La route 3 – (5) De Sorel-Tracy à Nicolet

Nous nous sommes quittés sur le pont Turcotte, qui enjambe la rivière Richelieu, à Sorel-Tracy.  À la sortie de ce pont-levis, nous sommes sur l’avenue de l’Hôtel-Dieu, que nous suivrons sur près d’un kilomètre, puis nous tournerons à droite, sur le boulevard Fiset.  Après 1,5 kilomètre sur cette artère commerciale, nous croisons le boulevard Poliquin (qui fait le lien avec la fin de l’autoroute 30), et le début du gravier (eh oui, la route 3 (route 132) était en gravier, en 1950!), alors que 4,5 kilomètres plus loin, le chemin de Sainte-Victoire vous conduit vers la municipalité du même nom.  À 800 mètres de là, on quitte Sorel-Tracy pour entrer dans les limites de Saint-Robert.  On continuera sur la route 3 (route 132), redevenue la route Marie-Victorin, pendant environ 3,6 kilomètres, pour rejoindre le chemin de Saint-Robert, lui aussi en gravier en 1950, qui nous mènera au périmètre urbain de la municipalité.  De retour sur l’asphalte, après 1,3 kilomètre, nous entrons dans la municipalité d’Yamaska; la route 3 (route 132) devient la route Marie-Victorin Ouest, et il faudra parcourir encore 4,1 kilomètres pour atteindre la rue Principale, du moins à son extrémité nord-ouest.  Il est clair que la route 3 passait là, mais est-ce avant ou après 1950?  Notons ici que la route 132 actuelle se nomme la rue Monseigneur-Parenteau, et que nous tournerons à gauche sur la rue Principale.

Sur les premiers 400 mètres, il n’y a pas grand chose, à part quelques maisons de ferme, mais ça se densifie davantage à l’approche du rang du Petit-Chenal, quelques dizaines de mètres plus loin, a gauche.  On entre vraiment dans le périmètre urbain à la hauteur de la rue Lauzière, à quelque 900 mètres du rang du Petit-Chenal.  On fait encore environ 600 mètres, passant devant l’église, avant d’arriver à une intersection; à droite, c’est la rue Monseigneur-Parenteau (route 132 ouest), devant, c’est la rue Principale (route 235) qui se poursuit jusqu’à devenir le rang du Bord-de-l’Eau, pour se rendre à Saint-Aimé, et à gauche, la rue du Pont (route 132 est), qui va nous amener de l’autre côté de la rivière Yamaska.  Nous suivrons cette dernière option.  Dès que l’on quitte le pont, qui fait à lui seul environ 300 mètres de long, on roule moins de 200 mètres, et on prend une courbe très prononcée, vers la droite, qui nous amène sur la rue Centrale, que nous emprunterons sur 500 mètres, avant de prendre une autre courbe, qui nous conduira, celle-là, sur la route Marie-Victorin Est (route 132), alors que tout droit, c’est le rang du Bord-de-l’Eau Est qui se poursuit, menant vers Saint-David.  Mais continuons sur la route 3 (route 132), presque droite comme une flèche après la courbe.  Au bout de 2,4 kilomètres, nous atteignons la route 22 (route 122), qui mène aussi vers Saint-David, mais également vers Saint-Germain-de-Grantham, et Drummondville.  À 3,5 kilomètres de la route 22 (route 122), nous entrons à Saint-François-du-Lac.

À 1,6 kilomètre de la limite municipale, nous tournerons à gauche sur le rang Sainte-Anne; c’est là que passait la route 3, en 1950.  À la hauteur de la rue Lachapelle, soit après quelque 2,6 kilomètres, le rang Sainte-Anne devient la rue Allard pour les derniers 200 mètres.  Au bout de la rue, la route 3 se poursuit à droite, sur la rue Notre-Dame.  Nous passerons devant l’église, à 750 mètres, puis continuerons sur 650 mètres encore pour atteindre une intersection; à droite, la route Marie-Victorin (route 132 ouest), devant, la rue Notre-Dame (route 143), qui devient le rang du Haut-de-la-Rivière, conduisant à Saint-Pie-de-Guire, et à Drummondville, et à gauche, la route 3 (route 132 est), qui est aussi la route Marie-Victorin, qui va traverser la rivière Saint-François, via un pont tout neuf qui remplace l’ancien pont David-Laperrière.  Après les quelque 800 mètres du pont, nous entrons dans la municipalité de Pierreville, sur la rue Maurault; à gauche, dès la sortie du pont, on voit le rang du Chenal-Tardif (qui s’appellera rue Waban-Aki sur le territoire d’Odanak), et 80 mètres plus loin, à droite, la rue du Lieutenant-gouverneur-Paul-Comtois (route 226).  J’en parle parce que le nom de la rue est presque plus long que la rue elle-même!  Sérieusement, la rue fait, en tout et pour tout, 330 mètres de long!  Quant à la route 226 actuelle, elle tourne à gauche après 200 mètres, sur la rue Trahan, fait toute la longueur de celle-ci, soit 180 mètres, puis tourne à droite sur la rue Georges, qui pourtant fait une intersection à angle droit parfait avec la route 3 (route 132)!  Il doit y avoir d’autres impondérables pour faire faire un tel détour à la route 226!  Mis à part ces détails, cette route mène vers Saint-Elphège.

