“Defund the Police”: C’était une bonne idée? Vraiment?

À la suite de la mort de George Floyd, en 2020, un grand mouvement avait pris naissance chez nos voisins du Sud, les USA, à savoir le mouvement “Defund the Police”, qui souhaitait retirer des fonds aux services de police afin de les rediriger vers des organismes communautaires, entre autres. On voulait, par cette démonétisation, priver les services de police d’une partie de leurs fonds afin qu’ils servent d’abord les communautés, et ainsi réduire les effectifs dévoués à la répression des criminels, espérant ainsi réduire le nombre de “bavures policières” menant à la mort de personnes, fussent-elles des criminels.

Certaines villes américaines ont suivi cette piste, et ont effectivement réduit les fonds destinés à leur service de police, dont la ville de Chicago. Les résultats ne se sont pas fait attendre; une hausse marquée de la criminalité dans la ville, alors que certains quartiers ont vu leurs magasins littéralement pillés régulièrement par des criminels organisés, selon ce que rapporte une vidéo diffusée sur YouTube, il y a environ deux mois, par un contributeur qui s’identifie comme Nate The Lawyer. Selon lui, les produits de ces pillages sont expédiés, par palettes entières, aussi loin qu’à New York, ou en Californie, puis revendus en ligne. Évidemment, la véracité de cette vidéo reste à vérifier, mais cela semble se tenir.

Certains commerçants se sont fatigué de ce stratagème, au point de fermer leurs portes, et pas les plus petits; la chaîne Walmart a fermé 4 de ses 8 magasins du grand Chicago depuis le début de l’année, alors que la chaîne Whole Food Market, propriété d’Amazon, compte son magasin d’Englewood, dans le South Side de Chicago, parmi les six succursales fermées en 2023. La situation est en train de créer ce que les locaux appellent un “désert alimentaire” dans le secteur, les citoyens de la place (Englewood est un quartier pauvre, à prédominance noire) ayant à se déplacer à l’extérieur de leur quartier pour s’approvisionner en nourriture saine. Toujours selon la vidéo de Nate The Lawyer, la ville de Chicago songerait maintenant à ouvrir des magasins gérés par la ville, question de mettre fin à ces “déserts alimentaires”, et à permettre à ses citoyens d’avoir accès à des aliments essentiels de qualité.

Je vous pose la question; est-ce la responsabilité de la ville d’ouvrir, et de maintenir, des magasins d’alimentation pour nourrir ses citoyens? On a tous vu des images de magasins d’état, à Cuba, ou au Vénézuéla, dont les rayons sont continuellement vides, les autorités n’ayant pas la compétence pour gérer des magasins au détail. Verra-t-on, cette fois encore, des magasins où les articles sont continuellement manquants? Aimeriez-vous voir vos taxes passer dans la gestion de magasins d’alimentation? Ou préféreriez-vous que la ville réinvestisse dans ses forces policières, afin de réduire la criminalité, et de rétablir les normes d’une société à peu près normale?

La réponse vous appartient.

Vandalisme dans Hochelaga-Maisonneuve: En faisant cela, on ne s’aide vraiment pas!

Une fois de plus, des commerçants du quartier Hochelaga-Maisonneuve ont goûté à la médecine d’une bande de vandales; ceux-ci ont fracassé des vitrines, et lancé de la peinture un peu partout dans les commerces, selon ce reportage de TVA Nouvelles.

Je ne sais pas trop à quoi veulent en venir ces vandales, mais ils ne s’aident vraiment pas en agissant de le sorte.  Des citoyens tentent de mettre leurs talents à profit pour mettre un peu de vie dans les locaux commerciaux du quartier, et c’est comme ça que les casseurs les félicitent; en détruisant le fruit de leur dur labeur.  Au mieux, ces commerçants vont remplacer les vitrines brisées, et tenter de reprendre le flambeau, au pire, ils vont fermer leurs portes, et ainsi augmenter le nombre de locaux vacants sur les rues commerciales.

Il y a toujours eu des vandales dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve.  Autrefois, ils mettaient le feu dans des hangars, et d’anciennes écuries.  Maintenant qu’il n’y a presque plus de bâtiments auxiliaires dans le quartier, ils s’en prennent aux vitrines des marchands.  C’est quoi, ce désir de vouloir tout casser?  Au nom de quelle cause posent-ils ces gestes?  Et où est la police, quand on en a besoin?  À la place Emilie-Gamelin?

Ce que je crains le plus, c’est qu’un jour, un commerçant – ou un simple citoyen – en ait ras-le-cul, attende les vandales avec une arme, et tire dans le tas.  Faudra-t-il que quelqu’un se rende à cet extrême pour que ces gens se rendent compte qu’en détruisant les biens et les efforts d’autrui, on n’apporte rien de positif à la société dans laquelle on vit?

Plateau Mont-Royal: Mauvais choix de priorités du maire Ferrandez!

Non, je ne suis pas retourné sur le Plateau Mont-Royal depuis ma dernière visite.  Pas besoin d’y aller pour se rendre compte que le maire de l’arrondissement, Luc Ferrandez, du parti Projet Montréal, n’a pas comme projet de faciliter la vie des automobilistes.

À la lecture de cet article de Dany Doucet, du Journal de Montréal, il est clair que le déneigement des rues du Plateau ne fait pas partie des priorités du maire Ferrandez.  Des commerçants, comme Claude Patenaude, le propriétaire du restaurant Ty-Coq, le plus ancien restaurant de l’avenue Mont-Royal, n’y va pas avec le dos de la main morte!  “En 45 ans, ici, je n’ai jamais vu ça!”  Selon les dires de monsieur Patenaude, il a fallu pas moins de 8 jours pour ramasser la neige laissée par la première tempête, et depuis, malgré de nombreuses petites chutes de neige qui ont suivi, plus rien n’a été ramassé.

