Politique: Bon, je peux parler, maintenant!

Pour ceux qui suivent mon blogue, et qui prennent le temps de lire la brève de comptoir (merci à Knarf pour l’inspiration), ont sûrement lu que j’avais une grosse journée, ce dimanche, mais que je ne pouvais pas parler.  Alors voilà, je passe à table, maintenant.  Dans les deux sens du terme; je savoure des boulettes suédoises, pendant que je tape ces lignes!

Ce dimanche, je travaillais aux élections.  Pas les fédérales, elles n’auront lieu que le 14 octobre.  Il y avait des élections municipales, dans l’arrondissement voisin du mien, à Saint-Léonard.  Et comme j’ai accepté d’y travailler, et que j’ai été assermenté, je devais donc demeurer dans la plus stricte neutralité jusqu’à la fin de mon travail.  Maintenant que le travail est terminé, et que Michel Bissonnet a remporté le scrutin, avec quelque chose comme environ 95% des votes exprimés (et à l’unanimité dans mon bureau de vote), je peux donc recommencer à parler de politique comme bon me semble.

Un article, paru dans La Presse, et signé Daphné Cameron, explique qu’à la lumière d’un sondage (un autre!) Segma – La Presse – Gesca, il n’y a qu’environ 4 jeunes sur 10 qui s’intéressent un tant-soit-peu à la politique.  D’ailleurs, l’article mentionne que selon les chiffres d’Élections Canada, seulement 25% des jeunes se sont prévalus de leur droit de vote, lors de l’élection générale de l’an 2000.  Pourtant, s’il y a un groupe d’âge qui demande des changements, ce sont bien les jeunes!  Alors, voilà; les jeunes devront comprendre que s’ils veulent des changements, ils vont devoir s’impliquer davantage.  Mais comment?  J’y arrive.

Premièrement, le sondage en question dit que les jeunes ne se reconnaissent pas dans les politiciens actuels, parce qu’ils sont déconnectés de la réalité des jeunes.  D’un côté, si aucun chef fédéral actuel ne peut être qualifié de « vieillard », de l’autre, il faut avouer que les bases militantes sont plutôt composées de retraités.  Il faut donc avoir le courage de prendre sa place, parmi ces retraités.  Qui sait?  Peut-être seront-ils plutôt heureux de voir une certaine relève s’installer.

Deuxièmement, il faut comprendre qu’il y a des façons de faire, quand on veut changer les choses.  Imaginez que la société est un train, qui roule juste assez rapidement pour que l’on puisse y monter, du moment que l’on est capable de soutenir un bon pas de course.  Je fais ce parallèle avec un train pour montrer que l’on ne peut pas changer la société en s’y opposant, mais bien en y prenant part.  Avez-vous déjà essayé de vous planter devant un train, pour tenter de l’arrêter?  Je ne vous le conseille vraiment pas!  Il est préférable de prendre le pas de course, afin de vous hisser dans le train, et une fois à l’intérieur, vous pourrez vous rendre jusqu’aux commandes de celui-ci, afin de le contrôler.  Bref, si vous voulez changer les politiques des gouvernements, il vous faut d’abord entrer au gouvernement, et de la manière usuelle.  Le caporal Denis Lortie a tenté d’y entrer autrement, il y a de cela 24 ans, et ça s’est plutôt mal terminé, pour lui.  Croyez-moi, la meilleure façon de changer la société, c’est d’entrer en politique.

Une belle façon de le faire, c’est de vous impliquer auprès d’un jeune candidat.  Vérifiez, dans votre circonscription, s’il y a un candidat qui vous interpelle, et qui est dans votre groupe d’âge.  Ne vous fiez pas trop au parti, mais plutôt à l’énergie du candidat, à son originalité.  Par exemple, dans la circonscription de Montcalm (municipalités de Lachenaie, Mascouche, La Plaine, Saint-Roch-de-l’Achigan, Saint-Roch-Ouest, Saint-Jacques-de-Montcalm, Sainte-Marie-Salomé, Saint-Liguori, Saint-Alexis, village et paroisse, Saint-Esprit, Sainte-Julienne, Saint-Lin–Laurentides, Saint-Calixte), il y a un candidat de 24 ans, qui fait sa campagne… en scooter!  Bon, d’accord, son chef est Stéphane Dion.  Mais, comme je le disais, ne vous fiez pas au parti, mais au gars (ou à la fille), et à son courage, dans cette campagne.  Ce gars-là, dans Montcalm, s’appelle David Grégoire.  Il a du « guts », il est dynamique, et aimerait bien s’entourer d’une méchante gang de jeunes!  Passez voir son groupe sur Facebook, et allez le voir en personne.  Ou encore, fixez-lui un rendez-vous, et il ira vous voir en scooter!

Et pour ceux qui ne sont pas dans Montcalm, vous pouvez faire pareil avec un candidat de votre choix, dans votre circonscription.  Essayez d’éviter ceux qui ne se feront jamais élire (NPD, Verts, autres petits partis), et concentrez-vous sur les principaux partis, parce que leurs candidats ont des chances de gagner.  Ne vous en faites pas; toutes les contributions sont acceptées!

