Élargissement de l’A-20: Same old, same old…

Sur le site web du Journal de Québec, hier après-midi, est apparu un article de Stéphanie Martin sur l’avis d’experts au sujet du projet d’élargissement de l’autoroute 20 à Lévis. Parce qu’à chaque fois qu’il y a un tel projet, il y a toujours des experts qui viennent expliquer que l’ajout de capacité du réseau routier ne sert à rien.

Same old, same old,…

Ces soi-disant experts, qui n’ont probablement jamais conduit un camion de leur vie, basent leur raisonnement sur une théorie qu’ils appellent la “circulation induite”; Ils prétendent que l’ajout de capacité d’une route (ou d’un pont, d’un tunnel, etc.) incitent les usagers à négliger les transports en commun pour reprendre leur véhicule personnel, lors de leurs déplacements, ce qui fait que l’amélioration, au bout de quelques mois à peine, rend la situation pire qu’elle ne l’était avant les travaux.

L’idée, ici, est d’isoler les automobilistes, et de les culpabiliser, en prétendant que les bouchons de circulation, au bout de la ligne, sont strictement de leur faute. Je vais vous expliquer que la vérité est toute autre, et je vais le faire par un exemple.

Imaginons qu’une route ait été construite avec une capacité de 50,000 véhicules par jour. Avec le temps, c’est plutôt 120,000 véhicules par jour qu’elle supporte; il est donc normal qu’à certains moments de la journée, particulièrement aux heures de pointe, mais pas seulement, des bouchons de circulation se créent. Imaginons maintenant que le responsable de la route projette de faire des améliorations qui amènent la capacité de celle-ci à 90,000 véhicules par jour. Malgré une capacité de la route presque doublée, il n’en demeure pas moins qu’il y a toujours 30,000 véhicules de trop. Les bouchons seront peut-être moins longs, dureront peut-être moins longtemps, mais tôt ou tard, les bouchons seront à nouveau irritants pour tout le monde.

Posons la question; lors des dernières améliorations du réseau routier, ces experts ont-ils mesuré l’utilisation des transports en commun, afin de démontrer qu’il y a réellement eu transfert des utilisateurs des transports en commun vers les véhicules personnels? Dans l’article de madame Martin, aucune donnée ne vient démontrer les prétentions des experts interrogés. Et je ne me souviens pas d’avoir lu d’articles affichant de telles données. Bref, c’est comme on dit souvent; si ça existait, on le saurait.

Si l’on regarde l’augmentation de la population depuis, disons, les années 1960 jusqu’à aujourd’hui, on se rend rapidement compte que le réseau routier supérieur, en particulier, n’a jamais suivi la progression de la population; alors que les villes ont vu leur population se doubler, se tripler, voire davantage, les routes principales ont gardé, pour la plupart, la même capacité. La même nombre de voies, les mêmes distances couvertes, mais le nombre d’utilisateurs s’est multiplié. Le pont Samuel-de Champlain, entre Montréal et Brossard, en est le meilleur exemple. Résultat des courses; des bouchons de circulation récurrents, et des accidents qui surviennent de plus en plus souvent.

L’article parle d’un projet d’élargissement de l’A-20, et est complémentaire de cet autre article, aussi signé Stéphanie Martin, qui explique davantage le projet, dont les travaux devraient commencer dès 2026. Ces travaux ajouteraient une troisième voie sur environ 3,5 kilomètres, en direction ouest. On en profiterait pour ajuster la hauteur libre sous le pont d’étagement de l’avenue Taniata (route 275), question d’avoir suffisamment de dégagement sur les trois éventuelles voies de l’A-20. Le tout fait partie d’un projet d’élargissement d’une dizaine de kilomètres de la chaussée de l’autoroute, en direction ouest, projet désormais évalué à 101,3 millions de dollars.

Faisons quelques calculs, juste pour le fun. On parle d’un chantier de deux ans, pour ajouter 3,5 kilomètres de voie, dans une seule direction. Admettons que maintenant, on décide d’ajouter une troisième voie à l’A-20 sur toute la distance entre Montréal et Québec, ce dont nous aurions bien besoin. Pour les besoins de la cause, et pour simplifier les calculs, disons que le doublement s’étend entre l’échangeur de l’autoroute 30 (sortie 98), près de Sainte-Julie, et l’échangeur de l’autoroute 73 (sortie 312), à Lévis. Aussi, arrondissons le montant du projet de Lévis à 100M$, soit 10M$ du kilomètre. Il nous faudrait donc construire une nouvelle voie sur (312 – 98 =) 214 km, multiplié par 2, parce qu’il y a deux chaussées. Cela nous donnerait 428 kilomètres de ”troisième voie” à construire, à 10M$ du kilomètre, ce qui coûterait la modique somme de 4,28 milliards de $.

