Dans les trois derniers billets, vous avez vu des photos de la partie sur laquelle tout le monde pourra rouler dès cet automne. Ici, ce sont des images d’une partie qui devrait être complétée – et ouverte à la circulation – à l’automne de 2009. Il s’agit de l’endroit où la future autoroute 50 croise le chemin Kilmar*, à Grenville-sur-la-Rouge, dans le secteur de l’ancienne municipalité de Calumet.
Le chemin Kilmar, vers le nord. Si l’on regarde attentivement, on peut voir, à travers le support de la flèche lumineuse, qu’un camion pick-up dépasse un tracteur de ferme.
Depuis l’approche nord du viaduc du chemin Kilmar, on voit le chemin de déviation temporaire, sur lequel il y a tout de même beaucoup de circulation,…
…dont des camions-remorques, qui remontent régulièrement la route, en direction de Harrington.
Voici un autre type de camion, cette fois. Ce véhicule, de par les modifications à sa benne, semble transporter de l’eau, qui est régulièrement épandue sur les divers chemins du chantier, afin de réduire la poussière. Force est de constater qu’avec l’été que nous connaissons, il n’a pas à rouler bien souvent.
On peut conclure de l’épaisseur qui manque, au chemin Kilmar, pour qu’il soit complété. La dernière couche d’asphalte devrait arriver à niveau, ou un tout petit peu au-dessus, du cadre noir, en acier, qui servira de réceptacle à la grille d’égout.
En principe, le chemin qui longe la forêt devrait probablement devenir le futur chemin Prophet, à l’ouest du chemin Kilmar.
Le soleil, qui perçait à travers les nuages, en ce mardi après-midi, éclaire particulièrement l’énorme trou, dans la montagne, par lequel passera l’A-50. Un peu plus près, on peut voir l’alignement de la bretelle de sortie.
La bretelle d’entrée, en direction ouest, se dirige vers un autre trou, dans la forêt, cette fois.
Le viaduc du chemin Kilmar, lui aussi coulé sur place.
Les gars discutent, un camion pick-up arrive sur les lieux. Une autre journée de labeur qui se terminera bientôt.
L’A-50, vers l’ouest. De par l’espace, on dirait bien que c’est la chaussée nord qui sera construite en premier, contrairement à tout le reste du chantier, où c’est la chaussée sud.
Cette butte de sable sert de promontoire à la bretelle de sortie, depuis l’A-50 est. Elle coupe sec pour laisser la place au chemin de déviation temporaire.
Je me suis approché de la fin de la chaussée de l’A-50, afin de tenter de voir le trou, dans la montagne, de plus près.
Voilà ce qui complète ma dernière visite du méga-chantier de l’A-50, entre Gatineau et Lachute. J’espère me rendre sous peu à l’autre extrémité du chantier, soit entre Gatineau et Thurso, afin de voir l’avancement des travaux, là-bas. D’aucuns disent que les travaux ont pris du retard sur les échéanciers prévus, compte tenu que les contrats ont tardé à être attribués. Encore de l’enchevêtrement administratif; ça ressemble aux appels d’offres, publiés sur le site du Système électronique d’appels d’offres (SÉAO). Le même appel d’offres, en provenance du MTQ, est souvent publié trois ou quatre fois, sans que l’on y remarque la moindre différence.
J’espère que la « culture d’entreprise » du MTQ changera sous peu, tel que l’a promis la ministre des transports, Julie Boulet. Sinon, il faudra un ministre à la poigne plus dure, et je ne crois pas que le gouvernement libéral actuel n’en ait en stock.
* Selon certaines cartes, dont Google Maps, le chemin, à cet endroit, s’appellerait « chemin de la Rivière-Rouge », alors que la route prendrait le nom de chemin Kilmar plus loin. Pour ma part, je me suis fié au panneau, à l’intersection de cette route et de la route 148.