A-35: Ça s’en vient

Il y a quelques temps déjà, je suis allé faire un tour au sud de Saint-Jean-sur-Richelieu, question de constater de visu l’avancement des travaux de l’autoroute de la Vallée-des-Forts (A-35), entre Saint-Sébastien et Saint-Armand. Bon, le chantier était encore majoritairement sous la neige, lors de mon passage, mais on peut voir que ça s’en vient, quand même. On peut même s’attendre à une ouverture à la circulation avant la fin de cette année. Ces images datent déjà d’un mois.

Une simple trace de motoneige nous permet de voir qu’il y a de l’asphalte sous la neige. En effet, l’échangeur de la route 133, à Saint-Sébastien, a été réalisé au complet en 2014, mais pour l’instant, seule la partie située au nord de celle-ci est ouverte à la circulation. L’autre partie, comprenant les ponts d’étagement, seront accessibles lors de l’ouverture de la prochaine section, soit celle qui conduira à Saint-Armand.

Voici la route 133, en direction sud, vue depuis le pont d’étagement de la chaussée nord de l’A-35. L’intersection est passablement achalandée car à peu près tout le trafic qui se dirige vers Saint-Jean-sur-Richelieu, depuis le sud et l’est de l’autoroute, y passe.

Bon, sur celle-ci, on voit surtout le pont d’étagement de la chaussée sud de l’A-35, mais on voit aussi, en arrière-plan, la route 133, en direction nord, vers le village de Saint-Sébastien, toujours du même point de vue.

Ici, on voit au loin l’autoroute de la Vallée-des-Forts, vers le nord, là où elle se termine actuellement.

Cette fois, l’A-35 vers le sud. Bon, avec la neige encore abondante, c’est difficile de voir la courbe vers le sud-est, mais les deux chaussées sont pratiquement complétées.

Cette fois, nous sommes devant la rivière aux Brochets, et l’on voit le chantier du pont qui traversera cette rivière. À voir la dimension des piliers, tout porte à croire qu’il s’agira d’un seul pont qui portera les quatre voies, deux par direction, de l’A-35. On regarde vers le sud-est, depuis la rue Archambault, à Pike River.

L’un des piliers du pont, vu d’un peu plus près, avec la passerelle temporaire, utilisée par les travailleurs du chantier.

Un pilier terminé, prêt à recevoir les 7 poutres qui soutiendront le tablier du pont, et la culée nord-ouest. Au loin, le pont d’étagement de la route 202.

Nous sommes sur la route 133, en direction nord, à Saint-Armand, plus précisément dans l’ancienne municipalité de Philipsburg. Un feu de circulation temporaire permet la fluidité de la circulation provenant du chemin Champlain, car sinon, les usagers de la route pourraient attendre longtemps; même si cela ne paraît pas sur la photo, il y a un flux de circulation passablement important, sur la route 133, et comme les chaussées sont séparées, cela pourrait être assez compliqué, surtout en hiver.

Quelques mètres plus au nord, on voit que le pilier central, et les culées, sont prêts à recevoir les poutres du pont d’étagement du chemin Champlain. C’est à cet échangeur que se rejoindront le chemin Champlain, la route 133, et l’autoroute de la Vallée-des-Forts.

Pour continuer vers le nord, sur la route 133, nous devons suivre les futures bretelles de sortie vers le chemin Champlain, et la route 133 actuelle. On voit aussi le chemin de transition temporaire pour la circulation en direction sud.

De retour à Pike River, depuis le pont d’étagement de la route 202, nous regardons vers le sud-est. Au loin, le chantier du pont de la rivière aux Brochets.

En zoomant un peu plus, on voit le chantier du pont de plus près. Les maisons, que l’on voit au loin, se seront pas déplacées; l’autoroute tournera vers le sud après le pont.