Comme il faudra deux ans pour accomplir 3,5 kilomètres de chaussée, on parle de 1,75 kilomètres par année. Donc, pour construire 428 kilomètres, à 1,75 kilomètres par année, il faudrait la bagatelle de 244 ans et 208 jours. Il est donc clair qu’aucun d’entre nous ne sera présent le jour de l’inauguration.

On blague avec ces chiffres, mais cela nous démontre que les travaux d’augmentation de la capacité du réseau routier n’ont jamais suivi l’augmentation du nombre d’utilisateurs de celui-ci. Aussi, devant ce constat, il est évident que les tenants de la théorie de la circulation induite veulent tout simplement privilégier leurs idées, au détriment des besoins réels de la société. Parce que les camions, qui approvisionnent autant les “magasins de proximité” que les grands magasins, n’utiliseront jamais les transports en commun, il faudra toujours des routes. À tout le moins, jusqu’au jour où la téléportation deviendra un moyen abordable de transport. Ce qui, avouons-le, n’est pas pour demain.

Accident à Vallée-Jonction: Le gouvernement parmi les responsables

Ce mercredi, 18 décembre dernier, un accident est survenu à l’intersection des routes 173 et 112, à Vallée-Jonction, dans la région de la Beauce. Un camionneur aurait perdu le contrôle de son poids lourd, en voulant tourner à l’intersection, et le camion-remorque s’est renversé sur une voiture, ne laissant aucune chance à sa conductrice, Alexandra Poulin, 26 ans, de Saint-Joseph-de-Beauce.

Cette intersection est connue, et reconnue, dans la région; l’édifice où loge la boucherie, située près de l’intersection, fut dans le passé un restaurant, qui était placé plus près de l’intersection, et qui a été partiellement démoli par un camion ayant passé tout droit au bout de la pente.

Deux fois.

On peut parler du dossier de l’entreprise de transport qui opérait le poids lourd, on peut parler du conducteur,… on peut parler de bien des choses. Mais je crois qu’il faut parler aussi de la signalisation routière; elle était abondante, puisque la pente de la route du Cap (route 112) est interdite aux véhicules de 15 tonnes et plus, et c’est annoncé depuis l’autoroute 73. Elle était aussi bien visible, puisque plusieurs de ces panneaux sont munis de feux clignotants. Mais l’ensemble de cette signalisation a un défaut, qui est très important, selon moi; elle est seulement en français.

Le Québec veut sauver la langue française; grand bien lui en fasse. Mais je suis convaincu qu’en laissant toute la signalisation routière exclusivement en français, il y a un grand pourcentage de conducteurs, de véhicules lourds, entre autres, qui n’y comprennent rien. Comprenez-moi bien; il y a suffisamment de pictogrammes sur la signalisation québécoise pour permettre à un klingon de se démerder au Québec. Il demeure toutefois que tous les panneaux montrant du texte sont unilingues français, ce qui cause un handicap à tous ceux et celles – parce qu’il y a de plus en plus de femmes qui conduisent des camions lourds – qui ne comprennent pas le français.

Ce ne sont pas tous les camionneurs qui sont bilingues; beaucoup, provenant d’ailleurs – et même de nombreux provenant du grand Montréal, sont unilingues anglais. Je crois que pour des raisons de sécurité, les panneaux signalant des dangers (panneaux sur fond jaune), et les obligations légales (sur fond blanc), en plus des panneaux de chantiers routiers (sur fond orange), devraient obligatoirement être bilingues français/anglais.

