La route 3 – (7) De Bécancour à Lévis

Nous nous sommes quittés à une intersection; à droite, l’avenue Nicolas-Perrot, qui conduit au coeur du village de Bécancour, droit devant, le boulevard Bécancour qui se poursuit jusqu’à la rue Désilets, par-delà l’autoroute 30, et à gauche, le boulevard Raoul-Duchesne, qui mène au Parc industriel et portuaire de Bécancour.  À partir de là, ça devient très flou. Selon ma carte de 1950, la route 3 semble suivre l’actuel boulevard Raoul-Duchesne sur environ 1,1 kilomètre, mais au lieu de prendre la courbe vers le parc industriel, elle semble plutôt suivre le ruisseau sur quelque 2,4 kilomètres, pour ensuite s’aligner sur ce qui est aujourd’hui la rue Pierre-Thibault, dans le parc industriel.  Une fois à la hauteur du boulevard Alphonse-Deshaies, la route 3 bifurquerait pour passer tout juste au sud du site de la centrale nucléaire Gentilly-2, puis sur celui de l’ancienne usine d’eau lourde Laprade, avant de finalement rejoindre la route 132 actuelle environ 250 mètres avant les premières maisons.  Mais sur le terrain, par contre, très peu d’indices de cela, du moins si je me fie aux images de Google Earth.  Nous poursuivrons donc notre périple sur l’actuelle route 132, soit en continuant tout droit, sur le boulevard Bécancour.

Au bout d’un demi-kilomètre, nous allons tourner à gauche, sur l’autoroute 30, en partage avec la route 132, autoroute qui est constituée d’une seule chaussée, d’intersections à niveau, et de feux de circulation.  Après 3,5 kilomètres, on croise l’intersection du boulevard Arthur-Sicard, et du chemin Louis-Riel (route 261), à droite, qui conduit vers l’avenue des Cendres, et le boulevard du Parc-Industriel, en direction de Sainte-Gertrude.  On roulera sur 3 autres kilomètres avant de prendre la première courbe, vers la droite, au bout de laquelle on verra un panneau annonçant la fin de l’autoroute 30.  Après encore un demi-kilomètre, on traversera le pont de la rivière Gentilly, et à 4,3 kilomètres du pont, les premières rues résidentielles indiqueront notre arrivée dans l’ancien village de Gentilly. Après un autre kilomètre, on arrive à l’avenue des Hirondelles (route 263), qui mène à Sainte-Marie-de-Blandford.  On roulera encore sur 1,3 kilomètres avant que les maisons, le long de la route 3 (route 132) soient un peu plus clairsemées.  Au bout de 4,6 kilomètres, on traverse un pont; le boulevard Bécancour devient la route Marie-Victorin, et on quitte la ville de Bécancour pour entrer à Saint-Pierre-les-Becquets.  À moins de deux kilomètres du pont, la rue Durand semble un ancien alignement de la route 3, mais d’avant 1950.  Celui-ci s’étend sur plus ou moins un kilomètre.  Il faudra encore parcourir quelque 3,7 kilomètres pour entrer dans le village, et 300 mètres de plus pour atteindre la route 49 (route 218), en gravier, qui conduit vers Plessisville.

Le village, dans lequel la route 3 (route 132) est remplie de courbes, se prolonge sur plus de 1,8 kilomètre, au bout de quoi on atteint la route Lelaidier, et la rue Beauchemin, sûrement un ancien alignement de la route 3, qui s’étend sur presque un kilomètre.  Puis à 1,3 kilomètres de là, on passe de Saint-Pierre-les-Becquets à Deschaillons.  On roule sur 4,7 kilomètres avant d’entrer dans le village, et on fait encore 1,5 kilomètres pour arriver à la 12e Avenue (route 265), qui vous conduira à Parisville.  Au bout d’environ 800 mètres, on quittera le village, puis après quelque 6 kilomètres, on entrera dans une courbe, vers la gauche, à l’intersection de la route Saint-Onge.  À moins de 300 mètres de la fin de cette courbe, nous entrerons à Leclercville, et nous roulerons encore près de 2 kilomètres avant de croiser la route des Acadiens; de là, la route Marie-Victorin devient la rue Principale.  Après 1,6 kilomètres, on traverse le pont de la rivière du Chêne, et par le fait même, nous sortons du village.  De là, la route 3 (route 132) redevient la route Marie-Victorin, et s’étire sur 2,2 kilomètres avant de faire place à de multiples chemins privés qui conduisent à des résidences, le long du fleuve Saint-Laurent.  5 kilomètres plus loin, nous sommes au coeur de Lotbinière, à l’intersection de la côte Gédéon, et de la route Commerciale.

