A-40 à Trois-Rivières: Encore une fois,…

À l’heure où j’écris ces lignes (autour de 22 heures, le 7 août 2025), l’autoroute 40, en direction est, était encore fermée à la circulation, suite à un grave accident impliquant un camion lourd et deux autres véhicules. L’accident aurait, à date, fait une victime, et il semblerait que ce soit la passagère du camion, qui n’était âgée que de 15 ans. Selon cet article du média collaboratif Zone 911, la conductrice du camion, âgée au début de la vingtaine, serait hospitalisée, dans un état critique, dixit une porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), qui mentionne qu’à première vue, l’accident aurait été causé par un ralentissement soudain de la circulation. Selon TVA, les deux jeunes femmes étaient soeurs.

Il faut comprendre qu’à cet endroit, soit entre la pesée routière et l’échangeur A-40/A-55 (des km 192 à 196), il y a deux “effet-de-crête” qui, à eux seuls, revendiquent un tas de collisions. D’ailleurs, à la fin de chaque été, le pavage de l’A-40 est tapissé de traces de freinage. Il y a deux ans, un couple de cyclistes avait trouvé la mort, leur véhicule ayant été écrasé entre deux camions lourds, ne leur laissant aucune chance de survie. Depuis, un vélo est attaché à la clôture qui longe l’autoroute.

Mais d’abord, c’est quoi, un “effet de crête”?

C’est lorsque l’on roule, et qu’à partir d’un certain endroit, on ne voit pas ce qu’il y a devant. Pas besoin d’une côte énorme; juste une toute petite dénivellation suffit. Or, il y en a deux à cet endroit; des dénivellations toutes petites, mais suffisantes pour perdre le fil de ce qu’il y a en avant. Il suffit alors d’une petite distraction, comme de regarder dans un rétroviseur, ou le tableau de bord, et lorsque le regard revient vers la route, il est souvent trop tard, et la collision est inévitable.

Une configuration dangereuse

J’ai déjà raconté cette histoire, mais pour ceux et celles qui l’auraient manquée, je la reprends. Lorsque l’autoroute 40 fut construite, au début des années 1970, le ministère des transports du Québec (MTQ) avait consulté le maire de Trois-Rivières de l’époque, le regretté Gilles Beaudoin, afin de savoir avec quelle partie du plan initial il fallait débuter. Selon ce plan, deux autoroutes se croisaient aux limites de ce qui était, dans le temps, les villes de Trois-Rivières et de Trois-Rivières-Ouest, à savoir l’A-55 (aujourd’hui l’autoroute de l’Énergie) dans l’axe nord-sud, et l’A-40 (l’autoroute Félix-Leclerc) dans l’axe est ouest, puis, pour compléter le réseau trifluvien, une autre autoroute allait traverser le centre-ville, l’A-755 (l’autoroute de Francheville), aussi dans l’axe est-ouest. À ce moment-là, le MTQ n’avait ni les moyens financiers, ni le volume de circulation nécessaire, pour tout construire; on construirait un des deux axes est-ouest, le second étant reporté à plus tard, quand les finances, et le volume, seraient au rendez-vous.

À l’époque, Trois-Rivières, qui se vantait du titre de “capitale mondiale du papier”, perdait de sa superbe; les moulins à papier fermaient les uns après les autres, et la ville devenait, petit à petit, la capitale du chômage. Aussi, le maire Beaudoin, souhaitant que les voyageurs potentiels amènent de l’argent neuf dans sa ville, ne serait-ce qu’un plein d’essence, s’est battu bec et ongles pour obtenir l’autoroute de Francheville, détournant toute la circulation de l’A-40 vers le centre-ville de Trois-Rivières, ce qu’il a fini par obtenir. Au fil du temps, l’appellation “autoroute de Francheville”, et le numéro A-755, sont disparus au profit de l’autoroute Félix-Leclerc (A-40), question d’assurer une continuité à l’autoroute entre Montréal et Québec, même si les deux parties de celle-ci (est et ouest) sont distancées d’environ 3 kilomètres.

