Probablement que le lock-out, au Journal de Montréal, fera en sorte que vous verrez des associations, entre les individus et les sujets, qui seront pour le moins étonnantes.
Par exemple, imaginez Virginie Roy en chroniqueuse politique. Incroyable, mais vrai! La jolie scribe environnementaliste y va d’une chronique où elle tente de faire un lien entre l’égoïsme de l’homme et l’environnement, avec pour toile de fond, le dernier budget du gouvernement conservateur. Bon, d’accord, Virginie ne signe pas une vraie chronique politique. Par contre, elle tente de faire des liens en revenant sur des évidences que tout le monde connaît, ou à tout le moins, a déjà lu quelque part.
D’entrée de jeu, elle définit le budget fédéral comme étant « l’ultime exemple qui prouve ce phénomène« , à savoir que l’homme est un être égoïste. Pour ma part, je crois qu’il existe des exemples beaucoup plus frappants de l’égoïsme de l’homme qu’un budget de gouvernement, mais bon, laissons-lui sa chance. Madame Roy tente ensuite de nous apprendre ce que nous savons tous déjà, à savoir que le budget proposé par le gouvernement Harper est davantage libéral que conservateur, question d’obtenir l’appui de Michael Ignatieff, et des libéraux, afin de sauver ses fesses, et de garder le pouvoir pour encore un certain temps. Elle poursuit en essayant de nous convaincre que « la population attendait impatiemment sa petite pilule. Le budget devait régler, comme par magie, tous les maux. Et il y avait de quoi avoir des attentes! » Soyons sérieux. Entre vous et moi, qui, au sein de la population, s’attendait vraiment à une solution miracle, de la part d’un gouvernement qui pile sur son orgueil, ainsi que sur tous ses principes, et ce dans le seul but de sauver sa peau?
J’ouvre une parenthèse, ici, pour ajouter que toutes les études des décisions économiques prises à la suite de la grande dépression des années 1930 démontrent que les interventions étatiques massives, dans l’économie (la pensée keynésienne), n’ont fait que prolonger la crise de plusieurs années. Les ressources étant limitées, celles accaparées par les gouvernements, pour soi-disant relancer l’économie (alors que dans les faits, ils ne font que prendre les ressources des uns pour les redonner à d’autres) ne sont plus disponibles pour les entreprises, ce qui retardent leurs investissements (ceux qui créent la richesse), et par extension, la véritable reprise. Et qu’ont fait tous les gouvernements des pays industrialisés, cette fois-ci? Exactement la même chose!
Nous n’avons qu’à regarder aller les USA; au rythme où vont les dirigeants politiques, chez nos voisins du sud (c’est à dire encore plus rapidement depuis l’accession de Barack Obama au bureau ovale), je me risque à tenter une prédiction; le dollar US sera remplacé par un « nouveau dollar US », et ce d’ici trois à cinq ans. Avec les sommes incroyables que le gouvernement investit dans des plans de relance aussi nombreux que téméraires, il est évident que les USA ne pourront pas financer tout cela sur les marchés internationaux. Ils n’auront pas d’autre choix que de faire rouler la planche à billets « à vide ». Cela se traduira, dans quelques temps, par une inflation galopante, tant et si bien qu’il leur faudra une brouette pleine de billets de banque pour aller acheter un pain. Et j’exagère… à peine. Ceux qui ont étudié l’Allemagne des années 1930 peuvent en témoigner. Je ferme la parenthèse.
Revenons à Virginie Roy. Après avoir tenté de nous prouver ses compétences en politique, elle commence enfin à parler de l’environnement, et des retombées de la crise économique sur ce domaine. Elle traite des multiples sollicitations qu’ont reçu les environnementalistes, puis des réponses « visiblement très optimistes » – ce sont ses propres mots – de ceux-ci. Puis elle en vient à une conclusion que je connais depuis longtemps; « Les Canadiens n’ont rien à faire de l’environnement quand on touche à leur portefeuille. La preuve c’est que le budget du gouvernement Harper réserve des miettes pour l’environnement. » Si je sais que la première phrase a pratiquement toujours été vraie, la seconde, ce qu’elle appelle « La preuve », ne prouve absolument rien, dans le sens que je suis loin d’être convaincu que les fonctionnaires du gouvernement fédéral aient commandé un sondage pour connaître l’intention des canadiens, en rapport avec l’environnement. Ils ont fait comme avec tous les autres thèmes; ils ont saupoudré, un point, c’est tout!
Mais je vous laisse le soin d’aller lire la conclusion de Virginie Roy directement dans son texte. C’est un peu comme si elle se rendait à l’évidence. En temps de crise économique, il y a, effectivement, des priorités. Quand un type a perdu son job, il se fout un peu des répercussions environnementales d’une recherche d’emploi; il veut un autre job, point! Bref, je ne crois pas que Virginie Roy, que je félicite, en passant, pour son poste au sein de l’Agence QMI, ne devienne une chroniqueuse politique, d’ici les prochaines semaines. Par contre, l’expérience commence à rentrer, et elle est en train de devenir une bonne scribe. Il faudra qu’elle mette un peu plus de rigueur, dans le fil conducteur de ses textes. Mais comme le dirait un agent d’immeuble, elle a « beaucoup de potentiel ».