Toujours depuis le pont d’étagement de la route 202, on regarde cette fois vers le nord-ouest. La neige nous empêche de voir si l’asphalte est complétée sur ce tronçon. Au loin, la courbe qui orientera l’autoroute vers le nord, près de l’échangeur de la route 133, à Saint-Sébastien.

Selon Google Street View, l’asphalte a effectivement été appliquée, mais on peut clairement voir que de petits arbres ont été plantés le long de la clôture qui borde l’emprise de l’autoroute. Si la nature est clémente avec ces pousses, on obtiendra, peut-être, un semblant de mur végétal coupe-vent.

Selon le site du Ministère des transports du Québec (MTQ), l’autoroute de la Vallée-des-Forts (A-35) devrait être ouverte à la circulation à l’automne 2023. On voit sur les différentes photos que des panneaux de signalisation orange, destinés aux ouvriers du chantier, sont toujours sur place, et ce même si le site web du MTQ mentionne que les travaux sont terminés entre le pont de la rivière aux Brochets et l’échangeur de Saint-Sébastien. Cela donne quand même tout l’été aux ouvriers pour les retirer, et compléter la signalisation permanente, qui semble être absente.

Quant à la dernière section d’autoroute à compléter, soit sur environ 4,5 km, entre le chemin Champlain, à Saint-Armand, et la frontière de l’état du Vermont, le site web du MTQ dit qu’elle est “en planification”; c’est donc dire que même si ce projet figure sur la liste des projets soumis à la loi 66, sur l’avancement rapide de certains chantiers, les travaux ne commenceront pas de sitôt. Il faut mentionner, par contre, que cette section de l’actuelle route 133, qui sera transformée en autoroute, est déjà à accès quasi-limité, et comporte déjà deux voies par direction, séparées par un terre-plein. Le travail consistera probablement à construire un échangeur à la hauteur de l’avenue Montgomery, et à rattacher les dernières rues du secteur à une route de desserte, qui pourrait être le prolongement du chemin South. Il restera également à construire l’échangeur de Saint-Alexandre (sortie 26 ou 27); le plan d’investissement 2023-2025 montre que les deux prochaines années seront consacrées à la planification du projet.

Gardons donc espoir que ce chantier se termine bien, permettant ainsi de combler un autre “chaînon manquant” du réseau routier québécois.

Bilan routier 2020: Ça commence raide

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’année 2020 commence à la dure sur les routes du Québec; selon cet article du Journal de Montréal, signé Dominique Lelièvre et Arnaud Koenig-Soutière, cinq morts, dans trois accidents distincts, ont été recensés entre jeudi le 2 au soir et vendredi le 3 en après-midi.  Ce dernier accident est survenu sur l’autoroute 20, à Rimouski; un conducteur de 30 ans aurait perdu la maîtrise de son véhicule, qui aurait terminé sa course sur un poteau de signalisation.  Jeudi soir, une autre perte de contrôle, cette fois sur la route 218, à Saint-Gilles, dans Lotbinière, a fait deux victimes; un jeune couple, tous deux âgés de 17 ans, elle de Thetford Mines, lui d’Adstock, dont la Mazda3 aurait dérapé, et prêté flanc à une autre voiture venant en sens inverse.  Le conducteur de cet autre véhicule s’en tire avec des blessures mineures. Pendant ce temps, sur la route 117, à Labelle, dans les Laurentides, une mère de 76 ans, et son fils de 44 ans, ont rendu l’âme lorsque la voiture, conduite par la dame, est entrée en collision avec un VUS venant à sa rencontre.  La conductrice de ce dernier a aussi subi des blessures mineures.