De là, la route 3 (route 132) continue son chemin, sinueux par moments, sur 8,2 kilomètres avant d’atteindre la route de Pointe-Platon, sûrement un ancien alignement de la route 3, mais dont je ne sais pas s’il date d’avant ou d’après 1950.  Celui-ci s’allonge sur pas moins de 3,6 kilomètres, et conduit au domaine Joly-de-Lotbinière.  Une fois revenus à la route 132 actuelle, on parcourt encore 6,5 kilomètres, et on entre dans le village de Sainte-Croix.  La route Marie-Victorin s’appellera rue Principale, et on va y rouler sur presque 1,4 kilomètres pour atteindre la rue Laurier (route 271), qui conduit à Laurier-Station.  Ensuite, après 1,2 kilomètres, la rue Principale redevient la route Marie-Victorin, et la route 3 (route 132) poursuit son chemin vers l’est.  Après 9,4 kilomètres, on arrivera à la rue de la Promenade, sûrement un ancien alignement de la route 3, qui s’étire sur environ un kilomètre,.  Par contre, il manque environ 100 mètres pour qu’il rejoigne la route 132 actuelle à son extrémité est.  À quelque 2,2 kilomètres de la rue de la Promenade, on atteint le chemin de Tilly, définitivement un ancien alignement de la route 3, que l’on suivra en tournant à gauche.  Il nous emmènera au coeur de Saint-Antoine-de-Tilly; après 900 mètres, la rue de l’Église (route 273, vers le sud depuis la route 132) nous mènera à Saint-Apollinaire.  À 100 mètres de l’intersection, nous nous retrouverons devant l’église, et 750 mètres plus loin, nous serons de retour à la route 132 actuelle.  À moins de 300 mètres de l’intersection, nous aurons quitté le village.  La route 3 (route 132) s’appelle toujours route Marie-Victorin, et après 5,5 kilomètres, on pénètre dans la nouvelle ville de Lévis, secteur de Saint-Nicolas.  Au bout de 7,1 kilomètres, la route 3 bifurque à gauche pour suivre la rue des Pionniers, sur 1,2 kilomètres, avant de revenir à la route 132 actuelle.  Après environ 1,1 kilomètres, la route Lagueux (route 171) nous mènera vers Saint-Étienne-de-Lauzon, et 8 kilomètres plus loin, la route 3 se termine à l’intersection du multiplex des routes 1, 5 et 9 (route 132 est, route 116 ouest), à quelques centaines de mètres du pont de Québec.

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La route 3 – (6) De Nicolet à Bécancour

