Futur pont Champlain: Un autre « Jos Connaissant » vient de parler!

Ce dimanche matin, le responsable du transport au Comité exécutif de la ville de Montréal, Réal Ménard, a rencontré la presse, pour faire valoir ce qui serait la position de la ville concernant le projet de remplacement du pont Champlain, position qui fut communiquée au ministre fédéral des Transports, Denis Lebel, dans une lettre envoyée le 30 janvier dernier, co-signée par le maire, Michael Applebaum, et monsieur Ménard.

Ce dernier expliquait que la position de la ville était principalement de ne pas augmenter la capacité du pont, en termes de nombre de véhicules.  Il a mentionné, comme on peut l’entendre dans l’extrait vidéo contenu dans cet article de l’agence QMI, publié sur le site Canoe.ca, que “Le gouvernement fédéral doit s’assurer que le pont Champlain n’augmente pas sa capacité routière. Conformément à notre plan de transport, la Ville de Montréal ne veut pas avoir la capacité actuelle du pont, en terme de voiture, et la fonctionnalité du nouveau pont devra tenir compte de la vocation des autres ponts de Montréal reliant la Rive-Sud et éviter les débordements dans l’ensemble du réseau routier.”  Est-ce à croire que Réal Ménard ne veut plus de “chars” dans sa ville?  Rien de plus simple; les banlieusards n’ont qu’à demander un transfert ailleurs, n’importe où, mais pas à Montréal!

L’autre truc, c’est quand je vois tous les politiciens halluciner sur les systèmes légers sur rails, les fameux SLR.  Puisqu’il faut absolument des trains, pourquoi pas installer un système normal, de trains normaux, sur des rails normaux?  Pourquoi il faut nécessairement une autre “patente”, compatible avec rien, et qui va bénéficier d’un circuit limité?  Avec un train conventionnel, on pourrait continuer au-delà du pont Champlain, se rendre jusqu’à Saint-Jean-sur-Richelieu, ou même à Granby!  Autrement dit, partout où il y a une vraie voie ferrée digne du nom!  Ben non; il faut proposer des belles affaires “cutes”!  Après tout, les élections municipales arriveront plus vite que vous ne le pensez!  Le 3 novembre, ça s’en vient rapidement!

Et ça, c’est sans compter l’attribution des contrats, les chicanes entre les fournisseurs, les devis techniques qu’il faudra changer, parce que non-compatibles avec nos hivers, et j’en passe, et des meilleures!  Bref, rien pour vous permettre de souffler, financièrement parlant!  De toute façon, j’aurai le temps de mourir de ma belle mort, avant que le remplacement du pont Champlain soit complété!

Ignatieff ne veut plus d’élections: Ben oui, toi!

Selon ce qu’on peut lire sur une manchette de LCN, reprise par Canoë, le chef du parti libéral fédéral, Michael Ignatieff, n’aurait plus vraiment envie de déclencher des élections à travers le pays, et ne se presserait donc plus pour défaire le gouvernement conservateur minoritaire.  Ben oui, toi!

Faudrait juste « essayer de ne pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages », comme disait Jean-Luc Mongrain, à une autre époque.

LogoPLC-30%Les canadiens, majoritairement, ne sont pas pressés d’avoir des élections, surtout qu’à presque 300 millions$ de la shot, ça finit par devenir cher, à la longue, quand ça vient aux 18 mois, surtout que les résultats sont très semblables, d’une fois à l’autre.  De plus, les canadiens ne semblent pas trop désirer Michael Ignatieff comme premier ministre, si l’on se fie aux sondages d’opinions (un au hasard); ceux-ci indiquent que la popularité des libéraux, avec Michael Ignatieff à leur tête, est plus ou moins la même que lors des dernières élections fédérales, alors que le chef était Stéphane Dion.  Comprenez-vous pourquoi Ignatieff n’est plus vraiment pressé de défaire le gouvernement?  Il sait que s’il va dans cette direction, il va se casser la gueule d’aplomb, et que le parti va s’endetter pour organiser un autre congrès à la chefferie.

Pendant ce temps, il y a des élections fédérales, partielles, celles-là, qui se tiendront le 9 novembre prochain, dans quatre circonscriptions à travers le Canada, dont celle de Hochelaga, à Montréal.  Parmi les candidats, un nom qui vous rappelle peut-être quelque chose, celui de Daniel Paillé.  Il est candidat du BQ dans la circonscription jusque-là détenue par Réal Ménard.  Pour ceux qui ne le connaissent pas, monsieur Paillé a été député, et ministre, suite à l’élection de Jacques Parizeau, et du PQ, en 1994.  Il fut à l’origine du célèbre « Plan Paillé », qui devait, en principe, être un générateur d’emplois durables, puisqu’il garantissait un prêt pouvant aller jusqu’à 50,000$ pour le lancement d’une nouvelle PME.  Résultat; 3500 de ces nouvelles entreprises ont fait faillite, ce qui s’est traduit par une perte de 143 millions$.  Nathalie Elgrably-Lévy en parle justement ici. Bref, un sacré bon gars, ce Daniel Paillé!  Encore chanceux que nous sommes, puisque le bloc québécois ne prendra jamais le pouvoir!  Mais à votre place (si vous avez droit de vote à cette élection partielle, évidemment), je voterais pour quelqu’un d’autre que ce monsieur Paillé.  N’importe qui, mais pas lui.