Youri Chassin dans Saint-Jérôme pour la CAQ: Ouais, pis?

Dimanche dernier, la Coalition Avenir Québec (CAQ) annonçait la nomination de l’économiste Youri Chassin à titre de candidat du parti dans la circonscription de Saint-Jérôme, et depuis, tout ce qui est à gauche du Parti libéral du Québec (PLQ) déchire sa chemise à qui mieux mieux.  Voyons voir ce qui les fait paniquer.

D’abord, monsieur Chassin a été à l’emploi de l’Institut économique de Montréal (IEDM) de 2010 à 2017, à titre d’économiste, puis de directeur de la recherche. Pour certains, le seul fait d’avoir travaillé à l’IEDM est nettement suffisant pour en faire un destructeur du “modèle québécois”, qui va privatiser tout ce qui porte une fleur de lys.  Or, sur le site de l’IEDM, on dit de lui, entre autres, qu’il siège aux conseils d’administration du Centre NAHA, dont la vision, selon ce qu’on peut lire sur le site web de l’organisme, est la suivante; “Offrir aux hommes du Québec l’aide dont ils ont besoin pour vaincre l’itinérance”, et de Gai Écoute, deux organismes qui penchent plutôt du côté social.

À la Société Radio-Canada (SRC), on a décidé de faire amende honorable dans cet article qui parle de la candidature de Youri Chassin. En effet, la mise au point suivante a été placée en encadré après le début de l’article;

MISE AU POINT

Dans une version précédente de ce texte, le titre identifiait Youri Chassin comme un « candidat de la droite idéologique ». Nous l’avons modifié afin de nous en tenir aux faits.

Est-ce à dire que par habitude, la SRC, puisqu’il n’y a pas de nom de reporter sur cet article, ne s’en tient pas qu’aux faits?  Il faudra mettre un homme là-dessus!  Cela n’empêche pas l’auteur de l’article (que la SRC dit avoir publié “avec la Presse Canadienne”) de terminer son oeuvre avec quelques citations et déclarations qui pourraient faire “siller” certaines oreilles, tellement elles sont à côté de la “pensée unique” de notre gauche nationale.

D’ailleurs, à lire Josée Legault, chroniqueuse au Journal de Montréal, dans sa colonne de mercredi, monsieur Chassin n’aurait pas le droit d’utiliser le mot “progressiste” pour définir sa vision politique du Québec. À ce que je sache, la gauche s’est peut-être approprié le mot “progressiste” pour se définir, mais il n’en demeure pas moins que quiconque se dit pour le progrès peut effectivement utiliser ce mot.  Comme l’a déjà dit Nathalie Elgrably-Lévy qui, oh! malheur, a aussi oeuvré pour l’IEDM, tous les politiciens veulent le progrès; ils veulent tous que les enfants arrivent à l’école le ventre plein, ils veulent tous que les gens aient un toit au-dessus de leurs têtes, etc.  La seule différence est dans la façon de s’y prendre pour y arriver.  Dans ce sens, Youri Chassin est tout aussi progressiste que les autres, n’en déplaise à Josée Legault.

Patrick Bellerose, quant à lui, rapportait dans le Journal de Québec que tant le Parti québécois (PQ) que divers syndicats d’employés de l’état ont fortement critiqué la venue de monsieur Chassin comme candidat de la CAQ, alors que François Bonnardel, lui-même député du parti dans Granby, rappelait à Bellerose que tant Martin Coiteux que Pierre Karl Péladeau se sont ralliés aux positions de leurs partis lorsqu’ils se sont joint respectivement au PLQ et au PQ.

Bref, pour ma part, je vois la candidature de Youri Chassin d’un très bon oeil.  D’ici aux prochaines élections, qui n’auront lieu que le 1er octobre prochain, rappelons-le, celui-ci aura le temps de préciser ses idées, ainsi que leur compatibilité avec le programme de la CAQ, après quoi les électeurs de la circonscription de Saint-Jérôme décideront s’ils le choisissent, ou non.

A-30 vers Nicolet: Manque de volonté politique

Il y a un an, à quelques jours près, je vous parlais du site Infolot, du Ministère de l’énergie et des ressources naturelles (MERN) du Québec, et du fait que plusieurs emprises de routes appartiennent déjà au Ministère des Transports du Québec (MTQ).  Or, il y a quelque chose comme près de 50 ans que la ville de Nicolet réclame d’être raccordée à l’autoroute 30, afin d’accéder de façon plus rapide, et plus sécuritaire, au reste du réseau autoroutier de la province.  Ces dernières années, on demandait que l’A-30 se rende au moins à la route du Port, ce qui aiderait à libérer les deux routes locales les plus sollicitées, soit le boulevard des Acadiens (route 132), et le duo composé du boulevard Bécancour, dans la ville du même nom, et du rang des Soixante, sur le territoire de Nicolet.