La dernière fois, nous nous sommes laissés à l’intersection de la route Marie-Victorin, du rang Saint-Alexis, et du boulevard Louis-Fréchette.  Nous prendrons celui-ci, et traverserons la rivière Nicolet, via le pont Pierre-Roy, long de près de 300 mètres, afin d’arriver, après être passés de deux à quatre voies, à l’intersection de la rue Notre-Dame, à droite, et de la rue Saint-Jean-Baptiste, à gauche.  Nous ferons encore 350 mètres avant d’apercevoir l’intersection de la rue de Monseigneur-Courchesne (route 259), qui conduit à Sainte-Monique.  Le boulevard Louis-Fréchette, et par le fait même, la route 3 (route 132) se poursuit, presque droit comme une flèche, sur presque 1,8 kilomètres, soit jusqu’à la rue Éloi-de-Grandmont, où il entreprend une légère courbe vers la droite, et devient le rang des Quarante.  Je devrais dire qu’il devenait le rang des Quarante, puisque la ville de Nicolet a récemment décidé que la route 3 (route 132), depuis l’intersection de la route Marie-Victorin, s’appellerait désormais boulevard Louis-Fréchette sur toute sa longueur. On parcourt 1,4 kilomètres, et serons repassés de quatre à deux voies, avant d’atteindre la route du Port, qui mène au village de Port-Saint-François, qui fait partie de la ville de Nicolet, puis encore 1,4 kilomètres avant d’entrer dans une courbe vers la droite, plutôt raide, à l’issue de laquelle le boulevard Louis-Fréchette devient le boulevard des Acadiens; on pénètre le territoire de la ville de Bécancour.  En 1950, par contre, c’était plutôt une intersection, le rang des Quarante se poursuivant vers l’est sous la forme d’un chemin de terre.

Le site web de la ville de Bécancour prétend qu’elle est la première ville-fusion au Québec, parce qu’elle a été créée le 17 octobre 1965, de la fusion de pas moins de onze corporations municipales, mais dans les faits, elle est la deuxième, puisque la ville de Laval, résultat de la fusion des 14 entités municipales disséminées sur l’île Jésus, fut créée le 6 août de la même année, soit environ deux mois et demi plus tôt.  Quoiqu’il en soit, la ville de Bécancour est composée, en ordre chronologique de fondation, des anciennes municipalités suivantes:  La paroisse de la Nativité de Notre-Dame de Bécancour (créée en 1722), la paroisse de Saint-Édouard-de-Gentilly (1784), la paroisse de Saint-Grégoire-le-Grand (1802), la paroisse de Sainte-Gertrude (1845), le village de Larochelle (1863), la paroisse de Sainte-Angèle-de-Laval (1868), le village de Gentilly (1900), le village de Villers (1901), la paroisse de Très-Précieux-Sang-de-Notre-Seigneur (1903), le village de Bécancour (1909), et le village de Laval (1909).  Comme il serait compliqué de définir les limites territoriales de chacune de ces anciennes municipalités, je me fierai donc à ma bonne vieille carte de 1950 pour l’entrée des principaux villages que traversera la route 3 (route 132). Ainsi, sur une ligne droite d’environ un kilomètre, la route devient la limite; à l’ouest de la route, c’est Nicolet, et à l’est, c’est la paroisse de Saint-Grégoire-le-Grand.  À la fin de la ligne droite, une autre courbe, aussi prononcée que la précédente, mais vers la gauche, celle-là, nous éloignera définitivement de Nicolet.  Cette courbe n’était pas là non plus en 1950; on avait plutôt droit, là aussi, à une intersection, cette fois avec le chemin Hébert, qui faisait environ 350 mètres, à l’époque.  Maintenant, l’intersection de ce chemin se retrouve au milieu de la courbe.