Toujours à Pierreville, à quelque 600 mètres de la sortie du pont, nous entrons sur le territoire de la Première nation d’Odanak.  Après 180 mètres, prenons à gauche, sur le rang Saint-Joseph, qui semble une ancienne emprise de la route 3.  Après 1,4 kilomètre, on sort du territoire autochtone, pour côtoyer des fermes et des terres agricoles de Pierreville sur quelque 2,6 kilomètres, avant de revenir à la route Marie-Victorin (route 132).  De là, on fait 1,8 kilomètre et dans une grande courbe, la route 3 (route 132) devient le route de la Grande-Ligne, pour environ 1,4 kilomètre, le temps de rejoindre l’intersection du rang du Petit-Bois, à la faveur d’une autre grande courbe.  Il est probable que ce rang, et celui du Chenal-Tardif, forment ensemble un ancien alignement de la route 3, mais tout porte à croire que cela date de bien avant 1950.  En fait, la limite des municipalités de Pierreville et de Baie-du-Febvre est le chemin de la Grande-Ligne; du côté ouest, on est à Pierreville, et du côté est, à Baie-du-Febvre

Donc, à partir de la courbe donnant vers l’intersection du rang du Petit-Bois, la route 3 (route 132) redevient la route Marie-Victorin, et nous entrons à Baie-du-Febvre, municipalité dont le statut, en 1950, était multiple.  Le village portait le nom de Baieville, tel qu’indiqué sur ma carte, alors que la paroisse environnante était séparée en deux entités, soit Saint-Antoine-de-Baie-du-Febvre, qui comprenait la route 3 (route 132) à l’est du village, ainsi que les rangs de la Grande-Plaine et du Pays-Brûlé, et celle de Baie-du-Febvre, qui se résumait à la route 3 (route 132) à l’ouest du village.  C’est le 26 mars 1983 que la Gazette officielle du Québec publiait le décret de regroupement des trois municipalités.  Nous roulons sur 4,7 kilomètres avant d’arriver à la rue Principale, que nous prendrons vers la droite.  Après moins de 800 mètres, nous atteignons la rue de l’Église (route 255), qui conduit vers Saint-Zéphirin-de-Courval, et Saint-Cyrille-de-Wendover.  Ensuite, il reste 650 mètres à faire pour revenir à la route Marie-Victorin (route 132).  Surprise; la route 3 (route 132) est à nouveau en gravier!  À tout le moins, elle l’était en 1950.  Nous tournons à droite, toujours vers l’est, et parcourons 6,1 kilomètres de gravier pour arriver aux portes de Nicolet, et au retour de l’asphalte.  De là, la route 3 (route 132) continue son petit bonhomme de chemin, et après avoir roulé environ 4,7 kilomètres, nous arrivons à l’entrée du site d’essai d’obus du lac Saint-Pierre, de la Défense nationale.  On fait encore 2,1 kilomètres avant d’arriver à une intersection; droit devant, le rang Saint-Alexis, et à gauche, le boulevard Louis-Fréchette, et le pont qui nous conduira dans le centre-ville de Nicolet.

La route 3 – (4) De Boucherville à Sorel-Tracy

Nous nous sommes arrêtés à la sortie nord du viaduc du boulevard Marie-Victorin, juste entre la voie rapide (route 132) et le fleuve Saint-Laurent.  La route 3 devient une petite route bucolique, qui longe le fleuve sur une distance de 2,3 kilomètres avant de laisser le littoral à la rue Sainte-Famille.  300 mètres plus loin, après la rue de Niverville, la rive du fleuve est occupée par des maisons cossues, construites sur des terrains plus profonds, et ce sur environ 650 mètres, après quoi les terrains redeviennent suffisamment étroits pour laisser voir les eaux du fleuve à travers les arbres.  Après 1,6 kilomètre, on ne voit plus de rues, à droite.  On se retrouve dans un secteur peu développé, où il n’y a des maisons que sur le bord du fleuve.  À mesure que l’on s’éloigne de la rive, on trouve le chemin de la Côte-d’en-Bas, à 800 mètres puis, 450 mètres plus loin, à la hauteur de la montée Langevin, le boulevard Marie-Victorin se sépare de la route Marie-Victorin; le boulevard est probablement une ancienne emprise de la route 3, mais en 1950, et ma carte est assez précise là-dessus, cette fois, la route 3 se poursuit sur la route Marie-Victorin.  C’est donc le chemin que nous suivrons.

