Un article de la Presse Canadienne stipule que suite à l’adoption de la norme environnementale californienne par le Québec, dès 2011, celui-ci serait défavorisé, en ce sens que cela entraînerait une réduction du nombre de modèles disponibles pour les consommateurs. Le président de Chrysler Canada, Reid Bigland, prédit également que les véhicules disponibles seront plus chers, ce que corroborent déjà les dirigeants de General Motors du Canada, de Toyota Canada, et de Honda Canada.
C’est effectivement facile pour un gouvernement de fixer une norme, qu’elle soit environnementale ou autre. La faire respecter est une autre paire de manches. La norme californienne fixe la consommation moyenne de la flotte de véhicules disponibles chez un concessionnaire à 43 milles au gallon, milles et gallons américains, évidemment. Cet objectif semble d’ores et déjà inatteignable, selon les personnes interrogées par la Presse canadienne. La norme fédérale, autant canadienne qu’américaine, est d’arriver à une consommation moyenne de 35 milles au gallon pour l’année 2020. Évidemment, les environnementalistes sautent déjà de joie quant à l’adoption de la norme californienne par plusieurs autres provinces et états dans les mois à venir. Mais leur joie sera de courte durée.
Vous me voyez venir; je vous donne en mille un autre exemple de « ce qu’on voit, et ce qu’on ne voit pas ». Si le Québec, de par le fait qu’il a adopté la norme de la Californie, voit la gamme des modèles disponibles réduite chez les concessionnaires locaux, que feront les consommateurs qui voudront obtenir le modèle convoité, mais non-disponible chez-eux? Ils iront l’acheter ailleurs! Tout comme de nombreux consommateurs l’ont fait lorsque le dollar canadien a atteint la parité avec le dollar US, et que les concessionnaires n’avaient pas encore ajusté leurs prix en fonction de la force de notre devise. Ils ont traversé la frontière, et ont acheté leur nouvelle bagnole aux USA! Bref, il y a toujours une façon de contourner une norme, et celle-là sera contournée elle aussi, quoi qu’en disent les environnementalistes.
D’un autre côté, vous croyez que les manufacturiers automobiles vont vraiment se forcer pour faire plaisir aux québécois? Le Canada au complet ne représente qu’environ 2% du marché mondial, et le Québec à peu près le quart de cette proportion. Vous y croyez toujours, maintenant? Les fabricants ne vont pas chambouler leurs gammes de modèles pour seulement un demi de un pour cent du marché. Ils se contenteront de réduire le nombre de modèles disponibles. Devant cela, les moins nantis vont se résigner à acheter des modèles de bas de gamme, alors que les plus riches achèteront les modèles qu’ils désirent sur d’autres marchés.
En définitive, les gouvernements veulent une économie forte, mais font tout pour la détruire. Mais n’est-ce pas là le principal talent des gouvernements; anéantir les efforts des citoyens?
Ah, mais, c’est que, mon cher Monsieur, hors de l’environnement, point de salut! La preuve que le réchauffement climatique nous watch, comme le chante Plume dans son dernier album? Cet article prouve que rien ne va plus:
http://www.dailyrecord.co.uk/news/scottish-news/2008/02/13/veteran-loch-ness-monster-hunter-gives-up-86908-20317853/
Nessi va me manquer snif, snif…
J’aimeJ’aime
Je m’excuse de ce « flood », mais je voulais vous soumettre cet article qui démontre que le véhicule des élus (ire ici Prius des écolos) pollue plus et est plus néfaste que le véhicule de l’Antéchrist (lire ici Hummer des zaméricains:
http://clubs.ccsu.edu/recorder/editorial/editorial_item.asp?NewsID=188
Comme vous le dite si bien, un autre exemple de “ce qu’on voit, et ce qu’on ne voit pas”.
J’aimeJ’aime
@ Patrice:
J’avais lu un article semblable, qui comparait les véhicules en raison de l’énergie consommée pour leur fabrication, et j’avais trouvé le texte très intéressant. Il s’agit d’un autre exemple de « ce qu’on voit, et ce qu’on ne voit pas ». Autre point en défaveur des véhicules hybrides; que fait-on des fameuses batteries, une fois qu’on les a remplacées? Elles doivent être plutôt dommageables, dans un dépotoir, non?
J’aimeJ’aime