Depuis la sortie de la courbe, on roulera sur environ 3,8 kilomètres, en ligne presque droite, avant d’entrer dans le village de Saint-Grégoire puis, environ 700 mètres plus loin, on tournera à gauche, à l’intersection du boulevard de Port-Royal, qui est aussi la route 13, qui relie Drummondville et le traversier vers les Trois-Rivières, comme on disait encore à l’époque.  Après 170 mètres, on tournera à droite, pour contourner l’église, et le presbytère, puis à gauche, après une cinquantaine de mètres de plus.  On sortira du village au bout d’un peu plus d’un kilomètre, et on arrivera, 250 mètres plus loin, à l’intersection de l’avenue Garon, un ancien alignement des routes 3 et 13 qui date d’avant la construction du pont Laviolette, et de l’autoroute 55, mais qui était bien en place en 1950.  L’avenue Garon est sans issue; elle se termine en boucle après 550 mètres, mais en regardant d’en-haut, sur Google Earth, par exemple, on voit bien l’emplacement des anciennes routes 3 et 13 qui traverse l’échangeur, en forme de trèfle à quatre feuilles, des autoroutes 30 et 55.  Nous poursuivrons donc notre chemin sur la route 132 actuelle, le long de laquelle on croisera, après 850 mètres, la voie d’accès à l’autoroute 30 est puis, 300 mètres plus loin, on emprunte le viaduc qui surplombe l’autoroute 30 qui, vers l’ouest, ne va nulle part!  En fait, l’autoroute s’étire sur 270 mètres à l’ouest du viaduc, mais sert de champ de pratique aux traceurs de lignes, sur la chaussée.  On avait vu grand, à l’époque de la construction de cet échangeur, composé de voies collectrices, en plus des deux voies rapides pour chaque chaussée de chacune des autoroutes, soit la 30 et la 55.  Le projet est resté en plan depuis 1980, alors que l’on a ajouté la seconde chaussée de la 55 jusqu’au boulevard des Acadiens.  Parlant de ce boulevard, notons qu’il a droit à son propre échangeur depuis l’automne de 2013.

Mais revenons à nos moutons.

À 200 mètres de la fin du viaduc, nous croisons ce qui pourrait devenir la voie d’accès à une éventuelle autoroute 30 ouest, mais qui n’est qu’une voie de sortie, présentement.  On fait quelque 700 mètres de plus pour atteindre l’avenue Descôteaux, dont la partie qui longe la collectrice de l’autoroute 55 sur quelque 350 mètres, est aussi issue de l’alignement des routes 3 et 13.  Nous devrons continuer sur la route 132 actuelle, et après quelque 550 mètres, nous croisons la rue Gauthier, dont l’ancien alignement est visible environ 50 mètres plus loin.  À 300 mètres de là, nous tournerons à droite sur le boulevard Bécancour, puis nous passerons sous le pont Laviolette avant de quitter momentanément la route 132 actuelle pour tourner encore à droite, sur l’avenue Godefroy.  Après 220 mètres, on tourne à gauche sur une dernière section de l’ancien alignement des routes 3 et 13, à savoir la rue Saint-Onge, que nous parcourrons sur quelque 500 mètres avant de tourner à gauche, sur l’avenue de Louisbourg, et quelques mètres plus loin, nous tournerons à droite pour revenir sur les routes 3 (route 132) et 13.  Après environ 400 mètres, nous traversons le pont de la rivière Godefroy, puis roulerons encore sur 3,6 kilomètres avant d’atteindre l’avenue des Nénuphars, là où les routes 3 (route 132) et 13 se séparent, la 13 conduisant au quai de l’ancien traversier qui faisait la navette entre Trois-Rivières et Sainte-Angèle-de-Laval.  Par la suite, le territoire demeurera plus densément peuplé sur 1,4 kilomètres, à mesure que nous traversons l’ancien village de Laval, puis nous ferons 3,2 kilomètres le long desquels la route 3 (route 132) longe le fleuve, parfois de très près.  Nous entrons ensuite dans une courbe puis, 3 kilomètres plus loin, après avoir traversé les Mares-Noires, nous arrivons à l’intersection du boulevard Raoul-Duchesne, à gauche, et de l’avenue Nicolas-Perrot, à droite; nous entrons dans l’ancien village de Bécancour.