À 500 mètres de l’intersection, juste comme nous passons sous des lignes à haute tension, nous quittons Boucherville pour entrer sur le territoire de la ville de Varennes.  Après environ 900 mètres, la route 3 vient longer une voie ferrée, et traverse un secteur plus développé, croisant le boulevard de la Marine 700 mètres plus loin.  Après un autre 500 mètres, le boulevard Marie-Victorin, devenu le chemin de la Côte-d’en-Haut au passage à Varennes, vient se rattacher à la route Marie-Victorin.  Nous allons parcourir encore à peu près 500 mètres avant que la route Marie-Victorin se rattache à la route 132 actuelle, face à la rue de l’Aqueduc.  Nous tournerons donc à gauche, et traverserons le centre-ville de Varennes.  400 mètres plus loin, nous croisons la rue Sainte-Anne, une ancienne emprise de la route 3, mais qui date, elle aussi, d’avant 1950.  Nous poursuivrons donc notre périple sur la route Marie-Victorin.  Après avoir franchi environ 700 mètres, la route 3 (route 132) se rapproche à nouveau de la voie ferrée, qui se dessine derrière une rangée d’arbres.  Puis, 1,1 kilomètre plus loin, une intersection, avec feux de circulation; à gauche, la rue Sainte-Anne, et à droite, la montée de Picardie, qui conduit à l’autoroute 30.  C’est ici que se termine le secteur commercial de Varennes, et que l’on entre dans un secteur d’industries lourdes qui s’étendra sur environ 2,8 kilomètres avant de revenir à des terres agricoles, puis on fera encore 650 mètres avant de croiser le chemin de la Côte Bissonnette, soit l’autre bout de l’ancienne emprise de la route 3, celle d’avant 1950, qui a commencé à la première intersection de la rue Sainte-Anne.  Ensuite se mêleront terres agricoles, fermes bien établies et maisons riveraines sur 1,2 kilomètre, alors que nous passerons la montée de la Baronnie puis, à 350 mètres de là, on voit l’entrée de l’usine de S. C. Johnson, où l’on fabrique les fameux sacs Ziploc.  Après 2,5 kilomètres supplémentaires, nous entrons à Verchères.

Nous parcourons 2,7 kilomètres avant d’atteindre les premières rues du village de Varennes, puis un autre kilomètre et demi pour arriver à la montée Calixa-Lavallée, qui conduit à un secteur commercial et industriel, puis à l’autoroute 30, et représente aussi le centre du village.  Après 650 mètres, on revient aux terres agricoles, et aux maisons du bord du fleuve.  À 1,2 kilomètre de là, la montée Chicoine-Larose, à droite, qui mène à l’autoroute 30, puis au village de Calixa-Lavallée, municipalité qui, en 1950, s’appelait Sainte-Théodosie.  Le nom fut changé le 7 septembre 1974, pour rappeler la mémoire de Calixa Lavallée, auteur et compositeur, entre autres de l’hymne national du Canada, et natif de ce village.  La route 3 (route 132) se continue sur 3,75 kilomètres, dans les limites de Varennes, après quoi nous entrons à Contrecoeur; la ville doit son nom, à consonnance un peu négative, à Antoine Pécaudy, sieur de Contrecoeur, et capitaine du régiment de Carignan-Salières, qui fonda un établissement en ce lieu en 1667.  Comme la première mention, dans le registre paroissial, fut inscrite en 1668, c’est donc dire que la ville fêtera son 350e anniversaire en 2018.  On n’a fait que 400 mètres dans cette municipalité que l’on croise la montée Lapierre, ancienne emprise d’avant 1950, qui consiste en une ancienne courbe plutôt prononcée.  La route 3 (route 132) se poursuit donc sur la route Marie-Victorin.  À 1,2 kilomètre de là, l’autre intersection de la montée Lapierre puis, 800 mètres plus loin, on traverse les installations sidérurgiques de la firme française Arcelor Mittal, autrefois la Sidbec-Dosco, qui s’étendent sur pas moins de 3,25 kilomètres, soit jusqu’à la montée de la Pomme d’Or.  De là, on roule un kilomètre de plus pour atteindre les premières rues résidentielles.

Le coeur du village, qui s’est fortement agrandi depuis la construction de l’autoroute 30, s’étend sur aussi long que 3,1 kilomètres, alors que 5,3 kilomètres plus loin, on croise la route 47, aujourd’hui appelée montée Saint-Roch, mais qui était en gravier, en 1950, route qui conduit à l’autoroute 30, à la route 223, à Saint-Roch-de Richelieu, et au traversier conduisant à Saint-Ours, et tout cela en moins de 5 kilomètres et demi.  Quant à la route 3 (route 132), elle fait encore près de 7,5 kilomètres dans la ville de Contrecoeur avant d’entrer sur le territoire de la ville de Sorel-Tracy.  À 850 mètres de la limite municipale, on croise le chemin du Golf, première route transversale à relier directement la route Marie-Victorin (route 132) et le chemin Saint-Roch (route 223), puis on entre dans un secteur industriel dans lequel on voit, 1 kilomètre plus loin, le site de la centrale thermique de Tracy, propriété d’Hydro-Québec.  Cette centrale fut construite à partir de 1962, par la Shawinigan Water and Power, avant la nationalisation de l’électricité, et graduellement mise en service entre 1964 et 1968.  Elle produisait 660 mégawatts d’électricité, en production maximale, à partir de mazout lourd.  Elle fut définitivement fermée le 1er mars 2011, et son démantèlement fut entrepris en 2013.  C’est donc dire qu’en fonction de la date où vous visiterez le secteur, il se peut que vous ne voyiez que l’emplacement de cette centrale.