En jetant un coup d’oeil dans l’Atlas des transports du MTQ, on se rend compte que le duo boulevard Bécancour/rang des Soixante fournit un débit journalier moyen annuel (DJMA) de 5200 véhicules par jour, alors que le boulevard des Acadiens en procure 6400, les deux contribuant très largement au DJMA de 11,000 véhicules par jour qui atteignent – ou quittent – Nicolet par l’est. De plus, en consultant le site Infolot, on se rend compte que non seulement le MTQ est propriétaire de l’emprise de l’A-30 jusqu’à la route du Port, mais aussi jusqu’à la rivière Nicolet!  C’est donc dire que l’une des principales étapes du prolongement de l’A-30 vers l’ouest est déjà franchie.  En construisant l’A-30 jusqu’à la rue de Monseigneur-Brunault, on pourra aussi libérer, à tout le moins en partie, le boulevard Louis-Fréchette, puisque l’on profitera d’un nouvel accès au centre-ville par le nord-ouest.

Pour les élus locaux, dont la mairesse de Nicolet, madame Geneviève Dubois, il ne reste plus qu’à faire des pressions sur les candidats qui se présenteront dans la nouvelle circonscription de Nicolet-Bécancour, lors du scrutin du 1er octobre prochain.  Évidemment, ce ne sera pas la première fois qu’un maire demandera à des candidats de s’engager à réaliser l’A-30, mais si l’on ne le demande pas, c’est clair que l’on ne l’obtiendra pas.  Les besoins, en ce qui concerne le réseau routier supérieur, sont énormes au Centre-du-Québec; on peut également mentionner le doublement de l’A-30, depuis l’A-55 vers l’est, jusqu’au parc industriel et portuaire de Bécancour (DJMA de 9500 véhicules par jour), et bien entendu, celui de l’A-55, du boulevard des Acadiens jusqu’à l’A-20, à Sainte-Eulalie (DJMA qui s’étend de 9500 à 16,800 véhicules par jour).

Canada 2015: Vous croyez que les journalistes de la SRC/CBC sont neutres?

Si vous parlez de politique, en famille ou avec vos amis, et que vous soulevez la couverture médiatique de la chose politique, il y aura toujours quelqu’un pour vous dire que Québécor n’est suivi que par des gens à l’intellectuel pas très élevé, et que Radio-Canada est un exemple de neutralité.  J’ai des petites nouvelles pour vous!  Un article de Joanne Marcotte, publié dans le Huffington Post Québec, et particulièrement la petite vidéo qu’il contient, à la fin, nous en apprend des bonnes!

Les journalistes de la SRC (et de la CBC, évidemment) sont syndiqués, et membres de la Guilde canadienne des médias.  Vous me direz qu’ils ont bien le droit de se syndiquer, et vous avez tout à fait raison.  Jusque là, pas de problème; les travailleurs ont le droit, au Canada, de s’unir pour améliorer leurs conditions de travail, et ce genre de réunion de fait habituellement par l’entremise de syndicats.  Ce droit vaut aussi, bien sûr, pour les journalistes.  Sauf que lorsque votre syndicat de journalistes s’inscrit à titre de tiers dans une campagne électorale, c’est là que les doutes commencent.  Je m’explique.

Les journalistes de la SRC/CBC sont, comme je le mentionnais, représentés par la Guilde canadienne des médias. Or, la Guilde s’est inscrite comme “tiers” pour la campagne électorale actuelle.  D’abord, c’est quoi, un tiers?  C’est une personne, ou une organisation, qui en s’inscrivant auprès d’Élections Canada, obtient le droit de s’exprimer publiquement, via de la publicité, sur la campagne électorale.  Autrement dit, un tiers a le droit de dépenser jusqu’à hauteur de 439, 410.81$, ou 8788.22$ par circonscription, pour faire campagne, et ce sans présenter de candidat.

Par exemple, la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) s’est aussi inscrite comme tiers, dans cette campagne, mais comme l’ensemble de ses membres ne travaille pas dans les médias, la FTQ fait donc campagne au nom de travailleurs de tout acabit.  Par contre, la Guilde ne représente que des travailleurs des médias; c’est donc dire qu’elle pourra dépenser de l’argent à travers le Canada pour donner son avis, alors que l’ensemble de ses membres dit travailler dans la plus grande neutralité.  Je ne sais pas pour vous, mais la situation me semble ambigüe.  Je veux dire, nous avons vu des journalistes de la SRC se tromper de chapeau en plein reportage; il est permis de croire que la situation se répétera encore une fois cette année.  Il reste que lorsque ceux qui prétendent vous informer de façon rigoureuse payent de la publicité pour vous dire pour qui voter, ou ne pas voter, la rigueur n’est plus ce qu’elle était!