De nos jours, les finances ne sont toujours pas au rendez-vous, mais le volume de circulation y est; l’A-40, à l’endroit où a eu lieu l’accident d’aujourd’hui, supporte pas moins de 40,000 véhicules par jour, en débit journalier moyen annuel (DJMA), unité de mesure du volume de circulation. Il serait grandement temps de compléter ce “chaînon manquant” de l’A-40, à savoir l’axe est-ouest original de l’A-40, entre l’échangeur A-40/A-55 actuel, et la courbe du pont d’étagement de la rue Courteau, soit la ligne rouge, approximativement, sur la photo suivante, issue de Google Earth, et modifiée par votre humble serviteur.

La question à se poser est la suivante; combien faudra-t-il de morts avant que le MTQ procède à la construction de la section manquante de l’A-40?

“On vous donne deux points pour l’effort, mais…”

Depuis quelques années, quelques gestes de bonne volonté furent posés par le MTQ pour améliorer la circulation dans le grand Trois-Rivières, dont le doublement de la bretelle qui conduit de A-55 nord à l’A-40 ouest qui, malgré des fonctions un peu bizarres, a apporté une aide certaine à la circulation de fin d’après-midi, et l’entrée par la rue des Miliciens qui, pour sa part, a apporté des résultats beaucoup moins significatifs. Bref, les améliorations mineures ont toutes déjà été effectuées, et le problème de circulation est toujours constant.

Le problème majeur est celui-ci; le volume de circulation de l’A-55, entre l’échangeur A-40/A-55 (sortie 186 de l’A-55) et l’autre échangeur A-40/A-55 (sortie 182 de l’A-55), frôle les 60,000 véhicules par jour DJMA, ce qui est beaucoup trop pour une bretelle à une seule voie, soit celle qui mène de l’A-55 sud vers l’A-40 est, et celle-ci ne peut pas être élargie à deux voies, compte tenu de la proximité de l’entrée 183, qui mène au boulevard Jean-XXIII. Il se forme alors, régulièrement, un bouchon qui s’allonge jusque sur l’A-40, voire parfois jusqu’à la pesée routière. C’est lorsque ce bouchon survient derrière les deux “effet-de-crête”, que je mentionnais au début, que la situation devient dangereuse, et que des accidents comme celui d’aujourd’hui surviennent.

Ce qu’il faut faire… maintenant

Comme je le mentionnais, les solutions mineures ont toutes été effectuées; il faut donc passer aux choses sérieuses. En complétant l’A-40 dans son axe est-ouest original, on retire de l’A-55 sud une très grande partie des 40,000 véhicules par jour DJMA qui arrivent de l’A-40 depuis Montréal, ceux-ci continuant vers Québec. Ceci allègerait le volume sur l’A-55 sud, éliminant le bouchon de la sortie 182, et fluidifiant toute la circulation le long de l’A-55 sud et de ce qui redeviendrait l’A-755 est. Le nouvel axe est-ouest ouvert, les autres axes nord-sud (les boulevards des Forges et Thibault, entre autres, qui seraient reliés à la nouvelle section de l’A-40 par des échangeurs) seraient aussi libérés d’une partie de leur volume de circulation, améliorant ainsi la circulation urbaine. Bref, ce serait un plus pour tout le monde.

Maintenant, il reste à savoir si le gouvernement actuel, à un an des élections générales, aura la volonté politique d’aller de l’avant avec un tel projet.

Ottawa: Trudeau serait-il “gelé comme une balle”?

Tout le monde a sûrement sa petite idée au sujet de ce qui se passe dans la capitale du Canada depuis la fin de la semaine dernière, mais particulièrement depuis lundi matin. En fait, on se demande tous quelle sera la prochaine connerie du premier ministre Justin Trudeau, qui ne semble pourtant pas à court d’énergie quand vient le temps de prendre la parole devant un public qui, dans d’autres circonstances, serait conquis d’avance. C’est ce qui s’est produit ces dernières heures; Trudeau avait l’air d’un premier ministre en devenir lors de sa dernière prise de parole d’une campagne électorale où il sait qu’il sera élu lorsqu’il a rencontré quelque 2000 personnes, réunies par le parti pour, entre autres, une séance de formation.