Viennent ensuite d’autres axes transversaux vers le chemin Saint-Roch (route 223), à savoir la boulevard de Tracy, à 2,3 kilomètres du site de la centrale de Tracy, boulevard qui s’appelait boulevard de la Mairie, à l’époque où Sorel et Tracy furent deux villes séparées, le boulevard des Érables, 850 mètres plus loin, puis, à un plus plus d’un kilomètre de là, la rue Saint-Louis.  À un peu plus de 400 mètres de la rue Saint-Louis, on passe devant les installations d’Atlas Acier Inoxydable, puis celles de Rio Tinto-Fer et Titane, et après 1,7 kilomètre d’usines, retour des rues résidentielles.  À 600 mètres de là, le chemin Saint-Roch (route 223) mène vers Saint-Roch-de-Richelieu, Saint-Antoine-sur-Richelieu, Saint-Marc-sur-Richelieu, et Beloeil.  400 mètres plus loin, on monte sur le seul pont-levis de la route 3 (route 132), le pont Turcotte.

La route 3 – (3) De Châteauguay à Boucherville

La dernière fois, nous sommes arrivés sur le boulevard René-Lévesque, à Châteauguay, et sommes tournés à gauche sur la rue Principale.  Après 2,3 kilomètres, on arrive à un carrefour giratoire, et juste après, on traverse la rivière Châteauguay, via le pont Arthur-Laberge.  Dans les 100 premiers mètres, de l’autre côté du pont, il y a les intersections du boulevard Salaberry Sud; d’abord, à gauche, en direction ouest, avec un feu de circulation, puis plus loin, en faveur d’une bifurcation à droite, pour prendre ce même boulevard en direction est.  Mais nous resterons sur la route 3, et qui, depuis le pont, se nomme boulevard d’Anjou, une artère commerciale longue de 2,3 kilomètres, et qui s’étend jusqu’à la route 4 (route 132/138) aussi appelé boulevard St-Jean-Baptiste, sur lequel nous tournerons à gauche; nous nous retrouvons donc en multiplex avec la route 4, pour la suite.

Au bout d’un kilomètre virgule deux, soit à la hauteur du boulevard Saint-Francis, nous entrons dans la réserve de la Première nation de Kahnawake, qui était appelée tout simplement la réserve indienne de Caughnawaga, en 1950.  On roule sur 3,4 kilomètres avant de prendre une courbe vers la droite, où se trouve, environ 400 mètres plus loin, l’intersection de la Blind Lady’s Hill Road, vers la gauche, route que nous allons prendre.  À partir d’ici, par contre, il faudra être très respectueux, parce que les autochtones aiment bien avoir la paix.  Après un kilomètre, à l’intersection de la rue Kirby, la route 3 devient la Church Road, sur environ 700 mètres, après quoi nous garderons la droite, devant une pointe, pour poursuivre notre chemin sur la Old Malone Highway, la Church se poursuivant à gauche.

Depuis cet endroit, on parcourt 1,5 kilomètre avant d’atteindre l’intersection du Veterans Boulevard; on bifurque à gauche pour passer dans un petit tunnel, sous la voie ferrée, après lequel on garde la droite pour continuer sur la Old Malone Highway.  On passera alors sous les bretelles du pont Honoré-Mercier, sur lequel se poursuit la route 4 (route 138), sauf que les accès de l’époque n’existent plus; le pont ayant été surélevé, lors de la construction de la voie maritime du fleuve Saint-Laurent, tout a été réaménagé, et les vieux accès furent détruits.  Les bretelles de 1950 se situent à peu près à 150 mètres de la sortie du petit tunnel; disons que c’est là que le multiplex se termine, et poursuivons sur la Old Malone Highway.  Un kilomètre plus loin, c’est l’endroit où la route 3 se poursuivait de l’autre côté de la voie maritime; nous ferons donc 350 mètres de plus sur l’actuelle Old Malone Highway pour prendre la route 9C (route 132), en tournant à gauche.  L’ancienne Old Malone Highway, puis sa suite, hors du territoire de Kahnawake, qui se trouvent de l’autre côté du canal de la voie maritime, sont visitables à pied ou à vélo, via le Récré-O-Parc de Sainte-Catherine, accessible depuis le boulevard Marie-Victorin, où nous passerons, un peu plus loin.

Après avoir roulé pendant 3,1 kilomètres, sur la route 9C (route 132), nous quittons le territoire de la Première nation de Kahnawake, pour entrer sur celui de la ville de Sainte-Catherine, puis, à 300 mètres de là, on arrive à l’intersection de l’autoroute 730 actuelle, ancien tronçon de l’autoroute 30.  C’est que selon les plans originaux, l’A-30 devait suivre le tracé de la route 9C (route 132), mais de multiples changements ont eu lieu.  Concentrons-nous plutôt sur le retour vers la route 3.  Depuis l’intersection, nous allons parcourir un kilomètre, puis tourner à gauche sur la 1ère Avenue.  Nous passerons dans un parc industriel sur 650 mètres, puis tournerons à droite sur le boulevard Saint-Laurent.  De là, nous roulerons un peu plus de 400 mètres, puis le paysage passera d’un parc industriel à un secteur résidentiel.  Après 450 mètres de plus, nous tournerons à gauche sur la rue Centrale.  Après 650 mètres, la rue Centrale devient le boulevard Marie-Victorin, et longe un beau petit canal, à gauche.  350 mètres plus loin, à la hauteur de la rue du Canal, c’est l’endroit où la route 3 retrouve la terre ferme, après avoir été coupée par la voie maritime, et à 50 mètres de là, c’est l’accès au Récré-O-Parc, officiellement appelé promenade du Pont-Levant.

