Julie Couillard: Va-t-elle renverser le gouvernement Harper à elle toute seule?

Cette fois, c’est La Presse qui fait remonter le nombre de visites de mon blogue. Ils ont monté un dossier dans lequel on apprend que Julie Couillard aurait fait du trafic d’influence dans le but de boucler une transaction immobilière, pour le compte de la firme Kevlar, avec laquelle elle est liée. Le hic, c’est que l’influence, elle l’a fait transiter par… la couchette! Bernard Côté, un conseiller politique du ministre fédéral des Travaux publics, qui a trempé – c’est le cas de le dire – dans cette affaire, a remis sa démission au ministre Michael Fortier, qui l’a aussitôt accepté, révélant que cette situation présentait une « apparence de conflit d’intérêt ».

J’en suis rendu à me demander combien d’hommes, au sein de ce gouvernement, ont « trempé leur doigt dedans »? Et avant les bleus, les libéraux auraient-ils goûté, eux aussi, aux « charmes » de la belle lavaloise?

Comprenez-moi bien. Malgré les jeux de mots grivois, tout ceci n’a rien de pornographique. Julie Couillard a fait exactement la même chose que plusieurs femmes ont fait, avant elle, et ce depuis la nuit des temps; elle a usé d’arguments convaincants – à savoir son corps – pour tenter d’obtenir des faveurs. Jusqu’à maintenant, elle ne semble toutefois pas avoir obtenu grand chose.

Je repense encore à cette fameuse entrevue télévisée, au cours de laquelle elle disait vouloir « rétablir sa dignité ». Au point où elle en est, son certificat de courtier immobilier ne lui servira bientôt plus à rien. Qui voudra acheter une propriété d’elle, sans bien sûr bénéficier de, comment dire, certains « avantages » non-imposables? Devra-t-elle, à l’avenir, pour boucler une transaction, aligner certaines « conditions gagnantes »?

Il s’en passe, des choses!

C’est ben effrayant, comme dirait ma tante Réjeanne!  Pendant les deux derniers jours, j’ai eu diverses occupations, en plus de mon travail, alors j’ai manqué de temps pour suivre l’actualité.  Essayons de démêler ce qui s’est passé depuis les dernières 48 heures.

Moment triste pour le réseau TVA.  Comme l’imam Saïd Jaziri devra rentrer en Tunisie lundi prochain, le réseau perdra donc son analyste des questions islamiques.  Sérieusement, celui-ci n’avait plus de recours disponibles, donc il devra rentrer dans son pays d’origine, et il le fera lundi prochain.  Au gouvernement fédéral, on s’est arrangé pour que celui-ci ne retourne pas encore une fois s’enfermer dans sa mosquée de la rue Bélanger; on l’a gardé en détention.

Moment triste pour le PQ.  La députée de Bourget, Diane Lemieux, n’a manifestement pas pris le fait que Pauline 1ère lui retire le job de leader parlementaire au profit de François Gendron.  Aussi, elle a remis sa démission, disant que « la fenêtre qui s’était ouverte », suite à la demande de Lucien Bouchard pour venir en politique, « s’était refermée », et que la passion n’y était plus.  Je crois qu’elle ne sera pas présente au prochain « open house » de Pauline 1ère, à l’Île-Bizard.

Après moult réflexion, Stéphane Dion et les libéraux fédéraux ne feront pas tomber le gouvernement Harper.  J’ai bien aimé le commentaire de Nathalie Elgrably, publié aujourd’hui dans le Journal de Montréal, à ce sujet.  Les fins stratèges libéraux ne veulent probablement pas vivre le même chemin de Damas que les Progressistes-Conservateurs ont connus lorsqu’un certain… Jean Charest était aux commandes du parti, avec seulement deux députés élus.

Après l’homme de six millions$, voici donc le rapport de six millions, soit celui de la commission Johnson sur l’effondrement du viaduc de la Concorde, qui est maintenant connu.  Publié dans les prochains jours, les principaux éléments sont dévoilés dans les journaux.  À peu près tout le monde est blâmé, du constructeur au ministère des transports, en passant par les surveillants de chantier.

Pendant ce temps, dans la région de Stanstead, il y aurait eu 43 individus arrêtés, et soupçonnés d’immigration illégale.  Le maire du petit village de 2200 habitants ne veut pourtant pas de barrières dans les rues du village qui ne sont pas surveillées, de peur que les touristes ne passent plus dans le coin.  Ce que je trouve étonnant, c’est que personne ne fasse le lien entre un reportage dans un quotidien comme le Journal de Montréal, disant que l’on peut traverser la frontière sans même se faire remarquer, et une augmentation de l’achalandage dans ces rues habituellement tranquilles.

Le type qui a été maîtrisé au Taser Gun, Quilem Registre, est décédé à l’hôpital.  J’espère que les « bien-pensants » de la gogauche ne viendront pas dire des trucs du genre « Les conservateurs de la droite voulaient tuer le registre depuis longtemps », en parlant du registre… des armes à feu.  Bon, je sais, ma blague tombe à plat…  Pour revenir à l’arrestation, l’enquête sera probablement confiée à la SQ, puisqu’il y a eu mort d’homme, et que la police du SPVM est impliquée.

Stade olympique: Roger Taillibert vient encore nous dire que l’on ne respecte pas le concept original.  Il prétend que le projet de toît en acier proposé par SNC-Lavalin ne tiendra pas sans d’importantes modifications, et que le concept original, soit le toit de Kevlar, demeure la seule solution viable.  Pour ma part, je proposerais que le stade serve d’école… de démolition de grands édifices.  Évidemment, il ne pourra être utilisé à cet escient qu’une seule fois.

Finalement, il semble que la bretelle menant de l’autoroute 10, direction est, vers l’A-30, direction ouest, ait quelque chose de maléfique pour les conducteurs de poids lourds.  Il y a moins d’un mois, un camion-remorque chargé de bois d’oeuvre se renversait dans cette bretelle, réduisant la circulation dans le secteur et créant un sérieux ralentissement de la circulation.  Cet après-midi, un tracteur tirait cette fois une citerne de carburant diesel, et deux compartiments se sont fissurés sous l’Impact du renversement de celle-ci.  Cette fois, c’est toute l’A-30, y compris la voie de service de l’échangeur 10/30, qui fut fermée à toute circulation, et ce en pleine heure de pointe!  Heureusement, au moment où c’est arrivé, je n’avais plus affaire dans ce secteur.

Bon, je vais tenter d’être un peu plus à date, pour les prochains jours.