C’est clair que l’on ne pourra jamais avoir un bilan routier de zéro victime; on ne peut pas redresser toutes les courbes, séparer les voies de toutes les routes, avoir une meilleure signalisation tout en faisant disparaître tous les poteaux, etc.  Mais il faut se rendre à l’évidence; le réseau routier du Québec est franchement déficient, et particulièrement le réseau routier supérieur.  Prenons la route 117, par exemple; quelques sections ont été construites à chaussées séparées, ces dernières années, dont celle contournant les villes de Labelle et de Rivière-Rouge.  En fonction des dernières données disponibles au moment d’écrire ce billet, la section entre Labelle et Rivière-Rouge, ainsi que celles de part de d’autre de Mont-Laurier, supportent suffisamment de circulation pour construire une autoroute en bonne et due forme.  Toujours selon l’article, le tronçon de la 117 situé entre Lac-des-Écorces et Mont-Laurier fut le théâtre de pas moins de 37 accidents graves, faisant 33 morts, depuis 2010.

On s’entend que le doublement de la réserve faunique La Vérendrye, entre les Laurentides et l’Abitibi, est impensable, à tout le moins pour l’instant.  Par contre, force est de constater que l’idéal serait de prolonger l’autoroute 15 jusqu’à Mont-Laurier, incluant le contournement de cette dernière.  Évidemment, c’est un gros projet, qui demandera beaucoup de planification, puisque la route 117 est souvent la seule route digne du nom, dans bien des secteurs; là où elle servira de base pour une éventuelle A-15, il faudra construire un véritable réseau routier secondaire pour desservir toutes les propriétés le long de ces sections de la route transcanadienne.  À certains endroits, il sera plus simple de construire une nouvelle autoroute en site propre.  Mais il est clair que l’A-15 doit monter au-delà de Mont-Laurier.  Cela sous-entend qu’il faudra aussi repenser tout le secteur de Mont-Tremblant, à savoir le contournement de l’ancienne ville de Saint-Jovite.  Bref, c’est toute la route 117, de Sainte-Agathe jusqu’au nord de Mont-Laurier, qu’il faudra rénover.  Une grosse job.

Mais en attendant que le réseau routier québécois soit mis à jour, promettez-moi d’être prudents sur les routes.  D’accord?  Bonne année 2020.

Route 158 entre Saint-Esprit et Joliette: Avez-vous d’autres solutions?

En cette nuit de Noël, je furète sur le web, et je tombe sur un article qui traite de la députée de Joliette, Véronique Hivon, et de son année 2019, qui fut bien remplie, ainsi que de l’année 2020, qui s’annonce tout aussi occupée.  L’article se termine sur une liste de dossiers sur lesquels elle entend s’affairer, et la dernière phrase se lit comme suit; “Enfin, elle mettra de la pression sur l’aboutissement d’une annonce concernant la route 158.

La route 158, particulièrement entre Saint-Esprit et Joliette, j’en parle depuis des années. Originellement une section de l’autoroute 50, son parcours fut le site de nombreux accidents, trop souvent mortels, tant et si bien qu’elle fait partie des routes les plus meurtrières au Québec.  Une autre de ces routes, la 185, entre Rivière-du-Loup et la frontière du Nouveau-Brunswick, fait l’objet d’attentions particulières depuis plusieurs années, et la fin de sa transformation en l’autoroute Claude-Béchard (A-85), prévue pour 2025, permettra enfin aux usagers de cette route de respirer plus d’aise.  Évidemment, on pourra toujours critiquer le fait que le secteur du fameux kilomètre 54 sera corrigé vers la fin du projet, plutôt qu’au début, mais au moins, la correction viendra.

Pour revenir à la route 158, sachons que les terrains nécessaires à sa transformation en autoroute, à part entre le chemin de la Grande Ligne, à Saint-Alexis-de-Montcalm, et l’échangeur A-25/A-50 à venir, là où se situe l’actuelle courbe juste avant l’intersection des routes 125 et 158, appartiennent déjà au MTQ.  Ce n’est donc pas l’acquisition de terrains qui devrait retarder l’avancement d’un tel projet.  De plus, comme je l’ai déjà indiqué dans plusieurs billets, le volume de circulation appelle à la construction d’une autoroute à chaussées séparées depuis fort longtemps.  Ce n’est pas avec des rond-points que l’on va régler ce problème.

