A-30: Ça bouge,… un peu

Ma dernière visite du chantier de l’échangeur A-30/A-15, à Candiac, date de l’été dernier. Quand je dis à Candiac, c’est pour faire plus court, parce que, encore une fois, le gouvernement a encore eu la main heureuse avec l’emplacement de cet échangeur, puisqu’il chevauche trois municipalités, soit Candiac, Delson et Saint-Constant. Sur place, même si je m’attendais à plus d’avancement dans les travaux, je dois avouer que ça progresse. Lentement, mais ça progresse. À ce rythme, nous devrions rouler sur cette partie de l’A-30 avant que je meure de vieillesse.

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Sur l’A-15 sud, après le passage inférieur de la voie ferrée du CN, qui est en reconstruction, lui aussi, c’est ce que l’on peut voir de la nouvelle A-30 quand on regarde vers la droite,…

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…et quand on regarde vers la gauche. Les chaussées de l’A-30 ne sont pas complétées à droite, et pas encore commencées à gauche, au bout de la deuxième paire de viaducs, mais on distingue bien celle de la bretelle menant de l’A-15 nord vers l’A-30 ouest.

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Vu du haut d’un immense tas de roches, les chaussées de l’A-30, avec, à droite, la bretelle vers l’A-15, qui se sépare vers les directions nord et sud.

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On voit ici les viaducs de l’A-30, au-dessus de l’A-15, vus depuis la bretelle de l’A-30 est vers l’A-15 nord. Les bretelles que l’on voit ici sont temporaires, et devraient disparaître au cours des travaux.

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La bretelle de l’A-30 est vers l’A-15 nord, maintenant rendue à l’étape de la finition.

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En contrejour, la deuxième paire de viaducs de l’A-30, soit ceux qui passent au-dessus de la bretelle de l’A-30 est vers l’A-15 nord, prise en sens inverse de la circulation. Je veux dire que quand la circulation y aura accès, elle viendra de sous les viaducs. Enfin bref, vous avez très bien compris ce que je veux dire…

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La bretelle de l’A-15 nord vers l’A-30 ouest, vue de l’autre bretelle, celle sur laquelle je me trouve depuis un bon bout.

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Le point de séparation de la bretelle, vers l’A-15 nord à gauche, et vers l’A-15 sud à droite. Avec en prime ce que l’on retrouve sur tout bon chantier qui se respecte, soit une « Johnny-on-the-spot ». Une toilette de chantier, si vous préférez…

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Les routiers en provenance des USA sont quand même chanceux, par les temps qui courent. Le premier poste de pesée est inutilisable, et le second, celui que l’on voit ici, est fermé parce qu’il sert de base au chantier de l’échangeur A-30/A-15.

J’essaie seulement d’imaginer ce qui risquerait d’arriver si le gouvernement libéral minoritaire de Jean Charest était renversé, puis que les péquistes de Pauline 1ère prenaient le pouvoir, eux qui ont soutenu bec et ongles la construction de l’A-30 sur le tracé de la R-132 actuelle. Je doute fort que cet échangeur soit démoli et les terrains retournés à leur état original. Avouez que cela donnerait un échangeur haut de gamme pour les habitants du rang Saint-François-Xavier, et pour les utilisateurs du parc industriel de Delson. D’un autre côté, si la ministre Julie Boulet a raison quand elle dit que les partenariats public-privé font gagner du temps, je crois que l’on devrait même leur confier le remplissage des nids-de-poule, tellement ce chantier avance à pas de tortue. On dirait que le MTQ ne veut pas aller trop vite, de peur d’avoir à défaire, dans quelques années. Nous pouvons conclure que la ministre avance beaucoup plus vite – sur la route – que ne progresse ce chantier.

Pour ma part, j’en suis rendu à dire « Passez-la dans le champ, passez-la sur la 132, mais tabouère, passez-la! »

Courbe dangereuse à l’Épiphanie: Pourquoi ne pas régler la situation une fois pour toutes?

LCN diffusait un reportage au sujet d’une courbe dangereuse à l’Épiphanie. On y faisait mention d’une courbe, sur la route 341, affichée à 35 km/h, qui est dangereuse du fait que les véhicules qui la manquent bondissent sur le rail de protection, au fond de la courbe, et se retrouvent sur le terrain d’une résidente de la place, Martine Laliberté.

Vue aérienne, l’Épiphanie

Sur cette vue aérienne, prise avec le logiciel Google Earth, on peut voir qu’il n’y a pas une, mais bien quatre courbes successives, aussi accentuées l’une que l’autre. Évidemment, la première, celle où se trouve la résidence de madame Laliberté, au point A sur la photo, est plus dangereuse que les autres puisqu’elle se situe à l’extrémité d’une longue ligne droite.

La façon de régler cette affaire une fois pour toutes serait de construire une nouvelle section de la route 341 qui contournerait cette succession de courbes. J’ai d’ailleurs mis deux lignes sur l’image, représentant deux tracés possibles pour rendre la route sécuritaire pour les usagers, et isoler les résidents du coin du trafic en transit. Le tracé vert offre de plus la possibilité de passer entièrement dans la forêt, sans toucher à des terres en culture, alors que le bleu permettrait de couper moins d’arbres. Mais évidemment, ce serait beaucoup trop simple de régler cette affaire une fois pour toutes. Le MTQ préfère tergiverser un an ou deux sur la possibilité d’installer une glissière, comme celle au fond de la courbe, devant la résidence de madame Laliberté. Ainsi, pendant que le MTQ va continuer de se laver les mains de la sécurité des usagers de la route, tout en faisant de beaux points de presse pour rassurer la population, et que la ministre Julie Boulet brillera à nouveau par son absence, cette résidente de l’Épiphanie continuera de collectionner des pièces de véhicules qui atterriront devant – et même sur – sa maison.

Compte tenu du nombre de véhicules – notamment des véhicules lourds – qui empruntent cette route, qui fait le lien entre l’autoroute 40 et Rawdon, en passant par l’Épiphanie et Saint-Jacques-de-Montcalm, il serait important de la rendre davantage sécuritaire. La suite de courbes à 90 degrés pouvait faire l’affaire à l’époque des voitures à chevaux, mais plus maintenant. Au prix que les citoyens – particulièrement les automobilistes – paient en impôts et taxes de toutes sortes, ils sont en droit de s’attendre à des routes sécuritaires.