Évidemment, je ne crois pas qu’il faille rappeler la Chambre des Communes en pleine canicule pour voter une loi qui, au final, ne changera pas grand chose à la présente campagne. Mais je suis d’avis que cette situation représente une preuve de plus que les René Mailhot de ce monde ne sont plus, et que la neutralité journalistique est bel et bien chose du passé.

Chefferie du PQ: Maintenant que PKP y est,…

Tout le monde savait que cela allait se produire.  La question n’était pas de savoir s’il le ferait, mais plutôt quand il l’annoncerait.  Maintenant, c’est fait; Pierre-Karl Péladeau, le député de Saint-Jérôme, et actionnaire de contrôle de l’empire Québécor, annoncera officiellement ce dimanche, dans sa circonscription, qu’il se porte candidat à la chefferie du Parti québécois.

Mon oeil-de-vitre me dit que d’ici au couronnement (eh merde, je viens de vendre la mèche!), qui devrait avoir lieu le 15 mai prochain, nous assisterons à quelques questionnements des autres candidats sur certains sujets d’actualité, et ce d’ici aux Fêtes, environ, et par la suite, les candidats en lice vont se retirer, un à un, laissant la place au couronnement de PKP.

Pour ma part, je ne vois personne qui aurait l’effet d’entraînement de PKP parmi les autres candidats à la chefferie; dans les résultats d’un sondage Léger, commandé par le quotidien Le Devoir, et réalisé entre le 10 et le 13 novembre dernier, on a demandé aux sondés quelle serait leur intention de vote en fonction d’un chef potentiel au PQ.  À part PKP, qui aurait amené le PQ à devancer les libéraux par 6 points, les candidats potentiels Alexandre Cloutier, Bernard Drainville et Jean-François Lisée auraient au mieux assuré le PQ de former le deuxième groupe d’opposition.

Quant au niveau de popularité des six candidats actuels, lorsque comparés à un autre sondage Léger effectué en septembre, PKP voyait son appui augmenter de quatre points, alors que les autres sont tous loin dans l’ombre.  Dans les faits, PKP a bondi de 27 à 31%, Alexandre Cloutier passe au deuxième rang, avec 8% (+5%), Jean-François Lisée est bon troisième avec 7% (+4%), suivi de Bernard Drainville, qui de deuxième, se retrouve quatrième, malgré ses 6% (+2%), et de Martine Ouellet, qui recule à 2% (-1%), alors que Pierre Céré ferme la marche, ne récoltant aucun appui.

Si l’on compare les deux mêmes sondages, mais avec les résultats recueillis seulement auprès des sondés se disant partisans du PQ, c’est pire encore; PKP domine outrageusement, passant de 53% en septembre à 59% en novembre.  Alexandre Cloutier suit avec 12%, un gain de 7 points depuis septembre.  Viennent ensuite Bernard Drainville avec 8% (+1%), Jean-François Lisée avec 4% (+2%), Martine Ouellet avec 1% (-4%) et Pierre Céré, qui ne recueille rien du tout.

Avec de tels résultats, il devient clair que le PQ, à défaut de tenir un vrai débat d’idées, pourrait à tout le moins faire l’économie d’une course à la chefferie gagnée d’avance, maintenant que les stratagèmes de financement des partis politiques ont été dévoilés devant la commission Charbonneau.  Avec près de 6 membres sur 10 qui appuient PKP, la course à la chefferie du PQ risque d.être aussi stimulante qu’un roman policier dans lequel on inscrirait le nom du coupable au haut de la première page.

Pauline en hélicoptère: Et pis quoi, encore?

Depuis la semaine dernière, le gouvernement péquiste de Pauline Marois est en mode carrément électoral, au point où je me demande ce qui lui restera à raconter pendant 35 jours de campagne.  Le “gros show” est lancé, le cirque est en ville!

La semaine dernière, premier acte; une cimenterie d’un milliard de dollars à Port-Daniel-Gascons, en Gaspésie, dans laquelle le gouvernement, via ses ramifications, investira 350 millions!  En moins de deux jours, l’actualité n’a pas tardé à nous apprendre que les cimenteries du Québec tournent au ralenti, à seulement 60% de leur capacité, et qu’en étant optimiste, on peut dire que la demande est stable.  Bref, rien pour téléphoner à sa mère!  Mais ce n’est pas grave; le Québec va mettre 350M$ dans l’aventure de Ciment McInnis, propriété à 75% du Groupe Beaudier, trust financier formé des familles Beaudoin et Bombardier.  Serait-ce un retour d’ascenseur pour la FTQ, ou est-ce plutôt une partie du “deal avec Blanchet”?  On ne le saura jamais, je le crains!