Je souhaite donc à la députée de Joliette de trouver son chemin de Damas, et de pouvoir annoncer un grand chantier, pour la route 158, semblable à celui qui transforme actuellement la route 185 en autoroute 85.  Madame Hivon pourrait trouver son inspiration du côté du regretté Claude Béchard, député libéral de Kamouraska-Témiscouata qui est parti beaucoup trop vite, emporté par le cancer, et qui, entre autres grâce à ce projet, a pu… mourir dans la dignité.  Aussi, faire de la route 158 un nouveau tronçon de l’autoroute 50 serait sûrement une réalisation honorable.  Et en vérité,… c’est là qu’on est rendus!

A-20 à Saint-Liboire: À quand la réouverture?

En date du 21 octobre, à 23h45, le site Québec 511 nous informait que le viaduc de l’autoroute 20, en direction ouest, qui enjambe le rang Saint-Édouard, est toujours fermé à la circulation, et que les utilisateurs doivent passer par les bretelles de sortie et d’entrée du rang, soit la sortie 145, pour poursuivre leur route vers Montréal.

J’espère que des gens du MTQ pourront éclairer ma lanterne, le cas échéant, mais il me semble qu’avec tous les problèmes de ponts d’étagement que l’on a vécus depuis la tragédie du viaduc de la Concorde, à Laval, en 2006, il y aurait sûrement eu moyen de concevoir un “kit d’urgence”, composé d’étais temporaires, que l’on peut déployer en quelques heures, en cas de force majeure.  Au pire, dans des cas extrêmes, mettons 4 ou 5 jours.  Une fois le “kit” assemblé, on peut rouvrir l’infrastructure, ne serait-ce que partiellement, à la circulation.  Un peu comme ce fut le cas avec la super-poutre du pont Champlain. Or, rien de tout cela n’est fait, et le viaduc est fermé depuis le 3 octobre!

Imaginez que le viaduc à fermer d’urgence eut été situé là où il n’y a pas d’échangeur, donc sans la possibilité de détourner la circulation par les bretelles de celui-ci. Pendant plusieurs semaines, la circulation devrait être détournée par le réseau local, en attendant que les in-gné-nieurs nous pondent une solution – temporaire – en attendant de concevoir le chantier de réparation – ou de remplacement – du pont d’étagement permanent – ou du pont tout court, s’il passe au-dessus d’un cours d’eau.  Et l’on sait qu’il y en a quelques-uns, des cours d’eau, entre Longueuil et Lévis.

Dans le cas qui nous concerne, il y a de l’espace entre les deux chaussées de l’A-20; la solution est donc simple.  Pendant que l’on assemble un pont de type Bailey entre les deux chaussées, on construit deux voies de déviation vers le Bailey, elles-mêmes soutenues par les approches des deux viaducs existants. En situation d’urgence, tout cela peut se boucler en moins de 7 jours.  Une fois cela fait, on peut prendre tout le temps qu’il faut pour réparer, ou remplacer, le viaduc défectueux. On peut même, s’il le faut, remplacer le deuxième pont d’étagement; il suffit de modifier les voies conduisant vers le Bailey afin d’y diriger la circulation en direction est.

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Un pont Bailey. Photo tirée du site web Planète TP.

J’espère que le nouveau ministre des transports, François Bonnardel, saura prendre le taureau par les cornes, dans ce dossier-là comme dans plusieurs autres, car dans le cas contraire, on risque de vivre un psycho-drame à chaque fois qu’un pont sera défectueux.

Québec 2018: L’évolution des promesses électorales en matière de routes

Comme dans tout le reste, les choses évoluent en matière de transports en général, et en matière de routes en particulier, en ce qui concerne les promesses électorales.