Mais qu’est-ce qu’attend celui que l’on surnomme désormais le “parcomaire” pour agir, dans le dossier du déneigement; que tous les petits commerçants marquent “fermé pour l’hiver” dans leur vitrine, et sacrent leur camp en Floride?  Le maire Ferrandez ne s’attire pas une victoire aux prochaines élections, s’il continue à ce rythme; l’histoire des parcomètres, qui lui valent son nouveau surnom, a déjà fait couler beaucoup d’encre, et de salive, au cours de 2010.  Dans un quartier où il en coûte plus cher de l’heure pour garer sa voiture que pour faire garder son enfant, les commerçants commencent à grogner solide!

Je propose une chose, à ces commerçants; organisez-vous avec un type qui a de l’équipement de déneigement, comme une chargeuse, ou une bonne vieille “pépine”, dégagez les espaces de stationnement devant vos commerces, et allez porter toute cette neige gelée et durcie devant la mairie de l’arrondissement, ou encore devant chez monsieur Ferrandez lui-même!  L’idéal serait de faire cette opération le jour même de la séance du conseil d’arrondissement, question que le “parcomaire”, et ses échevins, aient “les deux pieds dedans”, si je puis dire!  Cela fera peut-être bouger… les cols bleus!

Je suis allé sur le Plateau Mont-Royal!

Il est rare que je fasse des apparitions publiques, mais cette fois, je me suis laissé convaincre.  Enfin, je suis passé incognito, mais j’étais là!

Jeudi dernier, sur Twitter, le chroniqueur Éric Duhaime a lancé l’invitation d’aller s’acheter des chaussures à la boutique Le Marcheur, située sur la rue Saint-Denis, au coeur du Plateau Mont-Royal, à Montréal, ce samedi 18 décembre, entre 13 et 15 heures.  Pas qu’il ait quelconque lien avec les propriétaires de cette boutique, ni pour une signature d’autographes, mais plutôt pour montrer à quelques manifestants qu’ils n’empêcheront pas les propriétaires de faire des affaires.  Et en effet, il y avait foule, dans le magasin.  C’est que depuis une dizaine de semaines, des manifestants, du groupe de pression Palestiniens et Juif unis (PAJU), se réunissent devant cette boutique de la rue Saint-Denis, pour manifester contre la situation qui prévaut en Israël; il semble que les palestiniens feraient l’objet d’un véritable régime d’apartheid, selon les dires des manifestants.

Vous allez me demander “Mais pourquoi devant cette boutique en particulier?”, et je vais vous le dire, évidemment.  C’est que parmi la sélection de chaussures de la boutique Le Marcheur, il y a la marque Beautifeel, une collection de chaussures pour dames, et que ces chaussures sont fabriquées… en Israël!  Il ne s’agit pas d’un produit de contrebande; les Beautifeel sont vendues au Québec, comme de nombreux produits israéliens, en vertu d’une entente de libre-échange entre le Québec et Israël, entente comme il en existe avec plusieurs autres nations à travers le monde.

Bref, tous les samedis après-midi, depuis octobre, les manifestants de PAJU pratiquent la bonne vieille tactique des communistes québécois, à savoir de s’en prendre à des innocents, un innocent commerçant, dans le cas présent, qui ne font que gagner honnêtement leur vie, au lieu d’aller manifester directement à l’endroit où il faudrait le faire, c’est à dire, en l’espèce, devant l’ambassade israélienne.  C’est connu, on aime mieux s’en prendre à plus petit que soi, chez les communistes!  Et comme PAJU est soutenu, entre autres, dans cette affaire, par Amoudjafar Khadir, communiste connu et reconnu, qui est le père du député local, il est clair que l’on utilise les méthodes communistes.

Là où le bât blesse, c’est quand le député Amir Khadir lui-même se mêle aux manifestants, en distribuant des tracts, et en encourageant les gens à ne pas entrer dans la boutique.  Ce faisant, il nuit aux affaires d’un honnête commerçant de sa propre circonscription, et cela me laisse sans voix.  On demande aux députés de ne pas se mettre en situation de conflit d’intérêt, et Amir Khadir ne se prive pas de le rappeler aux autres membres de l’Assemblée nationale, lorsqu’il a des doutes, en la matière.  Pendant ce temps, le porte-parole de Québec solidaire ne se prive pas de frayer avec des groupes radicaux, et de poser des gestes qui ne sont pas dignes d’un député à l’Assemblée nationale.

Aussi, dans cette affaire, je demande au député de Gouin° de choisir son camp; député, ou activiste.  S’il veut continuer de militer pour les communistes, de fronder des chaussures (l’attrait de la godasse est manifestement fort, chez ce bonhomme!), ou de nuire aux affaires d’un commerçant, qu’il renonce à son poste à l’assemblée nationale!

Ah oui, je disais que je suis allé sur le Plateau.  En fait, je suis allé à la boutique Le Marcheur, et je me suis acheté de superbes pantoufles; elles sont si confortables que j’ai l’impression de marcher sur un nuage!  Le plus drôle, c’est qu’avant d’entrer dans le commerce, une dame m’a tendu un tract, dénonçant la situation pour laquelle PAJU manifeste.  Je lui ai répondu que leur groupe n’était pas écologique, parce qu’ils gaspillent des arbres pour imprimer leur propagande, et en sortant, j’ai souhaité à la même dame une bonne fin de journée, en lui montrant fièrement le sac, à l’effigie du magasin.  Je suis ensuite allé acheter le portable sur lequel je tape ce billet, mais ça, c’est une autre histoire.

° J’ai fait une erreur; Amir Khadir n’est pas le député de Gouin, mais bien le député de Mercier.  Merci à GC pour le correctif.