Il a à peine effleuré la situation de crise que le parti, et le gouvernement, traversent; j’ai bien aimé la comparaison faite par Emmanuelle Latraverse, de TVA, qui disait que le premier ministre parlait d’une petite brouille de famille, pendant que dans les faits, c’est comme le gars dont sa femme sacre le camp avec les meubles, les enfants, les REER, et tout le reste.

À le voir aller, comme si de rien n’était, je me demande si Justin Trudeau a toute sa tête; il a beau être d’abord un professeur d’art dramatique, reste que j’ai l’impression qu’il est “gelé comme une balle”, pour prendre une expression bien québécoise. Ce qu’il faudra surveiller, le cas échéant, sera le dur retour à la réalité; présentement, c’est la fuite en avant. mais un jour ou l’autre, il devra arrêter de courir comme une poule “pas de tête”, et affronter la réalité. Et ce jour-là, tout peut arriver; on pourrait même le trouver mort, qui sait?

Ceux et celles qui disent qu’il ne se passe rien, en politique, en ont pour leur argent, ces temps-ci, quand ils regardent du côté d’Ottawa. Pendant que Donald Trump se bidonne solide, les canadiens passent de l’exaltation à l’inquiétude, à mesure que les jours passent.

“Defund the Police”: C’était une bonne idée? Vraiment?

À la suite de la mort de George Floyd, en 2020, un grand mouvement avait pris naissance chez nos voisins du Sud, les USA, à savoir le mouvement “Defund the Police”, qui souhaitait retirer des fonds aux services de police afin de les rediriger vers des organismes communautaires, entre autres. On voulait, par cette démonétisation, priver les services de police d’une partie de leurs fonds afin qu’ils servent d’abord les communautés, et ainsi réduire les effectifs dévoués à la répression des criminels, espérant ainsi réduire le nombre de “bavures policières” menant à la mort de personnes, fussent-elles des criminels.

Certaines villes américaines ont suivi cette piste, et ont effectivement réduit les fonds destinés à leur service de police, dont la ville de Chicago. Les résultats ne se sont pas fait attendre; une hausse marquée de la criminalité dans la ville, alors que certains quartiers ont vu leurs magasins littéralement pillés régulièrement par des criminels organisés, selon ce que rapporte une vidéo diffusée sur YouTube, il y a environ deux mois, par un contributeur qui s’identifie comme Nate The Lawyer. Selon lui, les produits de ces pillages sont expédiés, par palettes entières, aussi loin qu’à New York, ou en Californie, puis revendus en ligne. Évidemment, la véracité de cette vidéo reste à vérifier, mais cela semble se tenir.

Certains commerçants se sont fatigué de ce stratagème, au point de fermer leurs portes, et pas les plus petits; la chaîne Walmart a fermé 4 de ses 8 magasins du grand Chicago depuis le début de l’année, alors que la chaîne Whole Food Market, propriété d’Amazon, compte son magasin d’Englewood, dans le South Side de Chicago, parmi les six succursales fermées en 2023. La situation est en train de créer ce que les locaux appellent un “désert alimentaire” dans le secteur, les citoyens de la place (Englewood est un quartier pauvre, à prédominance noire) ayant à se déplacer à l’extérieur de leur quartier pour s’approvisionner en nourriture saine. Toujours selon la vidéo de Nate The Lawyer, la ville de Chicago songerait maintenant à ouvrir des magasins gérés par la ville, question de mettre fin à ces “déserts alimentaires”, et à permettre à ses citoyens d’avoir accès à des aliments essentiels de qualité.