Le Québec représente un peuple de quelque 9 millions de personnes, pratiquement noyé dans une mer de quelque 375 millions d’anglophones et d’allophones; qui doit s’adapter à l’autre? Poser la question, c’est y répondre. Je ne dis pas d’angliciser tous les panneaux; seulement ceux qui peuvent éviter les accidents. Ici, chez-nous, j’ai juste l’impression que le gouvernement, dans son intention de “sauver le français”, a poussé le bouchon un peu trop loin; lors de la reconstruction de la route 138, sur le territoire Mohawk de Kahnawake, entre Châteauguay et le pont Honoré-Mercier, dans les années 2000, ou 2010, une voie réservée pour les autobus fut ajoutée. Devinez quoi? Les panneaux, pour la voie réservée, qui furent installés, alternaient; un en français, un en langue Mohawk, un en français, un en Mohawk… mais aucun en anglais.

Cela ne date pas d’hier; à l’époque du premier gouvernement de René Lévesque, de 1976 à 1981, le MTQ a fait caviarder tous les panneaux bilingues, pour les rendre unilingues français. Mais le pire, à mes yeux, concerne les panneaux orange, qui sont utilisés pour signaler les chantiers routiers; au début, on y voyait le mot “construction”, mot utilisé dans les deux langues, pour indiquer le début d’un chantier. Puis, après quelques années, tous les panneaux marqués “construction” ont été remplacés par des panneaux marqués “travaux”; voulait-on intentionnellement rendre le texte incompréhensible pour les anglophones?

Comme disent les journalistes politiques depuis quelques jours, “ça commence à être fort en café”.

On me dira sûrement qu’il n’y a pas plus déterminé qu’un camionneur qui décide de ne pas tenir compte de la signalisation, ou encore qu’un chauffeur qui conduit le nez collé sur l’écran de son GPS; le nombre de poids lourds qui s’écrabouillent sur les ponts d’étagement des Parkway newyorkaises le démontre assez bien. Mais si le fait de mettre le texte de certains panneaux routiers dans les deux langues, au Québec, permettait de sauver quelques vies, comme celle d’Alexandra Poulin, cela ferait au moins ça de pris.

Loi 61: Les occasions manquées

Suite à la lecture d’un article publié sur le site web d’un hebdomadaire local, dans lequel des acteurs municipaux s’enthousiasmaient en regardant la liste des 202 projets, comprise en annexe au projet de loi 61, déposé par le gouvernement du Québec ces derniers jours, je suis allé moi-même éplucher ladite liste, afin de savoir quels seraient les changements à apporter au réseau routier supérieur de la belle province.  Force est de constater qu’il y a des absences notables.

La liste est présentée, en annexe au projet de loi, par ordre alphabétique des régions du Québec, ce qui aide à s’y retrouver.  En ce qui concerne le Ministère des transports (MTQ), c’est plus d’une cinquantaine de projets, parmi lesquels beaucoup de réfections de ponts, et de mise aux normes d’équipements de télésurveillance.  On y trouve aussi quelques projets structurants de transport en commun, et quelques investissements ferroviaires.  Au final, il y a plusieurs projets routiers importants, dont quelques projets majeurs.  Faisons le tour ensemble.

Dans le grand Québec, un absent de taille; le troisième lien.  Même s’il s’agit d’une promesse électorale phare du parti au pouvoir, aucune mention dans la liste.  Par contre, le grand projet de la région de la Capitale-nationale, à figurer sur la liste, est la reconstruction du pont de l’île d’Orléans.  Au Centre-du-Québec, c’est l’autoroute 55 qui tient le haut du pavé; on y mentionne une “bonification”, alors que l’on sait que cette autoroute doit être doublée.  Qu’en sera-t-il dans les faits?  Le bon Dieu le sait, le diable s’en doute, et Saint-Pierre cherche encore!

Du côté de Chaudière-Appalaches, en plus de quelques projets ferroviaires, et de transport en commun à Lévis, on y trouve le prolongement de l’autoroute 73; on présume que ce sera pour quelques kilomètres au sud de Saint-Georges.  Pour la Côte-Nord, rien! Niet! Nada! Pas de prolongement de la route 138. Juste zéro, pis une barre.  En Estrie, un seul projet, partagé avec la Montérégie, à savoir la dernière section de l’A-35, entre Saint-Armand et la frontière américaine.  En Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, quelques projets ferroviaires, et de bâtiments, seulement.