Mon nom est Pierrot Rochette
Il y a 35 ans, je fondais les boîtes à chansons les deux Pierrots dans le Vieux Montréal.
Il y a trois ans, je donnais tous mes biens pour devenir ermite des routes (www.demers.qc.ca, chansons de pierrot, paroles et musique, entrevue à la radio de radio-canada de sept-iles, en deux parties. Mon objectif étant d’allumer sur ma route de nomadisme politique une masse critique de rêveurs équitables de façon à ce qu’après ma mort, cette masse critique de vies privées oeuvre d’art fasse surgir le concept du pays oeuvre d’art, comme contribution au K…uébec du 21eme siecle. (www.reveursequitables.com)
Il y a deux ans et demie, deux jeunes femmes cinéastes me trouvèrent endormi sur une galerie et me firent part de leur rêve: faire un documentaire sur ma démarche politique en me suivant épisodiquement avec une caméra. Un six minutes de leur oeuvre est offert sur le site internet suivant: (www.enracontantpierrot.blogspot.com).
Samedi soir le 4 décembre 2008 à Montréal, à 20 heures au CAFE QUI FAIT QUOI (coin sherbrooke, St-Denis), aura lieu la première de la projection de ce documentaire intitulé: MON AMI PIERROT, LE DERNIER HOMME LIBRE. Après le 45 minutes que dure cette projection, je répondrai aux questions en chantant avec ma guitare quelques unes de mes 105 chansons politiques écrites sur la route sur de vraies rencontres et de vraies histoires vécues.
p.s.
Sur le site web (www.reveursequitables.com), est aussi offert une partie de mon oeuvre littéraire. Un premier 1000 pages politique intitulé MONSIEUR 2.7 K (k… pour K…uébécois) et comme second titre LE JOURNAL-COURRIEL DU DERNIER HOMME LIBRE.
A partir d’une lecture post-internet des 50 ans de la révolution tranquille, MONSIEUR 2.7 K defend l’hypothèse théorique suivante:
Les 50 ans de la révolution tranquille peuvent s’interpréter comme un outil méthodologique que se sont donné les K…uébécois pour réaliser en trois temps dialectiques le manifeste du refus global de 1948.
ier temps
De 1960 à 1995, le projet de l’indépendance du K…uébec fut vécu comme un attracteur philosophique permettant un rattrapage économique et social répondant comme un écho à la sirène de la modernité nord-américaine, provoquant par conséquence systémique la primauté des droits collectifs sur les droits individuels
2eme temps
En 1995, la rupture épistémologique que constitua la chute du mur ethno-linguistique du référendum parizeau peut etre interprétée comme un rattrapage de la nouvelle conjecture mondiale annoncée par la naissance d’internet (1989) et la chute du mur de Berlin (1989).
3eme temps
De 1995 à aujourd’hui, Le K…uébec comme le reste du K…anada est passé d’une société verticale pré-internet à une société horizontale post-internet (cellulaire, facebook, twitter etc…) consacrant les structures collectives déjà en place comme outils satisfaisant devant la demande croissante de la primauté des droits individuels sur les droits collectifs, de quelque nature que ce soit.
CONCLUSION
L’intense corruption publique que vit le K…uébec en ce moment peut être interprétée comme une transition d’une structure démocratique à une autre, dans la ligne de rupture de pensées de Montesquieu (la séparation des pouvoirs),Lammenais (une naiton = langue, race, religion), Wilfrid Laurier (les droits ont primauté sur la langue, la race et la religion), Franck Scott (la charte des droits et libertés annoncant le surgissement du futur pays oeuvre d’art, (Pierrot Rochette)(le pays oeuvre d’art n’étant possible que par la masse des vies privées oeuvre d’art) (www.ww.demers.qc.ca, l’ile de l’éternité de l’instant présent, prologue, on m’y écrit) (www.demers.qc.ca, chansons de pierrot paroles et musique, 2eme partie de l’entrevue à Radio-Canada.
La crise de corruption que vit le K…uébec ces jours-ci invite peut-être les citoyens de toutes les régions du Canada à une réflexion du genre de celle-ci:
La liberté la plus grande de toutes consiste à réformer son existence, condition préalable à toute réforme de la société.
A partir de cet a priori, on pourrait définir le rêveur équitable du 21eme siècle de la façon suivante; un rêveur équitable, ce serait toute personne qui prend la décision de prendre soin du rêve d’une autre personne qu’importe sa race, sa langue, sa religion et cela, SANS INTERET PERSONNEL CACHÉ.
En ce sens, ce serait la masse critique des vies privées oeuvre d’art (une vie oeuvre d’art au 21eme siècle, ce serait toute personne qui utilise son passé comme un coffre d’outil pour sculpter son rêve équitable au service du bien commun) qui permettra un jour le surgissement d’un concept nation que j’appelle: LA NATION OEUVRE D’ART
Pierrot
ermite des routes
pierrot@reveursequitables.com
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