La route 3 – (5) De Sorel-Tracy à Nicolet

Nous nous sommes quittés sur le pont Turcotte, qui enjambe la rivière Richelieu, à Sorel-Tracy.  À la sortie de ce pont-levis, nous sommes sur l’avenue de l’Hôtel-Dieu, que nous suivrons sur près d’un kilomètre, puis nous tournerons à droite, sur le boulevard Fiset.  Après 1,5 kilomètre sur cette artère commerciale, nous croisons le boulevard Poliquin (qui fait le lien avec la fin de l’autoroute 30), et le début du gravier (eh oui, la route 3 (route 132) était en gravier, en 1950!), alors que 4,5 kilomètres plus loin, le chemin de Sainte-Victoire vous conduit vers la municipalité du même nom.  À 800 mètres de là, on quitte Sorel-Tracy pour entrer dans les limites de Saint-Robert.  On continuera sur la route 3 (route 132), redevenue la route Marie-Victorin, pendant environ 3,6 kilomètres, pour rejoindre le chemin de Saint-Robert, lui aussi en gravier en 1950, qui nous mènera au périmètre urbain de la municipalité.  De retour sur l’asphalte, après 1,3 kilomètre, nous entrons dans la municipalité d’Yamaska; la route 3 (route 132) devient la route Marie-Victorin Ouest, et il faudra parcourir encore 4,1 kilomètres pour atteindre la rue Principale, du moins à son extrémité nord-ouest.  Il est clair que la route 3 passait là, mais est-ce avant ou après 1950?  Notons ici que la route 132 actuelle se nomme la rue Monseigneur-Parenteau, et que nous tournerons à gauche sur la rue Principale.

Sur les premiers 400 mètres, il n’y a pas grand chose, à part quelques maisons de ferme, mais ça se densifie davantage à l’approche du rang du Petit-Chenal, quelques dizaines de mètres plus loin, a gauche.  On entre vraiment dans le périmètre urbain à la hauteur de la rue Lauzière, à quelque 900 mètres du rang du Petit-Chenal.  On fait encore environ 600 mètres, passant devant l’église, avant d’arriver à une intersection; à droite, c’est la rue Monseigneur-Parenteau (route 132 ouest), devant, c’est la rue Principale (route 235) qui se poursuit jusqu’à devenir le rang du Bord-de-l’Eau, pour se rendre à Saint-Aimé, et à gauche, la rue du Pont (route 132 est), qui va nous amener de l’autre côté de la rivière Yamaska.  Nous suivrons cette dernière option.  Dès que l’on quitte le pont, qui fait à lui seul environ 300 mètres de long, on roule moins de 200 mètres, et on prend une courbe très prononcée, vers la droite, qui nous amène sur la rue Centrale, que nous emprunterons sur 500 mètres, avant de prendre une autre courbe, qui nous conduira, celle-là, sur la route Marie-Victorin Est (route 132), alors que tout droit, c’est le rang du Bord-de-l’Eau Est qui se poursuit, menant vers Saint-David.  Mais continuons sur la route 3 (route 132), presque droite comme une flèche après la courbe.  Au bout de 2,4 kilomètres, nous atteignons la route 22 (route 122), qui mène aussi vers Saint-David, mais également vers Saint-Germain-de-Grantham, et Drummondville.  À 3,5 kilomètres de la route 22 (route 122), nous entrons à Saint-François-du-Lac.

À 1,6 kilomètre de la limite municipale, nous tournerons à gauche sur le rang Sainte-Anne; c’est là que passait la route 3, en 1950.  À la hauteur de la rue Lachapelle, soit après quelque 2,6 kilomètres, le rang Sainte-Anne devient la rue Allard pour les derniers 200 mètres.  Au bout de la rue, la route 3 se poursuit à droite, sur la rue Notre-Dame.  Nous passerons devant l’église, à 750 mètres, puis continuerons sur 650 mètres encore pour atteindre une intersection; à droite, la route Marie-Victorin (route 132 ouest), devant, la rue Notre-Dame (route 143), qui devient le rang du Haut-de-la-Rivière, conduisant à Saint-Pie-de-Guire, et à Drummondville, et à gauche, la route 3 (route 132 est), qui est aussi la route Marie-Victorin, qui va traverser la rivière Saint-François, via un pont tout neuf qui remplace l’ancien pont David-Laperrière.  Après les quelque 800 mètres du pont, nous entrons dans la municipalité de Pierreville, sur la rue Maurault; à gauche, dès la sortie du pont, on voit le rang du Chenal-Tardif (qui s’appellera rue Waban-Aki sur le territoire d’Odanak), et 80 mètres plus loin, à droite, la rue du Lieutenant-gouverneur-Paul-Comtois (route 226).  J’en parle parce que le nom de la rue est presque plus long que la rue elle-même!  Sérieusement, la rue fait, en tout et pour tout, 330 mètres de long!  Quant à la route 226 actuelle, elle tourne à gauche après 200 mètres, sur la rue Trahan, fait toute la longueur de celle-ci, soit 180 mètres, puis tourne à droite sur la rue Georges, qui pourtant fait une intersection à angle droit parfait avec la route 3 (route 132)!  Il doit y avoir d’autres impondérables pour faire faire un tel détour à la route 226!  Mis à part ces détails, cette route mène vers Saint-Elphège.