Dans Lanaudière, il ne faudra pas célébrer trop rapidement; il y a plusieurs projets, mais rien d’énorme.  Ceux qui rêvent de voir la route 158, entre Saint-Esprit et Joliette, redevenir une section de l’autoroute 50 risquent de déchanter; on y mentionne un plan de sécurisation de la route, en 4 projets distincts.  Je prévois un rond-point ou deux, et quelques centaines de mètres de voies de dépassement, tout au plus.  Triste.  Tous les éléments sont pourtant là pour réaliser un superbe “deuxième lien” Joliette-Montréal, celui via l’A-40 étant de plus en plus congestionné.  Parmi les autres mentions, trois projets ans l’axe A-25/QC-125, dans le but d’améliorer la circulation dans le secteur, dont un “prolongement” de l’A-25, et la réalisation de la voie de contournement de Saint-Lin–Laurentides, qui donnera une bouffée d’air pur à cette petite ville, où la circulation devient carrément impossible par moments.

Les Laurentides, pour leur part, verront surtout des projets partagés avec d’autres régions, comme l’A-19 avec Laval, et l’A-50, avec l’Outaouais.  Pour le reste, on entend améliorer la route 117 entre Labelle et Rivière-Rouge, et réaliser quelques projets locaux.  Puisque l’on parle de Laval, à part quelques projets de transport en commun, certains chantiers locaux, et bien entendu l’A-19, on veut grandement améliorer l’échangeur A-15/A-440, qui fût le théâtre d’un grave accident, l’an dernier, entre autres par une bretelle directe (flyover) menant de l’A-15 ouest à l’A-440 nord.

Une grande absente, parmi les régions limitrophes du corridor du Saint-Laurent, est la Mauricie; deux réfections de route, soit un pont sur la route 138 à Batiscan, et la route 361, entre Sainte-Geneviève-de-Batiscan et l’A-40, sont les deux seuls projets sur la liste.  Le chaînon manquant de l’A-40, au nord de Trois-Rivières, qui serait nettement supérieur, à mes yeux, pour régler les bouchons de circulation matinaux (eh oui; des bouchons à Trois-Rivières!) à la stupide bretelle d’entrée de la rue des Miliciens, dont les travaux avancent bien.

La Montérégie, de par sa grande étendue, et sa proximité du grand Montréal, voit plusieurs projets routiers se retrouver sur la liste de la loi 61. Pensons à l’A-35, en partage avec l’Estrie, et au réaménagement des bretelles de l’échangeur A-10/A-35, en plus de plusieurs projets en transport en commun, et à caractère local et administratif.  Montréal voit, pour sa part, sept projets de réfection d’infrastructure technologiques, comme la mise aux normes de la centrale de télésurveillance, et de transport en commun, dont le principal est le prolongement de la ligne bleue du métro.

L’Outaouais voit, à part l’autoroute 50, en partage avec les Laurentides, deux projets de transport en commun, alors que les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, du Bas-Saint-Laurent, et du Saguenay–Lac-Saint-Jean ne verront que quelques projets locaux sur la liste du projet de loi 61.

Si l’on croise cette liste avec la carte interactive des volumes de circulation de l’Atlas des transports, on se rend compte que les besoins à combler, juste en transports, aurait pu facilement faire monter la liste de 202 à environ 500 projets.  Évidemment, les besoins de la population ne se limitent pas qu’aux transports, et l’argent ne pousse pas dans les arbres.  Bref, il faudra prendre son mal en patience.

Les autres routes 2: Les 2A, 2B, et 2C.

Après avoir passé plus de quatre ans et demi à parcourir la route 2, nous allons maintenant faire trois routes d’un seul coup!  Ce sont des routes auxiliaires, qui se rattachaient à une route principale, à savoir la route 2, et elles se situent dans trois régions différentes.  Allons-y!

La route 2A (Bas-Saint-Laurent)

La route 2A (route 230) prend origine à l’intersection de la route 2 (route 132), à l’entrée ouest de la ville de La Pocatière.  Après 2,3 kilomètres, on atteint la rue Poiré, sur laquelle on tourne à gauche.  À 200 mètres de là, on prend une courbe, vers la droite, qui nous amène sur l’avenue Painchaud, que l’on suit pour traverser toute la ville.  À la fin de la courbe, c’est l’intersection de la rue Guimond, première traverse qui nous conduit à la route 2 (route 132), et aussi à l’autoroute 20.  Au bout d’un demi-kilomètre, on atteint le boulevard Desrochers, l’autre axe nord-sud de la ville, la rue Poiré étant bien sûr le premier.  On parcourt un autre kilomètre sur la route 2A (route 230) avant d’atteindre la rue Bérubé, seconde traverse vers la route 2 (route 132), puis encore 900 mètres pour arriver à la rue Daniel, troisième et dernière traverse en direction de la route 2 (route 132).