La route 3 se continue donc sur le boulevard Marie-Victorin, sur une distance de près de 2,6 kilomètres; à cet endroit, nous traversons la rivière de la Tortue, passant ainsi de Sainte-Catherine à Candiac.  800 mètres plus loin, nous voyons une intersection; à droite, c’est le chemin Saint-François-Xavier, et devant, c’est l’avenue d’Iberville.  Nous tournerons à gauche, sur la route 3, qui demeure le boulevard Marie-Victorin.  Au bout de 1,35 kilomètre, nous sortons de Candiac pour entrer à La Prairie, puis à 650 mètres de là, le boulevard Marie-Victorin est raccordé à la rue Salaberry; de ce point, la route 3 (route 132/autoroute 15) devient malheureusement une voie rapide, soit l’autoroute René-Lévesque.  Nous passerons donc sous le viaduc, et tournerons à gauche, pour la suivre.  À 1 kilomètre de là, la sortie vers la rue Saint-Henri, qui remplace l’ancienne intersection du chemin de Saint-Jean, nous mènera vers la route 9A (route 104), qui relie Saint-Jean-sur-Richelieu.  Après 2,9 kilomètres, on traverse la rivière Saint-Jacques, ce qui nous fait passer de La Prairie à Brossard, puis tout de suite après, le boulevard Marie-Victorin emprunte les voies de service, toujours dans l’emprise de la route 3 (route 132/autoroute 15).  Après environ 3,9 kilomètres, nous passons sous le pont Champlain (autoroutes 10, 15, et 20 ouest), puis 600 mètres plus loin, la route 3 quitte la voie rapide (route 132/autoroute 20), à la fin du collecteur sud, pour arriver, après quelque 700 mètres, au point de passage de Brossard à Saint-Lambert, où le boulevard Marie-Victorin devient la rue Riverside, puis, 150 mètres plus loin, à l’intersection de la route 7 (boulevard Simard).

La route 3 suit ainsi la rue Riverside sur 900 mètres, depuis l’intersection de la route 7, puis reviendra longer l’autoroute René-Lévesque (route 132/autoroute 20), passant sous le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier (route 112, pont Victoria) à 1,1 kilomètre, avant de s’en distancer à nouveau, à la hauteur de l’avenue Notre-Dame, 1,2 kilomètre plus loin.  La route 3 longera alors, sur sa gauche, un immense parc, sur 1,4 kilomètre, après quoi nous entrerons dans la ville de Longieuil, à la hauteur du chemin Tiffin.  À partir de là, la rue Riverside devient la rue Saint-Charles ouest.  À moins de 600 mètres de là, nous traversons un quartier qui s’est autrefois appelé Montréal-Sud, passant sous le pont Jacques-Cartier (route 134), puis, 750 mètres plus loin, au-dessus du boulevard Taschereau, puis à 300 mètres de là, arrivant à l’intersection de la rue Joliette, porte d’entrée du vieux Longueuil.  Dans ce secteur, où la limite de vitesse descend par endroits à 30 km/h, nous croiserons la route 1 (chemin de Chambly) à environ 1,3 kilomètre de la rue Joliette; la rue Saint-Charles Ouest devient alors la rue Saint-Charles Est.  À 800 mètres de là, à la hauteur de la rue d’Auvergne, la rue Saint-Charles Est devient une route à chaussées séparées, passe sous le viaduc du boulevard Roland-Therrien puis, au niveau de la rue Geoffrion, redevient le boulevard Marie-Victorin, et tout cela sur une distance de 650 mètres, après quoi la route 3 suit à nouveau l’Autoroute René-Lévesque (route 132/autoroute 20) sur une distance de 3,4 kilomètres, avant de contourner l’échangeur vers le pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine (route 132/autoroutes 20 et 25), faisant ainsi un détour de 1,3 kilomètre, et revenir longer la voie rapide (route 132) sur encore 1,5 kilomètre, ce faisant en traversant de Longueuil à Boucherville.  Ensuite, la route 3 passe au-dessus de la voie rapide (route 132), puis retourne à son emplacement d’origine, suivant le littoral du fleuve.