Je vous pose la question; est-ce la responsabilité de la ville d’ouvrir, et de maintenir, des magasins d’alimentation pour nourrir ses citoyens? On a tous vu des images de magasins d’état, à Cuba, ou au Vénézuéla, dont les rayons sont continuellement vides, les autorités n’ayant pas la compétence pour gérer des magasins au détail. Verra-t-on, cette fois encore, des magasins où les articles sont continuellement manquants? Aimeriez-vous voir vos taxes passer dans la gestion de magasins d’alimentation? Ou préféreriez-vous que la ville réinvestisse dans ses forces policières, afin de réduire la criminalité, et de rétablir les normes d’une société à peu près normale?

La réponse vous appartient.

Incident au Capitole: N’en mettons pas plus que le client en demande

Depuis mercredi, les médias n’en ont que pour ce que j’appelle “l’incident au Capitole”. Eux vont beaucoup plus loin; insurrection, sédition, attaque à la démocratie, tentative de coup d’état,… alouette! On va se le dire franchement; en 2012, nous avons eu, ici, au Québec, des manifestations qui ont causé beaucoup plus de troubles que celle-là.

Quant à la responsabilité de Donald Trump, c’est clair qu’il y a un lien de cause à effet. Mais de là à invoquer le 25e amendement, ou d’enclencher une procédure d’impeachment? Come on! Dans moins de deux semaines, son mandat sera terminé, il sera définitivement hors de la Maison Blanche, et il pansera les plaies à son orgueil sur les parcours de golf de Mar-A-Lago. Un vote de blâme au Congrès, et that’s it! Si un tel événement était survenu au début de son mandat, OK, cela pourrait avoir une certaine importance, mais à dix jours de l’assermentation de Joe Biden, le jeu n’en vaut pas la chandelle.

En ce qui a trait aux personnes qui ont perdu la vie, lors de l’opération, il s’agit davantage d’incidents de parcours que d’un véritable affrontement entre forces de l’ordre et inquisiteurs. Évidemment, on me dira que chaque mort est une mort de trop, ce qui n’est bien sûr pas faux. Par contre, comme disent justement les américains, “If you can’t stand the heat, get out of the kitchen”. Si l’on ne veut pas risquer sa vie, il faut éviter les affrontements de masses et les gestes illégaux.

Pour la suite des choses, Donald Trump s’est un peu “peinturé dans le coin”, pour prendre une vieille expression, en ce sens que désormais, dès que l’on prononcera son nom dans les médias, on y collera les images de cette incursion au Capitole, ce qui l’éliminera d’office de toute tentative de nouvelle candidature. Autrement dit, même s’il en rêve la nuit, un éventuel retour en 2024 est, à toutes fins pratiques, impossible. Tout ce qui lui reste, comme possibilité, est un sombre rôle de “belle-mère”, comme ce qu’a fait Jacques Parizeau ici, après la défaite référendaire de 1995.

Pour l’heure, par contre, il doit passer son temps à réfléchir, et à prendre la mesure, de l’importance du contrôle des foules, car si son objectif, avec son discours, quelques heures plus tôt, était de voir une marche pacifique sur les pelouses du Capitole, il l’a échappé solide.

Racisme: Entre principes et réalité

Avec la mort tragique de George Floyd, à Minneapolis, d’aucuns s’entendent pour dire qu’il faut éradiquer le racisme.  Évidemment, on ne peut pas être contre la vertu.  Par contre, il faudra se rendre à quelques évidences.

On va se dire les vraies affaires; éradiquer le racisme, c’est comme éradiquer la pauvreté.  C’est faisable en théorie, mais la réalité est très différente de la théorie.  On peut toujours poser des gestes, en tant que gouvernement, en tant que organisation, dans le but d’éliminer le racisme.  Mais, comme pour l’alcool au volant, par exemple, il restera toujours des cas isolés, des “irréductibles” qui échapperont aux bonnes pratiques que la très grande majorité des gens appliquent déjà.

D’un autre côté, il faut faire bien attention à ne pas se retrouver dans la situation inverse, à savoir que des Noirs, ou des gens d’autres minorités visibles, pourraient commettre des crimes, sachant que les policiers n’oseront pas procéder à des arrestations musclées, craignant d’être qualifiés de racistes.  Les policiers doivent combattre le crime, qu’il soit commis par qui que ce soit.

