Grippe A (H1N1): Nous allons tous crever!

À force de voir passer les nouvelles, sur les sites comme Canoë, on se rend compte que l’hystérie collective se propage beaucoup plus rapidement que ne pourrait le faire n’importe quel virus de grippe.  À preuve, LCN vient de nous apprendre que le gouvernement du Québec vient de réquisitionner les installations des cimetières de Montréal, afin d’entreposer les dépouilles des victimes de la « virulente » grippe A (H1N1).  Cette nouvelle fait suite à une autre, samedi dernier, selon laquelle le gouvernement de Jean Charest allait mettre la main sur 11,000 sacs mortuaires, toujours en rapport avec cette fameuse grippe « cochonne ».

Si vous voulez mon avis, sur toute cette affaire, c’est que l’on va tous crever!

Ben quoi, c’est vrai!  Regardez l’argent que le gouvernement met sur le réseau routier, et ça ne suffit même pas à rattraper le retard accumulé au niveau du seul entretien du réseau routier supérieur.  Jetez un coup d’oeil à tout ce que le gouvernement a fait depuis que le terme « liste d’attente » est apparu, dans le domaine de la santé, et pourtant, les listes d’attente sont toujours là.  Quant au décrochage scolaire, il s’agit encore d’un domaine où, malgré les bons efforts de tout le monde, environ le tiers des élèves du secondaire ne terminent pas leurs études.  Alors que pourrons-nous faire avec aussi peu que 11,000 sacs mortuaires, et les frigos des cimetières de Montréal?  On ne tiendra pas deux jours, avec ça!  C’est certain que nous allons tous crever!

À date, depuis que l’on parle de ce virus, soit quelque part en mars dernier, on parle d’à peine plus de 2000 victimes, à travers le monde entier (au 14 août dernier, selon Wikipédia), et les gouvernements mondiaux sont tous en mode « panique ».  Il faudrait peut-être rappeler à nos bons amis des gouvernements que les virus de grippe conventionnels tuent plus ou moins 40,000 personnes, chaque année, et que personne ne lève le petit doigt, ne serait-ce que pour se désinfecter les mains.

Je ne dis pas de prendre le tout à la légère, mais il ne faut pas non plus grimper dans les rideaux.  La meilleure forme de prévention est d’abord une prévention personnelle.  On se lave les mains fréquemment, et à défaut, on les désinfecte, avec ces produits à base d’alcool que nous connaissons tous, maintenant.  Quand on tousse, ou qu’on éternue, on le fait dans sa manche, et en se retournant, pour ne pas être face aux gens.  Quand on est malade, on ne va pas travailler, et on reste à la maison.  Si vous êtes une personne naturellement affaiblie, que ce soit par l’âge, et/ou par un état de santé fragile, vous améliorez vos chances si vous évitez les foules.  Ce sont des petits trucs simples, mais qui sont une excellente base pour se prémunir contre la grippe, que ce soit celle-là, ou n’importe quelle autre.

Mais de grâce, évitez de faire comme notre bon gouvernement québécois.  Restez calme.  On va s’en sortir, de celle-là aussi.

Environnement: Aurait-il fallu laisser faire Hitler?

Bon, d’accord, le titre de ce billet risque d’être plutôt provocateur.  En fait, je fais un parallèle avec ce dictateur aux idées sombres pour évoquer un article de Vivian Song, paru dans le Journal de Montréal de ce dimanche, intitulé « Notre planète surpeuplée« .  Elle y parle d’une visite qu’elle a effectué dans une exposition de produits et services pour bébés et bambins, qu’elle appelle son « tout premier Bébépalooza« , pour ensuite amener le sujet de la multiplication à outrance de notre espèce, qu’elle qualifie de « quelque chose de fondamentalement épouvantable pour l’écologie de notre planète« .