En terminant, c’est ben beau, de pavaner des pancartes, en demandant plus de démocratie, mais la démocratie, il faut l’entretenir.  Et pour ce faire, il faut se magner le cul, et aller voter!

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QC-175: Entre Laterrière et la route 169

Les dernières photos que j’ai prises, lors de mon escapade, furent plutôt intéressantes, surtout lorsque je parviens à rouler sur un chantier presque terminé.  Et c’est arrivé (eh oui, encore!) sur la route 175, quelque part entre le secteur Laterrière, de la ville de Saguenay, et l’intersection de la route 169, dans la Réserve faunique des Laurentides.  Les photos furent prises vers le sud, sauf avis contraire.

Aux environs du kilomètre 227, à l’entrée nord de la réserve faunique.

Près du kilomètre 219, où une bretelle qui permet de passer de deux chaussées à une seule (que l’on appellera désormais un « deux-dans-un ») existe toujours.

Le deux-dans-un du kilomètre 213 est encore plus frais, mais désormais inutilisé.  La photo fut prise en regardant vers le nord.

Au kilomètre 209, toutefois, il faudra vraiment passer de deux chaussées à une seule.  À moins que…

…eh ben ouais, nous en avons la preuve, maintenant; Richard3 a développé une dépendance à l’asphalte nouvellement appliquée!  Ici, on s’affaire à quelques travaux de finition, entre les deux chaussées.  Nous sommes aux environs du kilomètre 206.

Environ un kilomètre plus loin, ce sont des installateurs de signalisation, qui sont en plein travail.

La base d’opérations de l’un des entrepreneurs de ce méga-chantier, à la hauteur du chemin d’accès au Camp Cyriac.

Nous sommes entre les kilomètres 201 et 200, sur la nouvelle chaussée, et l’on voit très bien l’ancienne, à gauche, où l’on circulait encore dans les deux directions, lors de mon passage.

Un peu au sud du pont de la rivière Gilbert, des travailleurs complètent ce qui semble être un autre deux-dans-un, qui servira lors de l’ouverture de ce nouveau tronçon, qui ne saurait tarder, à voir l’avancement des travaux.

Voilà une raison de plus d’avoir procédé à l’achat d’un nouvel appareil-photo.  Celle-ci fut prise avec le zoom au maximum, c’est à dire en 4,0x, mais comme il s’agit d’un zoom numérique, et non optique, ça donne des résultats merdiques, comme on peut le voir ici.  Ce sont les mêmes travaux que sur la pose précédente, mais vus vers le nord, cette fois.  Et la voiture blanche, stationnée en travers, c’est une auto-patrouille de la SQ.

Au kilomètre 190, l’emprise de la nouvelle chaussée est déboisée,…

…alors qu’un kilomètre plus loin, le dynamitage, et le terrassement, sont déjà entamés.

Près du kilomètre 188, j’ai pris le temps de m’arrêter, puis de descendre de la blogue-mobile, afin de prendre cette photo vers le sud,…

…ainsi que celle-ci, vers le nord, où l’on voit le secteur déboisé, mais pas encore dynamité.

Ici, au kilomètre 184, on gruge littéralement la montagne.  Les énormes camions transportent la pierre, fraîchement dynamitée, vers un site de concassage, afin de continuer le terrassement de la nouvelle chaussée.

Ici, la nouvelle chaussée n’est plus à droite, mais plutôt à gauche.  Nous sommes au kilomètre 182,5.

Voici un beau pont tout neuf, qui traverse une rivière, probablement la petite rivière Pikauba.  C’est au kilomètre 178.

Cette fois encore, le soleil me rattrape.  On le voit plus difficilement, à cause de l’ombre, mais il y a une ouverture dans la forêt, près du kilomètre 172.  Comme je regarde vers le sud, cela indique que la nouvelle chaussée est de retour à droite.

Et voici l’intersection des routes 175 et 169.  Je présume qu’il sera modifié, compte tenu de la construction de la nouvelle chaussée.

Évidemment, j’ai dû me dépêcher, pour prendre les photos, parce que le soleil me rattrapait, et que l’ombre de cette fin de journée faisait que les images ne sortaient pas bien.  Par contre, je devrai retourner dans la réserve, avant les premières neiges, afin de prendre certains détails de ce secteur, ainsi que tout le secteur au sud de l’Étape, où d’autres travaux, reliés à ce même méga-chantier, sont présentement en cours.

Un autre problème qui survient, lorsque l’on veut prendre des photos de chantiers de construction sur une route ouverte à la circulation, c’est que l’on ne peut pas toujours prendre les sites les plus spectaculaires, puisqu’il est impossible de s’y arrêter sans nuire à la circulation, déjà perturbée par les travaux eux-mêmes.  Par contre, les images que vous voyez ici vous donnent quand même une idée de grandeur de ce chantier, auquel participe aussi le gouvernement fédéral.

Ceci fait le tour des photos que j’ai prises lors de mon escapade de vacances.  J’espère que celles-ci vous ont plu.  Dans les jours qui viennent, vous pourrez voir d’autres images prises pendant mes vacances, mais lors d’une autre sortie de la blogue-mobile.  J’espère aussi, prochainement, pouvoir mettre à l’épreuve mon tout nouvel appareil-photo, qui me permettra de prendre de bien meilleures photos à distance.