A-50 (2011): L’arrivée à Montebello

La dernière fois qu’il fut question de l’A-50 (je sais, il y a trop longtemps), nous arrivions tout près de la fin actuelle de la section est, à la hauteur de Notre-Dame-de-Bonsecours, la municipalité sise juste au nord de Montebello.  Les premiers panneaux de la sortie 210 étaient à portée de vue, et l’on croyait à une fin temporaire normale, pour une super-2, alors que vous, lecteurs du Blogue, avez sûrement pensé que l’on ne se rendait pas jusqu’au bout dans le même billet tout simplement pour ne pas faire un billet trop lourd, pour cause de trop de photos.

Mais si les lecteurs assidus du Blogue, ainsi que les locaux, les utilisateurs de l’A-50, et ceux qui suivent la construction de cette super-2, sont au courant d’un léger détail, dans la construction de la route, pour tous les autres, nous avons une petite surprise.

Depuis ce point de vue, au viaduc de la côte Angèle, tout peut sembler normal; deux voies sur une seule chaussée, qui se séparent pour la sortie 210, et la fin temporaire.  Mais regardez bien.

Pas de panneau jaune, avec le numéro de sortie, à l’horizon, ni d’autres indications, sinon tout au loin.  Eh non, ce n’est pas encore la fin, mais plutôt ce que j’appelle communément un “deux-dans-un”!  À partir de ce point, l’autoroute 50 a bel et bien deux chaussées distinctes!  Vous ne me croyez pas?

Eh bien voyez, maintenant!  Pour ma part, je trouve que cela ressemble étrangement à une autoroute normale, vue de ce point!  C’est au kilomètre 212, et on termine à la sortie 210!

Cela nous donne donc un peu moins de deux kilomètres d’autoroute en bonne et due forme, avant de sortir vers la route 323.

Bon, voilà!  Nous y arrivons, à la sortie!  Le grand panneau vert a beau utiliser la nouvelle police Clearview, les proportions sont toujours aussi mal foutues, surtout au niveau de la dernière ligne (numéro de sortie au beau milieu du panneau).

Nous voyons bien la rangée de balises, bien plantées à même l’asphalte, de façon à permettre l’infiltration d’eau, sous celui-ci (eh oui, le mot asphalte est masculin!), et la déformation de la structure, qui produira plein de jolis nids-de-poule, au cours des années à venir.

Voici la raison pour laquelle nous avons deux chaussées distinctes, ici.  Si vous vous souvenez des photos du viaduc qui surplombe la route 323, que l’on voyait toujours d’en-bas, et qui était si haut, eh bien grâce au zoom de mon appareil, vous le voyez maintenant de dessus!  Enfin, vous le voyez un peu.

Le viaduc fait partie d’un passage particulièrement élevé de l’autoroute, qui connaîtra son paroxysme quelque part entre la route 323 et la route 321, à quelques kilomètres plus à l’ouest, le long du dernier tronçon à être ouvert à la circulation, quelque part à l’automne de 2012.  À moins, bien sûr, que les plans changent, ou que des imprévus surviennent.  On n’a qu’à consulter la section des communiqués de la page du prolongement de l’autoroute 50, sur le site du MTQ, pour se rendre compte que des engagements politiques, ça peut devenir assez élastique!

Enfin bref, on a décidé, au MTQ, de construire les deux chaussées de ce passage élevé d’un seul coup, question de ne plus avoir à retoucher (lire: à dynamiter) les environs une deuxième fois, compte tenu des défis à relever.  Le tronçon à deux chaussées se poursuivra jusqu’à environ un kilomètre à l’est de l’échangeur de la route 321.  Et vous verrez des images de cet échangeur dans un prochain billet.

Je ne vous abandonne pas…

Bon, d’accord, j’avoue que depuis quelques jours, je suis, comment dire, moins assidu, sur mon blogue.

C’est que l’actualité politique offre bien peu, ces jours-ci. Le budget de la ministre des finances du Québec, Monique Jérôme-Forget, passera sans surprises, avec l’appui de l’ADQ de Super Mario, et pendant ce temps, Pauline 1ère s’amuse à appeler le chef de l’opposition « Mario Dion ». Wow! Quel suspense! Tout était tellement prévisible, et ce depuis des lunes. Aussi, malgré le fait que j’aime bien aller « jouer dans les coins » de l’actualité politique, et surveiller les faits et gestes du MTQ, je dois avouer que j’ai également une vie. Une vie avec un job, une famille, des amis sincères, et des activités de loisirs variées et amusantes. Et ces jours-ci, la vie m’apporte un supplément qui est plutôt agréable. Bref, si je veux profiter de ce que la vie m’apporte de vraiment bien, je dois forcément piocher des heures parmi mes autres activités, ce qui comprend évidemment ce blogue.

Mais n’ayez crainte, je ne vous abandonne pas pour autant, chers lecteurs. D’ailleurs, pour ceux qui savent déchiffrer la langue de Shakespeare, voici deux lectures dignes de mention. Le webzine Le Québécois Libre, désormais publié le 15e jour de chaque mois, offre dans son dernier numéro deux articles intéressants sur l’activiste canadien David Suzuki. Les deux ont en commun de montrer l’autre côté de la médaille de l’animateur de l’excellente série que fut The Nature of Things, sur le réseau anglais de la CBC (parce que l’on sait qu’aucune médaille n’est suffisamment mince pour n’avoir qu’un seul côté). Si l’on exclut le fait que ces textes aient été écrits par deux auteurs distincts, leur différence se situe surtout dans le temps. Cet article-ci est tout frais, alors que celui-là est publié en rappel, et date d’octobre 2000. De plus, afin de ne pas laisser en reste les amateurs d’images d’horreur, j’ai pris, pas plus tard qu’hier midi, une première série de photos de l’autoroute Métropolitaine, mais vue de dessous. Dire que l’on a confiance de rouler là-dessus!

Alors ne jetez pas à la corbeille vos liens vers ce blogue, je vous reviens dans… pas trop long!