Toujours à Pierreville, à quelque 600 mètres de la sortie du pont, nous entrons sur le territoire de la Première nation d’Odanak.  Après 180 mètres, prenons à gauche, sur le rang Saint-Joseph, qui semble une ancienne emprise de la route 3.  Après 1,4 kilomètre, on sort du territoire autochtone, pour côtoyer des fermes et des terres agricoles de Pierreville sur quelque 2,6 kilomètres, avant de revenir à la route Marie-Victorin (route 132).  De là, on fait 1,8 kilomètre et dans une grande courbe, la route 3 (route 132) devient le route de la Grande-Ligne, pour environ 1,4 kilomètre, le temps de rejoindre l’intersection du rang du Petit-Bois, à la faveur d’une autre grande courbe.  Il est probable que ce rang, et celui du Chenal-Tardif, forment ensemble un ancien alignement de la route 3, mais tout porte à croire que cela date de bien avant 1950.  En fait, la limite des municipalités de Pierreville et de Baie-du-Febvre est le chemin de la Grande-Ligne; du côté ouest, on est à Pierreville, et du côté est, à Baie-du-Febvre

Donc, à partir de la courbe donnant vers l’intersection du rang du Petit-Bois, la route 3 (route 132) redevient la route Marie-Victorin, et nous entrons à Baie-du-Febvre, municipalité dont le statut, en 1950, était multiple.  Le village portait le nom de Baieville, tel qu’indiqué sur ma carte, alors que la paroisse environnante était séparée en deux entités, soit Saint-Antoine-de-Baie-du-Febvre, qui comprenait la route 3 (route 132) à l’est du village, ainsi que les rangs de la Grande-Plaine et du Pays-Brûlé, et celle de Baie-du-Febvre, qui se résumait à la route 3 (route 132) à l’ouest du village.  C’est le 26 mars 1983 que la Gazette officielle du Québec publiait le décret de regroupement des trois municipalités.  Nous roulons sur 4,7 kilomètres avant d’arriver à la rue Principale, que nous prendrons vers la droite.  Après moins de 800 mètres, nous atteignons la rue de l’Église (route 255), qui conduit vers Saint-Zéphirin-de-Courval, et Saint-Cyrille-de-Wendover.  Ensuite, il reste 650 mètres à faire pour revenir à la route Marie-Victorin (route 132).  Surprise; la route 3 (route 132) est à nouveau en gravier!  À tout le moins, elle l’était en 1950.  Nous tournons à droite, toujours vers l’est, et parcourons 6,1 kilomètres de gravier pour arriver aux portes de Nicolet, et au retour de l’asphalte.  De là, la route 3 (route 132) continue son petit bonhomme de chemin, et après avoir roulé environ 4,7 kilomètres, nous arrivons à l’entrée du site d’essai d’obus du lac Saint-Pierre, de la Défense nationale.  On fait encore 2,1 kilomètres avant d’arriver à une intersection; droit devant, le rang Saint-Alexis, et à gauche, le boulevard Louis-Fréchette, et le pont qui nous conduira dans le centre-ville de Nicolet.

