Voici le second billet sur l’A-73, qui portera, cette fois, sur sa fin actuelle, à Beauceville. Vous remarquerez que les photos sont plus petites. C’est dans le but d’aider ceux qui ont des ordinateurs moins puissants à pouvoir les visionner en entier. Par contre, en cliquant sur les photos, vous les verrez désormais en plein format. En espérant que ce changement vous plaise.
Les bretelles d’entrée/de sortie de l’A-73 nord.
La voie de service, vers le nord, à l’intersection des bretelles.
La même route, vers le sud. C’est dans cette direction que devait se raccorder, un peu plus loin, le rang Saint-Charles.
La fin actuelle de l’A-73, vue de la fin du tronçon construit.
À partir des bretelles de l’A-73 nord, voici une vue progressive,…
…du nord vers le sud, avec les pointes de musoirs, ici,…
…alors que là, on sent déjà la fin,…
…que voici en propre, cette fois dans une vue…
…qui ne fait aucun doute. C’est de ce promontoire que j’ai pris la photo de la fin actuelle de l’A-73.
L’intersection de la voie de service et des bretelles, vue depuis la bretelle de sortie.
Comme je le disais dans mon dernier billet, je fus quelque peu déçu, de voir que les travaux du tronçon suivant, vers Saint-Georges, n’étaient pas encore commencées. À ce sujet, j’ai eu un échange de courriels des plus intéressants avec Patrick Lessard, qui est l’auteur du site « non-officiel » dédié au prolongement de l’A-73 (ou autoroute Robert-Cliche) vers Saint-Georges. Celui-ci m’a transmis de précieuses informations, au sujet de toutes les tergiversations qui entourent la suite des travaux.
Présentement, il y a beaucoup de sable dans l’engrenage, au sujet du tracé choisi par le MTQ, auquel s’oppose une poignée de gens. Ces personnes auraient demandé des audiences auprès du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), et les auraient obtenues, Suite à ces audiences, le BAPE a approuvé le projet, sous certaines conditions, puis l’a soumis à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), qui l’a approuvé, à son tour. Devant l’approbation du projet par le CPTAQ, le groupe en a appelé de cette dernière décision, qui fut par ailleurs maintenue par la Commission. Le MTQ a commencé à se rendre sur place, puis le groupe a déposé une requête au Tribunal administratif, qui a finalement rendu sa décision en juillet dernier. Celui-ci renvoie la balle dans le camp de la CPTAQ, afin que celle-ci refasse ses devoirs. Les détails de ce récit sont disponibles sur le site de Patrick Lessard.
Évidemment, toutes ces requêtes supplémentaires ont étiré les délais, dans cette affaire. Les crédits ont pourtant été accordés, et n’eut été de tout ce brou-ha-ha, les travaux seraient peut-être déjà en marche. Patrick me révélait que les probabilités seraient que les travaux commencent prochainement du côté de Saint-Georges, en allant vers Beauceville, à tout le moins jusqu’au secteur où le projet fait litige.
Patrick m’informait également que le gouvernement fédéral, dans le cadre du programme Chantiers Canada, investirait une somme de 75 millions$ pour le doublement de l’actuelle super-2, dont on pouvait voir quelques images dans l’autre billet traitant de l’A-73.
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Cette autoroute devrait continuer vers St-Georges-de-Beauce et même au delà jusqu’à la frontière du Québec et du Maine à Armtrong QC-Jackman,ME.
Du côté du Maine,cette fois,une nouvelle autoroute devras être construite parallèle à la US 201 vers Waterville ME à la jonction de l’autoroute Inter-État 95.
Cette future autoroute fera partie du réseau Inter-État Américain.
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Évidemment, il s’agit de savoir s’il y aura suffisamment d’utilisateurs pour justifier la construction d’une autoroute. Il faudrait voir s’il y a des moments particuliers, où la circulation doit ralentir parce qu’il y a trop de gens, ou si des accès à des entreprises, par exemple, amènent des situations dangereuses (le terme utilisé par le MTQ, pour décrire des sites où les accidents sont fréquents, soit le mot « accidentogène », me fait bien rire), qui pourraient être réglées par la construction d’une autoroute.
En fait, la construction d’une autoroute doit répondre à une demande accrue de circulation, ou encore à une situation où la sécurité, et/ou la qualité de vie, des gens, doit être améliorée. C’est bien d’avoir des projets, mais construire des autoroutes sur lesquelles personne ne roulera coûte plutôt cher.
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Dans un monde idéal, on voudrais bien prolonger l’Autoroute 73 jusqu’aux frontières. Cependant, le MTQ, dans l’étude d’impact, l’a écris en caractère gras souligné que les débits ne justifient pas une autoroure passé Saint-Georges.
Selon moi ils aurait au moins dû contourner completement la ville et rejoundre la 173 au sud, même plus loin à St-Côme-Linière à la Route 275. Enfin, on sais cependant qu’il y aura une voie de contournement (Boulevard urbain) qui sera aménagé partant du futur Rond-Point pour contourner la ville mais on ne sais pas à quelle hauteur mais c’est dans un plan d’investissement de la ville pour avant 2013.
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