Déclaration de Manhattan: Les bras me tombent à terre!

Un article, publié sur le site Canoë, sous le titre « Les changements climatiques: un faux consensus« , m’a tout simplement renversé.  Il parle de la Déclaration de Manhattan, une attestation signée par plus de 500 personnalités, dont des climatologues, des économistes, des stratèges, des ingénieurs, des dirigeants d’entreprises et des médecins, mais aussi d’autres professionnels, ainsi que des citoyens.  Ces personnalités proviendraient d’une vingtaine de pays.

Les citations de l’article, concernant la Déclaration, viennent rejoindre ce que je dis à qui veut l’entendre, au sujet des changements climatiques, et ce depuis longtemps déjà.  Un passage de la Déclaration, cité dans l’article, en représente un exemple éloquent.

« Les tentatives faites par les gouvernements pour imposer des règlements coûteux visant à encourager la réduction du CO2 auprès de l’industrie et des citoyens ralentiront le développement, tout en n’exerçant aucune influence appréciable sur la trajectoire future des changements climatiques mondiaux. »

Ce simple passage revient à ce que je mentionnais dans d’autres billets de ce blogue, à savoir que si l’on peut réduire notre niveau de pollution, autant à titre individuel qu’en tant que société, nous pouvons, somme toute, faire bien peu de choses pour contrer les changements climatiques.  Il est tout à fait utopique de croire que ceux-ci peuvent être combattus en payant des sommes à des « bourses de carbone », ou d’autres organisations, gouvernementales ou non, qui s’empliront les poches et ne feront rien d’autres que de provoquer une nouvelle pression inflationniste, causant davantage de problèmes que de solutions, alors que les pauvres de ce monde seraient encore les premiers à en subir les conséquences.  La crise alimentaire mondiale, résultat direct de l’augmentation en flèche de la production d’éthanol, en est une preuve on ne peut plus évidente.

Alors pourquoi donc un article dont les propos rejoignent ma pensée me renverse-t-il à ce point?

Parce qu’il a été écrit par nulle autre que… Virginie Roy!

Comprenez-moi bien; je n’ai pas encore dit qu’il s’agissait désormais d’une grande journaliste.  Par contre, elle vient de me donner une preuve plutôt intéressante qu’elle sait faire preuve d’une certaine impartialité, dans le sens qu’elle n’a pas imposé d’opinion personnelle dans son article, et ce même si certains de ses écrits montrent qu’elle a un penchant plutôt pro-Kyoto.  Dans le cas présent, elle a rapporté des faits, point.  C’est déjà un excellent pas.  Attendons la suite, avant de faire trop de compliments…

…mais je suis quand même épaté!

Les pensions alimentaires perçues par le gouvernement: Vous l’avez voulu, vous l’avez eu!

La Presse canadienne publiait un article, ce dimanche, dans lequel la Coalition pour l’arrêt du détournement des pensions alimentaires pour enfants dénonçait que des sommes, atteignant 46,5 millions$, étaient détournées des pensions alimentaires perçues par le gouvernement québécois et demeuraient dans les coffres de l’état. Ainsi, Québec priverait les enfants de 46,5 millions de dollars, selon la coalition.

Est-ce que quelqu’un se souvient, il y a de cela quelques années, que des mères, en très grande majorité, se plaignaient que leur ex était trop irresponsable pour payer de lui-même sa pension alimentaire, et demandaient que le gouvernement du Québec perçoivent lesdites pensions à la source afin de ne pas les priver d’un revenu qui leur est dû? Ces femmes – bon, il y avait peut-être quelques hommes – ont finalement obtenu gain de cause, et c’est le gouvernement québécois qui retient à la source des payeurs les pensions alimentaires destinées aux enfants. Aujourd’hui, ces mêmes personnes se plaignent que le gouvernement retient certaines sommes. Mesdames, vous avez demandé au gouvernement de s’en mêler, eh bien il s’en mêle. Comme dit la chanson, « Tu l’as voulu, tu l’as eu »! Il ne vous reste plus qu’à comprendre que dans la vie, il n’y a rien de gratuit, surtout si ça passe par les mains d’un gouvernement, et en particulier celles du gouvernement de notre société distincte. Cette administration, tantôt libérale, tantôt péquiste, taxe les citoyens sur tout et n’importe quoi. À quoi vous attendiez-vous, mesdames, quand vous avez entraîné le gouvernement dans cette histoire?

Aujourd’hui, les mères prestataires de l’aide sociale se plaignent que le gouvernement ne leur remet que 100$ sur les 400$ prélevés mensuellement sur les revenus du père pourvoyeur. Si les règles de l’aide sociale permettent un revenu de 100$, le gouvernement vous donnera 100$, c’est tout! Si les mères veulent recevoir l’intégralité du montant prévu dans le jugement de divorce, elles devront le percevoir elles-mêmes, c’est à dire éliminer les intermédiaires entre le père pourvoyeur et la mère collectrice. C’est comme ça dans tous les domaines; plus il y a d’intermédiaires, plus les coûts sont élevés. Et quand l’un des intermédiaires est le gouvernement lui-même, c’est évident qu’il va appliquer toute la réglementation existante avant de verser le montant final à la personne destinataire. L’autre solution qui reste est d’abandonner l’aide sociale et d’aller travailler. Par contre, cette solution en entraînera une autre, à savoir que le père risque de demander une diminution de la pension qu’il verse.

Évidemment, les membres de la coalition, comme c’est l’habitude pour tous les regroupements dits communautaires qui font du lobbying auprès du gouvernement, ont probablement tenté de se victimiser davantage afin d’obtenir le beurre, l’argent du beurre, et le beau jeune laitier avec! Mais le gouvernement a été plus brillant, et a lu dans leur petit jeu. Aussi, il y en aura plein qui se plaindront que c’est inacceptable, que le gouvernement exploite encore les pauvres mères abandonnées, et plein d’autres rengaines de la sorte. Sauf que l’on commence à en avoir l’habitude. Pour ma part, ces pleurnichages ne m’atteignent plus. Comme je l’ai déjà dit, il faudra arrêter de voir le gouvernement comme un puits sans fond, rempli de dollars, dans lequel on peut boire à satiété sans jamais être malade. Il faudra un jour ou l’autre prendre chacun ses responsabilités et aller soi-même au front pour combler ses propres besoins. J’espère seulement que les « pauvres mères sans défense » se rendent maintenant compte du danger qu’elles ont couru en allant mêler le gouvernement à leurs affaires de pensions alimentaires, qui doivent en théorie servir à subvenir aux besoins de leurs enfants, mais qui se transforment trop souvent en systèmes de cinéma-maison ou en séances de magasinage dans des boutiques à la mode.