La route 3 – (4) De Boucherville à Sorel-Tracy

Nous nous sommes arrêtés à la sortie nord du viaduc du boulevard Marie-Victorin, juste entre la voie rapide (route 132) et le fleuve Saint-Laurent.  La route 3 devient une petite route bucolique, qui longe le fleuve sur une distance de 2,3 kilomètres avant de laisser le littoral à la rue Sainte-Famille.  300 mètres plus loin, après la rue de Niverville, la rive du fleuve est occupée par des maisons cossues, construites sur des terrains plus profonds, et ce sur environ 650 mètres, après quoi les terrains redeviennent suffisamment étroits pour laisser voir les eaux du fleuve à travers les arbres.  Après 1,6 kilomètre, on ne voit plus de rues, à droite.  On se retrouve dans un secteur peu développé, où il n’y a des maisons que sur le bord du fleuve.  À mesure que l’on s’éloigne de la rive, on trouve le chemin de la Côte-d’en-Bas, à 800 mètres puis, 450 mètres plus loin, à la hauteur de la montée Langevin, le boulevard Marie-Victorin se sépare de la route Marie-Victorin; le boulevard est probablement une ancienne emprise de la route 3, mais en 1950, et ma carte est assez précise là-dessus, cette fois, la route 3 se poursuit sur la route Marie-Victorin.  C’est donc le chemin que nous suivrons.

À 500 mètres de l’intersection, juste comme nous passons sous des lignes à haute tension, nous quittons Boucherville pour entrer sur le territoire de la ville de Varennes.  Après environ 900 mètres, la route 3 vient longer une voie ferrée, et traverse un secteur plus développé, croisant le boulevard de la Marine 700 mètres plus loin.  Après un autre 500 mètres, le boulevard Marie-Victorin, devenu le chemin de la Côte-d’en-Haut au passage à Varennes, vient se rattacher à la route Marie-Victorin.  Nous allons parcourir encore à peu près 500 mètres avant que la route Marie-Victorin se rattache à la route 132 actuelle, face à la rue de l’Aqueduc.  Nous tournerons donc à gauche, et traverserons le centre-ville de Varennes.  400 mètres plus loin, nous croisons la rue Sainte-Anne, une ancienne emprise de la route 3, mais qui date, elle aussi, d’avant 1950.  Nous poursuivrons donc notre périple sur la route Marie-Victorin.  Après avoir franchi environ 700 mètres, la route 3 (route 132) se rapproche à nouveau de la voie ferrée, qui se dessine derrière une rangée d’arbres.  Puis, 1,1 kilomètre plus loin, une intersection, avec feux de circulation; à gauche, la rue Sainte-Anne, et à droite, la montée de Picardie, qui conduit à l’autoroute 30.  C’est ici que se termine le secteur commercial de Varennes, et que l’on entre dans un secteur d’industries lourdes qui s’étendra sur environ 2,8 kilomètres avant de revenir à des terres agricoles, puis on fera encore 650 mètres avant de croiser le chemin de la Côte Bissonnette, soit l’autre bout de l’ancienne emprise de la route 3, celle d’avant 1950, qui a commencé à la première intersection de la rue Sainte-Anne.  Ensuite se mêleront terres agricoles, fermes bien établies et maisons riveraines sur 1,2 kilomètre, alors que nous passerons la montée de la Baronnie puis, à 350 mètres de là, on voit l’entrée de l’usine de S. C. Johnson, où l’on fabrique les fameux sacs Ziploc.  Après 2,5 kilomètres supplémentaires, nous entrons à Verchères.