La route 3 – (2) De Beauharnois à Châteauguay

La dernière fois, nous étions à l’entrée de l’ancienne ville de Melocheville (qui s’appelait Lac-Saint-Louis avant 1955), désormais un quartier de Beauharnois.  Il faut savoir qu’en 1950, l’actuel canal de Beauharnois était déjà construit. Dès l’intersection de la 1ère Avenue, les maisons sur la gauche, le long de la route 3 (route 132), ou devrait-on dire du boulevard de Melocheville (depuis l’automne de 2013; autrefois le boulevard Edgar-Hébert), s’éloignent de la route.  C’est qu’à un peu plus de 200 mètres de là, on rejoint la 4e Avenue, à gauche, et tout juste derrière le restaurant, on retrouve l’étroite rue Émond, qui semble une ancienne emprise de la route 3.  Difficile à dire si c’est avant ou après 1950, par contre.  Après 260 mètres d’une rue presque droite, on arrive à la 8e Avenue, et la route marque une courbe prononcée vers la droite.  Après la courbe, on fait encore environ 250 mètres, puis on tourne à droite, pour revenir au boulevard de Melocheville (route 132) dans une intersection à angle droit.  L’ancienne emprise elle-même, à cet endroit, laisse place à un petit parc.

De retour sur le boulevard de Melocheville, on parcourt 900 mètres avant de prendre à gauche sur la rue Principale.  La pointe originale fut modifiée, afin de tenter de faire une intersection à angle droit, effet plus ou moins réussi, mais surtout pour la faire coïncider avec la 16e Avenue, à droite.  Encore là, avant ou après 1950?  Mystère et boule de gomme!  Quoi qu’il en soit, nous prendrons la rue Principale.  La première intersection, soit la 18e Avenue, est à moins de 400 mètres, et comme la rue Principale suit plus ou moins le littoral du lac Saint-Louis, les rues sont toutes à droite.  Face à la 19e Avenue, la vue est imprenable sur une partie du lac, sur le barrage qui fait partie du complexe de Beauharnois, et sur un panneau d’Hydro-Québec, qui avertit de ne pas s’aventurer sur “le lit de la rivière asséché”.  Donc, soit que les panneaux sont tous fabriqués en fonction de rivières, soit qu’il y a un lit de rivière au fond du lac.  Continuons notre route.

Face à la 21e Avenue, on voit la barrière qui bloque l’accès au barrage.  Puis, à quelque 160 mètres de là, la première des deux seules rues à gauche, le long de la rue Principale, la rue d’Youville, suivie de la rue Oscar-Murphy, 100 mètres plus loin.  À 350 mètres, on voit la rue Charlebois, à droite, puis on entre dans une courbe.  Au bout de celle-ci, la rue Bourcier, à gauche, continue de suivre le littoral, alors que juste à côté, encore à gauche, une bretelle à sens unique arrive de la rue Principale.  Si l’on continue tout droit, on se retrouve sur la rue Alfred-Haineault.  On tourne donc à gauche, à une cinquantaine de mètres après la bretelle, pour revenir sur la rue Principale.  Cela semble un aménagement très récent, et le tout a un air pour le moins bizarre.  On fait environ 80 mètres pour arriver à l’autre bout de la bretelle, puis encore près de 600 mètres avant d’arriver à une autre intersection; à droite, à moins de 100 mètres, un espèce d’échangeur à niveau qui nous ramène au boulevard de Melocheville (route 132), et à gauche, encore la rue Principale, mais sur environ 260 mètres, après quoi on se heurte à la barrière du site des écluses de Beauharnois.  Par contre, selon les images aériennes, si on trace une ligne droite dans l’axe de la rue Principale, on tombe directement sur les ponts, devant la centrale hydro-électrique de Beauharnois.  Nous prendrons donc à droite, pour rejoindre le boulevard de Melocheville (route 132), et traverser le tunnel de Melocheville, qui passe sous le canal de la voie maritime, là où passent les bateaux de la marine marchande.

À la sortie du tunnel, on se retrouve sur les ponts dont il fut question plus tôt, qui sont au nombre de trois.  Le troisième est un pont suspendu, à la sortie duquel le boulevard de Melocheville devient la rue Saint-Laurent.  Aussi, à gauche, à même le gazon, un authentique drapeau du Québec fut aménagé; le voir du sol n’est pas si évident, mais on du haut des airs, il devient très clair.  À environ 400 mètres de la sortie du dernier pont, on voit la nouvelle route 236, à droite, qui conduit à l’autoroute 30, puis à Saint-Étienne-de-Beauharnois, et Saint-Louis-de-Gonzague.  À 400 mètres de là, la rue de l’Industrie, et 700 mètres plus loin, la rue des Haut-Fournaux, deux rues qui desservent le parc industriel lourd de la ville.  Encore 300 mètres, et on traverse le pont de la rivière Saint-Louis, qui nous conduit au centre-ville de Beauharnois.  Dès la sortie du pont, on tourne à droite, sur le chemin Saint-Louis (ancienne route 236), car la rue Saint-Laurent est à sens unique vers l’ouest.  On remonte donc sur moins de 150 mètres, et on tourne à gauche, sur la rue Ellice, aussi à sens unique, mais vers l’est.  La route 3 traversera ainsi tout le centre-ville de Beauharnois, avec, à 650 mètres, la route 36 (route 205), aussi appelé chemin de la Beauce, qui mène à Sainte-Martine, et à Napierville.  Après 350 mètres, la rue Ellice rejoint le boulevard de Maple Grove (celui-ci devient la rue St-Laurent à l’intersection de la rue de la Kilgour, dans l’autre sens), du nom d’une autre ancienne municipalité qui fut fusionnée à Beauharnois en 2001.