On croisera par la suite la route Martineau, et la rue Harton, juste à côté, ainsi que la route Hudon-Roussel, le tout à l’intérieur de moins de 900 mètres, alors que nous sommes clairement sortis de la ville.  À 1,4 kilomètres de la route Hudon-Roussel, c’est le rang de la Cannelle, puis après presque deux kilomètres, on croise la route Verbois, qui se rend à Rivière-Ouelle.  Ensuite, la route 2A (route 230) devient le boulevard Bégin, et au milieu d’une courbe, on traverse une voie ferrée; nous sommes à Saint-Pacôme-Station.  On passe le chemin du Nord-du-Rocher, parallèle à la voie ferrée, puis après 1,3 kilomètres, on croise la rue King, signe que l’on entre dans le village de Saint-Pacôme.  À 600 mètres de là, après la rue Saint-Alphonse, on traverse le pont de la rivière Ouelle, et à 600 mètres de plus, la petite rue Saint-Louis nous rattache à la rue Galarneau, qui conduit à Saint-Gabriel-de-Kamouraska.  Le boulevard Bégin longe encore la rivière Ouelle sur 300 mètres avant de s’en distancer, puis à un kilomètre de là, à l’intersection de la rue Pelletier, à droite, celle-ci semble se prolonger, à gauche, et mener vers le site d’un pont démoli qui conduisait au chemin du Nord-du-Rocher.  Un kilomètre plus loin, le chemin du Haut-de-la-Rivière, sur le site d’un parc industriel, offre un accès à l’autoroute 20 qui, comme on le sait, n’existait pas en 1950.

De là, la route 2A (route 230) se poursuit, toujours sous le nom de boulevard Bégin.  On traverse la voie ferrée après avoir parcouru 2,3 kilomètres, depuis le chemin du Haut-de-la-Rivière, puis après 2,2 kilomètres supplémentaires, on croise un accès à un chemin de desserte de l’autoroute 20.  Nous faisons encore un kilomètre et demi avant d’atteindre la route de la Station, dans le village de Saint-Phillipe-de-Néri.  400 mètres plus loin, la route 287 mène à Saint-Denis, et à Mont-Carmel.  De là, on fait 4,9 kilomètres pour atteindre le chemin Mignault, puis à un kilomètre tout juste, on croise la route Beaulieu, et la route du Pain-de-Sucre.  À 900 mètres de là, la rue Hector constitue une ancienne emprise de la route 2A (route 230) sur une longueur d’environ 350 mètres.  Après un autre 800 mètres, nous croisons les premières rues du village de Saint-Pascal; nous roulons sur l’avenue Patry.  À moins de 500 mètres plus loin, la rue Rochette, qui devient la route de Kamouraska, au-delà de son échangeur avec l’autoroute 20, nous conduit à Kamouraska.  Après un autre demi-kilomètre, on tourne à droite, sur la rue Taché, et à 600 mètres de là, on tourne à gauche, sur le boulevard Hébert.  Au bout d’environ 500 mètres, on retraverse la voie ferrée, et après avoir croisé les dernières rues du village, on arrive à la route Bélanger, qui mène à Saint-Bruno-de-Kamouraska.  À 4,5 kilomètres de la route Bélanger, deux intersections, à 40 mètres de distance; d’abord à droite, la route Tardif, puis à gauche, la route de Saint-Germain, qui mène au village du même nom.