Nous parcourons 2,7 kilomètres avant d’atteindre les premières rues du village de Varennes, puis un autre kilomètre et demi pour arriver à la montée Calixa-Lavallée, qui conduit à un secteur commercial et industriel, puis à l’autoroute 30, et représente aussi le centre du village.  Après 650 mètres, on revient aux terres agricoles, et aux maisons du bord du fleuve.  À 1,2 kilomètre de là, la montée Chicoine-Larose, à droite, qui mène à l’autoroute 30, puis au village de Calixa-Lavallée, municipalité qui, en 1950, s’appelait Sainte-Théodosie.  Le nom fut changé le 7 septembre 1974, pour rappeler la mémoire de Calixa Lavallée, auteur et compositeur, entre autres de l’hymne national du Canada, et natif de ce village.  La route 3 (route 132) se continue sur 3,75 kilomètres, dans les limites de Varennes, après quoi nous entrons à Contrecoeur; la ville doit son nom, à consonnance un peu négative, à Antoine Pécaudy, sieur de Contrecoeur, et capitaine du régiment de Carignan-Salières, qui fonda un établissement en ce lieu en 1667.  Comme la première mention, dans le registre paroissial, fut inscrite en 1668, c’est donc dire que la ville fêtera son 350e anniversaire en 2018.  On n’a fait que 400 mètres dans cette municipalité que l’on croise la montée Lapierre, ancienne emprise d’avant 1950, qui consiste en une ancienne courbe plutôt prononcée.  La route 3 (route 132) se poursuit donc sur la route Marie-Victorin.  À 1,2 kilomètre de là, l’autre intersection de la montée Lapierre puis, 800 mètres plus loin, on traverse les installations sidérurgiques de la firme française Arcelor Mittal, autrefois la Sidbec-Dosco, qui s’étendent sur pas moins de 3,25 kilomètres, soit jusqu’à la montée de la Pomme d’Or.  De là, on roule un kilomètre de plus pour atteindre les premières rues résidentielles.

Le coeur du village, qui s’est fortement agrandi depuis la construction de l’autoroute 30, s’étend sur aussi long que 3,1 kilomètres, alors que 5,3 kilomètres plus loin, on croise la route 47, aujourd’hui appelée montée Saint-Roch, mais qui était en gravier, en 1950, route qui conduit à l’autoroute 30, à la route 223, à Saint-Roch-de Richelieu, et au traversier conduisant à Saint-Ours, et tout cela en moins de 5 kilomètres et demi.  Quant à la route 3 (route 132), elle fait encore près de 7,5 kilomètres dans la ville de Contrecoeur avant d’entrer sur le territoire de la ville de Sorel-Tracy.  À 850 mètres de la limite municipale, on croise le chemin du Golf, première route transversale à relier directement la route Marie-Victorin (route 132) et le chemin Saint-Roch (route 223), puis on entre dans un secteur industriel dans lequel on voit, 1 kilomètre plus loin, le site de la centrale thermique de Tracy, propriété d’Hydro-Québec.  Cette centrale fut construite à partir de 1962, par la Shawinigan Water and Power, avant la nationalisation de l’électricité, et graduellement mise en service entre 1964 et 1968.  Elle produisait 660 mégawatts d’électricité, en production maximale, à partir de mazout lourd.  Elle fut définitivement fermée le 1er mars 2011, et son démantèlement fut entrepris en 2013.  C’est donc dire qu’en fonction de la date où vous visiterez le secteur, il se peut que vous ne voyiez que l’emplacement de cette centrale.

Viennent ensuite d’autres axes transversaux vers le chemin Saint-Roch (route 223), à savoir la boulevard de Tracy, à 2,3 kilomètres du site de la centrale de Tracy, boulevard qui s’appelait boulevard de la Mairie, à l’époque où Sorel et Tracy furent deux villes séparées, le boulevard des Érables, 850 mètres plus loin, puis, à un plus plus d’un kilomètre de là, la rue Saint-Louis.  À un peu plus de 400 mètres de la rue Saint-Louis, on passe devant les installations d’Atlas Acier Inoxydable, puis celles de Rio Tinto-Fer et Titane, et après 1,7 kilomètre d’usines, retour des rues résidentielles.  À 600 mètres de là, le chemin Saint-Roch (route 223) mène vers Saint-Roch-de-Richelieu, Saint-Antoine-sur-Richelieu, Saint-Marc-sur-Richelieu, et Beloeil.  400 mètres plus loin, on monte sur le seul pont-levis de la route 3 (route 132), le pont Turcotte.