Et cette semaine, la pièce de résistance; une tournée dite “exceptionnelle” des membres du gouvernement Marois en Mauricie, qui tourne autour de la réunion du caucus péquiste, qui se déroule aujourd’hui et demain à Shawinigan.  Tout est en place pour le grand spectacle; hier (mardi), annonces multiples de ministres, non-accompagnés des députés locaux – libéraux ou caquiste – des endroits visités; aujourd’hui (mercredi), arrivée de la première ministre à Shawinigan en hélicoptère, annonce d’une hausse du salaire minimum de 20 cents, et grande soirée au Musée de la culture populaire, à Trois-Rivières, pendant laquelle Pauline Marois va réchauffer ses troupes pour une campagne électorale qui devrait commencer très, très bientôt.

Réagissant à cela, aujourd’hui, j’ai fait parvenir une lettre ouverte au quotidien régional Le Nouvelliste.  Dans l’optique où celle-ci ne serait pas publiée dans le journal, en voici le contenu.  MISE À JOUR: Le quotidien régional Le Nouvelliste a effectivement publié la lettre ouverte; c’est paru le 7 février, en avant-midi sur le site web, et probablement le lendemain dans la version papier.  Si vous voulez voir à quoi ça ressemble sur le web, c’est par ici!

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Pauline en hélicoptère,… et pis quoi, encore?

On se souvient des protestations de Pauline Marois, alors chef de l’opposition officielle, lorsque le premier ministre précédent, Jean Charest, se lançait dans les habituelles annonces de dépenses qui précédaient les campagnes électorales.

Mais maintenant qu’elle détient le pouvoir, voilà que la première ministre se lance à son tour dans une orgie d’annonces, et que la Mauricie est le théâtre de la principale représentation, après la Gaspésie, et sa cimenterie inutile à un milliard. Preuve que la mise en scène fut bien rodée, c’est en hélicoptère, rien de moins, que madame Marois est arrivée à Shawinigan, ce mercredi matin, pour la première journée du caucus de son parti. Même lors de son déplacement d’urgence vers Lac-Mégantic, l’été dernier, elle n’a pas utilisé ce moyen de transport, préférant sans doute un déplacement plus discret.

Comprenez-moi bien; le problème n’est pas au niveau du coût de l’opération! Le déplacement Québec-Shawinigan en hélicoptère est probablement beaucoup moins dispendieux que le même déplacement effectué dans un avion gouvernemental.

Par contre, l’arrivée d’une personne en hélicoptère est fascinante pour les gens qui y assistent. Les enfants sont très impressionnés quand ils voient atterrir un tel engin, duquel descend le bon Père Noël, qu’ils pourront aller visiter, dans le centre d’achats adjacent. La première ministre utilise le même stratagème pour éblouir la population de la Mauricie. Imaginez; Pauline Marois elle-même qui vient se poser chez-nous, et qui fait des annonces à qui veut les entendre!

Je n’irai pas jusqu’à dire que la tenue même du caucus péquiste à Shawinigan représente en soi des retombées économiques importantes pour la ville, mais nous savons tous que la ville de l’électricité traverse une période économiquement difficile, qui se prolonge depuis des années, et ne semble pas en voie de se terminer, du moins à court terme.

Aussi, il faut voir les ministres péquistes parcourir la région, passant par-dessus la tête des députés locaux afin de nous jeter de la poudre aux yeux, pour se rendre compte d’une chose; Pauline Marois a vu la Mauricie lui échapper, en septembre 2012, et elle semble prête à tout, même à une décote des agences de crédit, pour mettre la main sur la région, cette fois-ci. J’en parle au présent car à ce rythme, l’annonce d’élections générales ne pourra pas attendre encore bien longtemps!

Je sais que les options sont nombreuses, mais peu encourageantes. La dernière gestion libérale nous hante toujours, l’actuelle gérance péquiste est pire encore, et les autres candidats n’ont pas fait leurs preuves. Il reste que plusieurs circonscriptions de la Mauricie ne se sont pas laissées avoir, le 4 septembre 2012, et j’espère bien sincèrement que malgré l’actuelle orgie d’annonces, la région ne succombera pas au chant des sirènes péquistes lors du prochain scrutin.

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En fait, cette lettre sera-t-elle publiée, je n’en ai aucune idée.  Mais le message péquiste est clair; on lance de la poudre aux yeux des électeurs de la Mauricie, et je souhaite qu’ils ne se laissent pas prendre.  La région a subi les foudres de Pauline Marois et de son gouvernement, lors des premiers jours de son mandat minoritaire, et maintenant, elle tente de flatter les Mauriciens dans le sens du poil!  Je ne peux pas parler pour tous les électeurs, mais moi, c’est clair qu’il faudra beaucoup plus qu’une arrivée en hélicoptère pour m’influencer.  Je peux bien vous le dire à vous; on ne m’y prendra pas!