Après 1,5 kilomètre, une autre pointe, encore à gauche, mène vers une ancienne emprise de la route 3, à savoir la rue François-Branchaud.  Après 1,6 kilomètre, on croise la rue Théoret, qui marque l’entrée sur le territoire de la ville de Léry.  La route 3 devient alors le chemin du Lac-Saint-Louis, d’autant plus que la route suit de plus ou moins près le littoral du lac.  On roulera sur 2,7 kilomètres avant d’arriver à la rue de l’Hôtel-de-Ville, puis après 2,2 kilomètres de plus, on tourne à droite, sur la rue Asselin.  À 100 mètres de l’intersection, on atteint le boulevard de Léry (route 132 ouest), puis 50 mètres plus loin, on traverse la voie ferrée de la CSX.  Nous sommes sur le boulevard René-Lévesque.  À 500 mètres de là, alors que le boulevard se sépare en deux chaussées séparées, on peut voir, à gauche, l’ouverture, entre les arbres, de l’ancienne emprise de la route 3. Nous devrons toutefois continuer jusqu’à l’intersection,  et tourner à gauche, sur la rue Principale.  Nous sommes entrés à Châteauguay.

La route 3 – (1) De la frontière de New York à Beauharnois

La route 3 (route 132) prend ses origines à la frontière de l’état de New York, où elle se raccorde à la rue Water, qui mène à Fort Covington.  Cette frontière est particulière par la présence d’un bâtiment qui fut jadis l’hôtel Taillon; celui-ci a de particulier qu’il est construit à cheval sur la frontière canado-américaine.  Le site est malheureusement à l’abandon.

À peine après avoir franchi les douanes canadiennes, la route 3 nous montre déjà un ancien alignement; celui-ci passe à gauche, sur le chemin de Dundee Centre (il est à noter que le hameau de Dundee Centre est situé à 7,6 kilomètres de là, en prenant à droite), sur 170 mètres, puis à droite sur le chemin de la Vieille-Douane, sur 300 mètres, chemin dont le nom indique que les postes-frontières ont probablement déjà été réaménagés.  De plus, le chemin de la Vieille-Douane se termine en pointe à la route 132 actuelle, les deux ensemble formant un axe bien droit.  À 2,6 kilomètres du chemin de la Vieille-Douane, on croise le chemin Watson, et 3,1 kilomètres plus loin, c’est le chemin de la Pointe-Fraser, alors qu’à 1,6 kilomètres de là, une courbe a été reconstruite, sur à peu près 400 mètres, juste avant l’intersection de la montée Murchisson.  Après avoir croisé plein de chemins qui tantôt se rendent au fleuve, tantôt dans les terres, sur une distance de deux kilomètres et demi, l’intersection du chemin Stuart nous amène à croire que la route 3 n’a pas toujours passé sur l’emprise actuelle de la route 132.  Le fait de voir, via Google Earth, que certaines maisons sont éloignées de la route nous en amène une preuve supplémentaire.  Quoi qu’il en soit, nous allons rouler sur encore 3,8 kilomètres avant de constater que la route a changé d’axe, à l’approche de Cazaville, et 150 mètres de plus pour atteindre l’intersection du chemin de la Rivière-la-Guerre.  Une fois les 50 mètres nous séparant de l’ancien alignement parcourus, on fait 450 mètres de plus pour arriver aux “quatre-coins” du village, à l’intersection de la montée de Cazaville, là où se font face, sur les pâtés de maisons opposés, la Patate d’Autrefois, dont le coq trône fièrement devant le faîte de la toiture, et le bar salon Les Dunes, dont l’état de délabrement du bâtiment semble beaucoup plus avancé, du moins si je me fie aux images de Google Street View.

De là, on tourne à gauche, sur la montée de Cazaville, que l’on parcourt sur environ 300 mètres avant de désaxer à nouveau sur 50 mètres pour tourner à droite sur la route 132 actuelle.  Puis on roule 1,7 kilomètres avant de croiser les chemins Saint-Charles; à gauche, d’abord, puis à droite, 50 mètres plus loin.  À 1,6 kilomètres de là, la route 3 quitte à nouveau la route 132 pour prendre la 120e Avenue, à gauche, sur un peu plus de 800 mètres, avant de tourner à droite sur le chemin Sainte-Croix, sur 1 kilomètres et quart, puis tourner à gauche, sur la route 132, alors que l’on voit encore l’ancien axe de la route 3, qui suit en parallèle jusqu’à la 97e Avenue, environ 200 mètres plus loin.  De là, on voit que ces avenues, qui se dirigent vers le fleuve, devenu réservoir, et désormais appelé “lac Saint-François” depuis la construction des barrages à la hauteur de Beauharnois, se rapprochent de plus en plus; après 3 kilomètres, nous sommes au coeur de Saint-Anicet.  Deux kilomètres et demi plus loin, on croise la montée Quesnel, puis à 1,8 kilomètres de là, la route 3 se poursuit par le chemin Génier, à gauche, sur près de 2,7 kilomètres, avant de revenir sur la route 132.  Après 2,6 kilomètres supplémentaires, on croise le chemin de Planches; nous entrons à Port-Lewis.