Au temps où les chemins locaux étaient à peu près tous en gravier, la formule gagnante était de promettre de l’asphalte.  Dans ce vieux film de campagne de l’Union nationale, on mentionnait que “Le gouvernement de l’Union nationale a fait, et continue a faire, une guerre sans merci à la poussière”.  Il y a même des mauvaises langues qui disaient, à l’époque, que lorsque l’on reconstruisait une route existante, les partisans de Maurice Duplessis profitaient d’une belle route droite, alors que les libéraux voyaient une mauvaise courbe devant chez eux!

Puis vint le temps des autoroutes.  Les libéraux de Jean Lesage, puis de Robert Bourassa, ont multiplié le nombre d’autoroutes au Québec, oeuvre débutée par Duplessis à la fin des années 1950.  Puis, comme dans toute oeuvre socialiste, les fonds vinrent à manquer; on s’est alors mis à construire les autoroutes d’abord sur une seule chaussée – les fameuses “super-2”, permettant ainsi de doubler le nombre de campagnes électorales où l’on pouvait promettre l’autoroute en entier.

De nos jours, on ne promet plus que de la théorie!  Les engagements politiques du gouvernement sortant se limitent maintenant à des études d’opportunités, ou à des appels d’offres pour l’élaboration d’avant-projets préliminaires.  On disait dernièrement que l’on pouvait faire dix campagnes électorales avec une autoroute; on pourra désormais en faire près d’une vingtaine.

Évidemment, si les taxes et impôts des contribuables étaient utilisés à bon escient, on pourrait faire évoluer plus rapidement le réseau routier.  De grands pans d’autoroutes qui faisaient partie du plan d’ensemble des années 1950 ne sont pas encore construits, ce qui provoque une usure prématurée du réseau actuel, qui ne suffit définitivement plus à la demande.  Il s’agit d’une seule panne de véhicule, sur l’une des voies rapides de l’île de Montréal, pour que toute la circulation se paralyse.  La région de Québec goûte aussi, de plus en plus, les joies des bouchons de circulation, elle qui a pourtant le plus d’autoroutes par kilomètre carré de superficie.  Maintenant, même Trois-Rivières voit s’installer des bouchons quotidiens.

Le cas de Trois-Rivières est particulier.  À la fin des années 1960, début des années 1970, alors que la planification des autoroutes battait son plein, on prévoyait deux autoroutes dans l’axe est-ouest, à savoir l’autoroute 40, qui allait passer au nord de la ville, et la 755, qui allait traverser le centre-ville de Trois-Rivières, en plus de la 55, dans l’axe nord-sud, seule autoroute à traverser le fleuve entre Québec et Montréal, via le tout nouveau pont Laviolette.  Lorsque Québec fit savoir qu’elle aurait les moyens de ne construire qu’une seule de ces deux autoroutes est-ouest, le maire de Trois-Rivières, le regretté Gilles Beaudoin, insista sur la construction de la 755, de préférence à la 40, qui allait passer beaucoup trop au nord pour que sa ville en profite.

De nos jours, il faut remercier l’insistance du maire Beaudoin, car la construction d’une autoroute en plein centre-ville, comme la 755 – aujourd’hui devenue un tronçon de la 40, serait littéralement impossible.  Par contre, on a bien voulu résoudre le bouchon naissant dans l’ouest de Trois-Rivières avec des améliorations locales, comme la bretelle à deux voies menant de la 55 nord vers la 40 ouest, mais ces améliorations ont atteint leur limite.  La meilleure solution sera celle qui coûte cher, soit la construction de la 40 sur son tracé original, entre l’échangeur 40 ouest-55, au kilomètre 196, et la courbe près du viaduc Courteau, au kilomètre 207.

J’ai hâte de voir la campagne électorale, dans la région de Trois-Rivières; qui, des candidats en lice, osera se prononcer sur cet enjeu qui dépasse les frontières de la ville?  Promettra-t-on, là aussi, seulement des études?  Les terrains de l’emprise de la 40, sur toute sa longueur, appartiennent déjà au MTQ.  J’espère des engagements concrets, de ce côté.