l’on refuse quelque chose à quelqu’un, on devient automatiquement un « mal-intentionné ». On refuse une place à la chef des Verts, au débats des chefs, on est automatiquement anti-féministe, puisqu’elle est une femme. D’ailleurs, j’imagine déjà la montée de lait de Lise Payette, dans la prochaine édition du Devoir. C’est comme quand on refuse une demande d’un membre d’une minorité ethnique; on devient automatiquement raciste! Pourquoi est-ce devenu si compliqué de dire non à quelqu’un sans se faire traiter de n’importe quoi?
Vous pouvez me le dire, vous?
AJOUT – 9 SEPTEMBRE À 20H00
Pour sa façon bornée de voir la décision du consortium des télédiffuseurs, Elizabeth May perd 5 points, à la Bourse des chefs.
Tant qu’à inviter l’actuelle chef du parti vert, autant inviter aussi les chefs des autres partis plus marginaux dont voici la liste trouvé sur Wikipedia
http://en.wikipedia.org/wiki/40th_Canadian_federal_election#External_links
Animal Alliance Environment Voters Party
Canadian Action Party
Christian Heritage Party of Canada
Communist Party of Canada
First Peoples National Party
Libertarian Party of Canada
Marijuana Party of Canada
Marxist-Leninist Party of Canada
NeoRhino.ca
Newfoundland and Labrador First Party
People’s Political Power of Canada
Progressive Canadian Party
Western Block Party
Work Less Party
Quoique Sue Bailey et autres Lise Payette pourraientt encore trouver le moyen de critiquer (à propos depuis quand que Lise est rendu au journal LeDevoir pour donner plus de « poids »? Je sais qu’elle n’écrivait plus pour le « Journal de Montréal » et celui de Québec en raison du lock-out de ce dernier. Je me demanderais bien comment elle réagirait si le Devoir serait aussi en lock-out? 😀 LOL:D)
J’aimeJ’aime
Elizabeth:1
Autres Parties:0
Et oui! Elle va participer au débat!
P.S: Puis-je faire ma propre bourse des chefs? Bien sur, je dirai que c’est ton idée.
J’aimeJ’aime
@ Stéphane Dumas:
La chef des Verts donnait, comme dernière excuse pour participer, qu’elle avait un député, maintenant, à savoir Blair Wilson, élu sous la bannière libérale, mais exclu après qu’on lui eut reproché quelques malversations électorales. Blanchi depuis, il a donc décidé de se joindre au parti vert. Évidemment, le type n’a jamais siégé à titre de député vert, puisque son passage à gauche a eu lieu quelques jours à peine avant le déclenchement des élections générales. Mais bon. J’écris, dès maintenant, un autre billet sur toute l’affaire du débat des trèfs. Euhhh, des chefs.
Quant à Lise Payette, elle est beaucoup plus à sa place au Devoir qu’elle ne l’aurait jamais été chez Québécor. Quiconque lit Le Devoir se rend bien compte que c’est le journal officiel de la go-gauche.
@ Gui4:
L’idée d’une bourse des chefs n’est pas ma propriété, alors tu peux le faire. Par contre, il faut prendre en ligne de compte qu’il faut suivre assidument l’actualité, question de ne rien manquer, et faire preuve de beaucoup d’objectivité. Je veux dire que si l’on a un chef préféré, dans la course, il faut autant lui enlever des points quand il s’enfarge, qu’en donner aux « ennemis » qui font des bons coups. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne suis vraiment pas certain de tenir le coup jusqu’à l’élection.
J’aimeJ’aime