Depuis le chemin de Planches, nous ferons 5,5 kilomètres avant d’arriver à une courbe, au lieu-dit Plage-Saint-François, courbe qui nous éloignera du lac, et nous fera entrer plus profondément dans les terres.  Si comme moi, vous croyiez que la route 3 continuait à longer le bord de l’eau, à partir de ce point, détrompez-vous!  Le canal de Beauharnois actuel – il semble que celui-ci est le deuxième, et que le premier aurait été creusé en 1845 – date de 1932; il est donc possible que la route 3 ait longé le littoral jusqu’à Salaberry-de-Valleyfield, mais ce n’était déjà plus le cas en 1950.  Après 1,8 kilomètres, la route 3 prend à droite sur la montée du Lac (route 202), et s’étire sur 350 mètres, soit jusqu’à l’angle du chemin de l’Église.  On tourne à gauche sur celui-ci, et on roule sur un autre 350 mètres avant de tourner à droite sur la route 132 actuelle.  Le chemin Seigneurial apparaît après 2,8 kilomètres, et à l’intersection suivante, à 1,8 kilomètres de là, nous avons le chemin Saint-Louis (route 236), à droite, qui mène à Saint-Stanislas-de-Kostka, et à gauche, la rue Brosseau, qui conduit au hameau de Baie-des-Brises.  3,2 kilomètres plus loin, on croise le chemin Larocque (route 201 sud), qui mène à Ormstown, et à plus ou moins 600 mètres de l’intersection, la route 3 (routes 132 et 201) traverse le pont Larocque, de presque un kilomètre de long, dont un pont-levis d’environ 80 mètres, qui traverse le canal de Beauharnois, et nous fait entrer dans la ville de Salaberry-de-Valleyfield.

À 300 mètres de la fin du pont, on croise l’autoroute 530 (routes 132 et 201) qui, à l’origine, devait s’appeler autoroute 30, et passer par Huntingdon.  Par le mot “origine”, on parle de bien après 1950, bien sûr.  3,4 kilomètres plus loin, on tourne à droite, sur la rue Victoria, qui longe l’ancien canal de Beauharnois sur 1,9 kilomètres, avant que celui-ci soit complètement remblayé.  Une centaine de mètres plus loin, un carrefour giratoire nous conduira sur la rue Hébert, rue sur laquelle on roulera sur 1,7 kilomètres avant d’atteindre un ancien alignement de la route 3, maintenant sans issue, parce que coupé par les routes 132 et 201.  L’actuelle rue Armand fait 560 mètres de long au sud du boulevard Monseigneur-Langlois (routes 132 et 201), alors qu’au nord de celui-ci, elle fait 650 mètres, dont les derniers 250 en parallèle avec ce qui est maintenant le boulevard Hébert.  Pour contourner le tout, nous devrons parcourir près d’un kilomètre et demi.  Tout de suite après (120 mètres), la route 3 prend la rue Masson qui, après 200 mètres, conduit à une intersection; à gauche, la route est devenue un accès – contrôlé – à l’usine Expro, maintenant propriété de General Dynamics.  On prend alors à droite; après une centaine de mètres, on traverse le boulevard Hébert, et 100 mètres plus loin, on traverse le pont Masson.  On fera encore 150 mètres avant de tourner à gauche, sur la rue Léger, puis nous ferons 650 mètres avant de tourner à droite, pour revenir sur le boulevard Hébert.  Après 2,8 kilomètres, nous sommes à l’intersection du Boulevard Pie-XII, au coeur de l’ancienne ville de Saint-Timothée, maintenant un quartier de Salaberry-de-Valleyfield.  Ce boulevard donne accès à l’autoroute 530, qui elle, conduit à l’autoroute 30.

À 1,7 kilomètres du boulevard Pie-XII, on voit un gigantesque bâtiment de béton, au sortir d’une courbe; il s’agit d’une ancienne centrale hydro-électrique, érigée sur ce qui était l’ancien canal de Beauharnois.  Comme il n’y a plus de canal, il n’y a que le bâtiment qui subsiste aujourd’hui.  Puis, après 1,4 kilomètres de plus, nous passons sous le pont Serge-Marcil, qui permet à l’autoroute 30 de traverser le fleuve Saint-Laurent, alors qu’à droite, on peut commencer à voir, au loin, l’autre pont de l’autoroute 30, le pont Madeleine-Parent, beaucoup plus imposant, qui surplombe le canal de Beauharnois.  À 3,4 kilomètres du pont Serge-Marcil, la route 3 (route 132) atteint la 1ère Avenue, et voit son nom passer de “boulevard Hébert” à “boulevard de Melocheville¹”; nous entrons dans l’ancienne ville de Melocheville, maintenant un quartier de la ville de Beauharnois.

¹ Le boulevard de Melocheville s’appelait autrefois le boulevard Edgar-Hébert; à l’automne de 2013, suite à l’harmonisation des rues de Beauharnois, le nom fut remplacé par l’appellation actuelle.