Les policiers sont formés pour les interventions à faire, et ces interventions sont pratiquées, de temps à autres, par les agents, lors de séances d’entraînement.  On peut donc dire qu’il est plutôt rare qu’un policier agisse de façon improvisée; il agit plutôt en fonction de ce qu’il a appris, et pratiqué.  Le principe de base, dans la formation des policiers, est qu’ils doivent agir avec la force nécessaire.  Et le mot-clé, dans cette dernière phrase, est “nécessaire”.  C’est donc dire que si le prévenu ne pose aucune résistance, l’interception va fort probablement se dérouler de façon assez relaxe.  Par contre, si le prévenu résiste à son interception, de quelque manière que ce soit, le policier aura, comme perception, que le prévenu en ajoute une coche, et se donnera le droit d’en ajouter aussi une coche.  Et c’est comme ça que la situation escaladera, allant parfois jusqu’à la mort, plus souvent qu’autrement celle du prévenu.

Dans le cas de George Floyd, la vidéo captée par le commerce en face de celui d’où origine la plainte montre que monsieur Floyd a résisté à au moins trois reprises, à savoir lorsque l’agent a sommé monsieur Floyd de descendre de son véhicule, lors que les agents lui ont passé les menottes, et finalement lorsque les agents ont voulu le faire monter dans leur véhicule.  Les agents, constatant que monsieur Floyd en a ajouté plusieurs coches, en ont, à leur tour, ajouté plusieurs, allant jusqu’à l’immobiliser au sol avec un genou à la gorge.  Est-ce que les policiers ont bien fait?  Bien sûr que non!  À preuve, George Floyd est mort.  Devaient-ils intervenir?  Bien sûr que oui, une plainte a été adressée au 911.  Le cas de George Floyd, comme tous les cas d’intervention, est une question de dosage des moyens utilisés.  Dans ce dernier cas, par contre, la dose a été dépassée.

La question que je me pose est la suivante; pourquoi les prévenus ne suivent pas la règle numéro un des “bandits à cravate”?  Avez-vous déjà entendu parler d’un bandit à cravate qui serait mort parce qu’un policier l’a immobilisé en lui mettant un genou dans le cou?  Avez-vous déjà entendu parler d’un bandit à cravate qui serait mort dans un poste de police parce qu’il a trop été “brassé” en détention, ou en interrogatoire?  Avez-vous déjà entendu parler d’un bandit à cravate qui ait été criblé de balles parce qu’il a intervenu dans l’arrestation d’une autre personne?  La réponse est probablement “non” dans les trois cas.  Pourquoi?  Parce que les bandits à cravate ne résistent pas à leur arrestation.  Je vais le réécrire, pour être bien certain que vous puissiez lire comme il faut.

UN BANDIT À CRAVATE NE RÉSISTE PAS À SON ARRESTATION.

Les bandits à cravate laissent leurs avocats se tracasser des modalités concernant leurs méfaits, et curieusement, ils s’en tirent presque toujours.  Alors si vous avez l’intention de devenir un prévenu (je ne le souhaite pas, mais si c’est ce que vous voulez, je ne peux rien y faire), et que je peux vous donner un conseil (bon, je sais, un conseil, c’est fait pour être donné, pas pour être reçu; je vous le donne, et vous en faites ce que vous voulez!), c’est de laisser les policiers faire leur job.  À un moment donné, lors de l’intervention, un policier va vous lire vos droits; au cours de cette lecture, il mentionnera le droit à l’avocat.  Vous l’écoutez, et lorsqu’il aura terminé, il vous demandera si vous avez bien compris la déclaration qu’il vient de lire; vous répondez “Oui, j’ai compris, et je veux me prévaloir des services de l’avocat”.  Une fois au poste, le policier vous donnera l’accès à un bureau, avec un téléphone, et vous mettra en contact avec ledit avocat.  Puis le policier sortira, afin que vous puissiez discuter tout seul avec l’avocat.  Laissez l’avocat se tracasser avec les trucs légaux, et vous, relaxez!