À environ un kilomètre et demi de là, la route 2A (route 230), droite comme une flèche, devient la rue Principale, et 2,2 kilomètres plus loin, on est au beau milieu du village de Sainte-Hélène, à l’intersection de la rue de l’Église, qui conduit à l’autoroute 20.  2,5 kilomètres plus loin, nous croisons la route Ennis, qui mène à Saint-Athanase, puis au bout d’un peu plus de 3 kilomètres supplémentaires, on arrive à la route de la Station; vers la droite, elle conduit à Saint-Joseph-de-Kamouraska, mais nous la prenons à gauche.  Notons que l’actuelle route 230 continue tout droit, pour se terminer 7,7 kilomètres plus loin, à la route 51 (route 289), à Saint-Alexandre-de-Kamouraska.  À 700 mètres de l’intersection, c’est Saint-André-Station, là où nous traversons la voie ferrée, et 2,5 kilomètres plus loin, un accès à l’autoroute 20.  Un kilomètre plus loin, on croise le chemin Mississipi, puis à 2,1 kilomètre de là, la rue du Cap, et 200 mètres plus loin, la rue Principale, soit la route 2 (route 132), qui mène au coeur d’Andréville (Saint-André)

La route 2B (Montréal)

La route 2B (autoroute 520) correspond au chemin de la Côte-de-Liesse, qui débute à la route 2 (autoroute 20), au rond-point Dorval, et se termine aux routes 8 et 11A (autoroute 15, route 117), à la hauteur du boulevard Décarie, le tout sur pas plus d’une dizaine de kilomètres.

La route 2C (Québec)

La route 2C (route 138) prend ses origines à Neuville, juste à l’est de la rue Loriot, alors que le vieux chemin du Roy se sépare du nouveau chemin, qui pour l’heure s’appelle tout simplement route 138.  Donc, la route 2C parcourt 800 mètres sur le territoire de Neuville avant d’entrer à Saint-Augustin-de-Desmaures, toujours sous le vocable de route 138.  On parcourt 5,2 kilomètres avant d’apercevoir les rues d’un secteur résidentiel plus dense, et 1,3 kilomètres de plus avant d’arriver à la route de Fossambault (route 367).  De là, les résidences sont plus clairsemées, à mesure que l’on longe la grand parc industriel de Saint-Augustin, et ce jusqu’à l’échangeur de l’autoroute 40 (qui fut déjà l’autoroute 440, section Ouest), 2,8 kilomètres plus loin.  De l’autre côté de l’échangeur, la route 2C (route 138) fait 2,5 kilomètres de terres agricoles, jusqu’à ce qu’on traverse la voie ferrée, et ça redevient plus résidentiel.  Nous sommes dans la ville de Québec, arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge.  À 2,7 kilomètres de la voie ferrée, à la hauteur de la rue Octave-Tessier, les nombreux hôtels nous annoncent que l’on entre dans un secteur commercial de Sainte-Foy, et 1,3 kilomètres plus loin, on croise la route de l’Aéroport (autoroute 540).  À 2,8 kilomètres de là, on passe sous l’autoroute Henri-IV (autoroute 73), tout en ayant traversé la ville de l’Ancienne-Lorette, et atteint l’arrondissement Les Rivières.  On parcourt encore 3 kilomètres avant de traverser l’autoroute Robert-Bourassa (autoroute 740), puis encore 1,6 kilomètres avant d’atteindre la bretelle de l’avenue Saint-Sacrement.  La route 2C quittera donc la route 138 pour suivre l’avenue sur 250 mètres, puis tourner à gauche, sur la rue Saint-Vallier-Ouest, et ainsi entrer dans l’arrondissement La Cité–Limoilou.

Sur un kilomètre, la rue Saint-Vallier-Ouest longe un cimetière, soit jusqu’à l’avenue du Pont-Scott.  On mettra ensuite 1,8 kilomètre pour atteindre le boulevard Charest-Ouest, puis un autre 150 mètres pour traverser le boulevard Langelier, et atteindre la rue Saint-Vallier-Est, cette fois à sens unique.  La route 2C continue son parcours sur cette rue très étroite, à tout le moins sur les 600 mètres qui séparent le boulevard Langelier de la Côte d’Abraham.  Toutefois, 550 mètres plus loin, soit juste après les viaducs de l’autoroute Dufferin-Montmorency (autoroute 440, section Est), on revient à la configuration très étroite, et ce, sur les 200 mètres qui restent.  Parce que de là, la rue fut fermée, et n’est plus qu’un passage piétonnier.  Il faut faire un détour par les rues Vallière, des Prairies, et Saint-Nicolas (260 mètres au total), avant de prendre la Côte du Palais, et monter ainsi les 280 mètres qui restent jusqu’à la rue Saint-Jean, au coeur de la ville fortifiée, et arriver ainsi à la fin de la route 2C.