Parmi les propos que madame Song déblatère, dans son article, elle dit que « La fécondité de l’espèce humaine était déjà considérée comme un grand problème dans les années 1970, en même temps que la fumée crasseuse qui s’échappait des cheminées d’usines.  Les mouvements écologistes voyaient déjà le danger pour la planète de continuer à procréer avec autant d’insouciance. »  Pour le bénéfice de l’information de madame Song, j’ajouterai que parmi les « grands problèmes des années 1970 », les écologistes voyaient aussi le… refroidissement de la planète.  Elle ajoute que « Pour les environnementalistes, la naissance d’un enfant est le résultat d’un désir égoïste de préserver la lignée génétique des parents aux dépens des ressources de notre monde. »  Je ne vois pas en quoi une telle déclaration m’amènerait à redonner ne serait-ce qu’un gramme de crédibilité aux écolos.  Elle prétend aussi que « La Terre compte déjà 6,7 milliards d’humains et ce nombre devrait grimper à 9,2 milliards en 2050. »  Eh oui, la population de la Terre croît de façon exponentielle.  Pas de quoi téléphoner à sa mère, nous savons tous cela depuis longtemps.  Et pendant qu’on y est, comme les pauvres connards de nord-américains ne veulent rien savoir du protocole de Kyoto, nous allons tous crever de toute façon, alors le problème s’éliminera de lui-même.

Voyez-vous, la planète s’est toujours auto-régulée.  Lorsque la population d’une région devenait trop élevée, il se produisait des cataclysmes pour régulariser le tout, et freiner momentanément l’expansion.  C’est exactement ce qui est en train de se produire, et ce grâce aux environnementalistes.  Voyez par vous-même.  Les activistes de l’environnement veulent freiner l’accroissement de la population, et le font sur plusieurs fronts.  Comme c’est la coutume, les USA sont les premiers accusés.  Toujours selon l’article de madame Song, « Au Canada, le taux moyen de fertilité se situe à 1,5 enfant par couple. Mais le taux de fertilité aux États-Unis est le plus élevé parmi les pays développés. Pourquoi? Parce que les Américains n’ont pas tous accès facilement à des soins médicaux, parce qu’on leur enseigne dès l’école à observer uniquement des programmes d’abstinence et parce que plusieurs sont trop pauvres pour accéder à une éducation scolaire supérieure, soutient M. Seager. »

En passant, ce monsieur Seager, c’est John Seager, de l’organisation Population Connection, qui a pris la relève d’un autre organisme, celui-là appelé Zero Population Growth (ce qui veut dire « Population: Croissance zéro »), un mouvement qui suggérait aux futurs parents de penser aux conséquences planétaires de l’ajout d’une nouvelle bouche à nourrir.  Peut-être que je me bourre, mais je présume que ZPG a dû fermer ses portes à cause du manque de relève de son membership.

Quand je lis des articles de ce genre, je me dis que si l’on veut faire cesser la croissance de la population mondiale, il faudra bien commencer quelque part.  Quel peuple devrait-on éliminer en premier? (De là mon parallèle à Hitler.)  Je suggère que l’on commence par éliminer… les environnementalistes.  Non, mais sérieusement, il faut vraiment croire à la liberté d’expression pour laisser se répandre de telles opinions.  J’espère que madame Song n’a pas d’enfants, parce que, entre vous et moi, comment peut-on écrire un article d’une telle teneur, et ensuite regarder ses enfants dans les yeux et leur dire qu’on les aime plus que tout au monde?  De toute façon, elle semble visiblement ne pas en avoir, surtout quand on fait la lecture du compte rendu de son tout premier Bébépalooza.

Comme on peut le voir, en plus de vouloir que le monde entier leur donne une planète comme eux la veulent, les environnementalistes la veulent pour eux tout seuls.  En plus d’être exigeants, ils ne veulent pas partager.  Alors pourquoi devrait-on continuer de les croire?  Laissons ces prétentieux s’autodétriure eux-mêmes, et comme ça, nous finirons un jour par avoir la paix.