A-50 (2011): À la montée Papineau

Dernière étape du périple photographique du 29 octobre 2011, voyons ensemble l’évolution de la construction de l’autoroute 50, cette fois dans le secteur des montées Saint-François, et Papineau.

Voici de quoi avait l’air l’A-50, vers l’est, depuis le viaduc de la montée Saint-François.  Nous reconnaissons les deux damiers, dos à dos, qui marquent la fin du chantier, semblables à ce que l’on a vu dans les billets sur l’échangeur de la route 321.  Notons qu’à part la couche de base d’asphalte, et la signalisation, il n’y a pas beaucoup de différences entre le niveau d’avancement des deux chantiers.

Cette fois, il s’agit de l’A-50, mais en direction ouest.  Nous voyons le viaduc, ainsi que l’échangeur, de la montée Papineau.

Sur la première photo de ce billet, nous pouvions voir, tout au loin, un panneau de supersignalisation.  J’ai marché le kilomètre et demi qui sépare la montée Saint-François de celui-ci, et ce afin de vous le montrer en primeur.  Vous savez maintenant que la dernière sortie avant la fin actuelle de la partie ouest, au nord de Thurso, sera la sortie 197.

Bon, en revenant vers la montée Saint-François, je me suis permis de vous livrer un peu de pédagogie.  Pour les deux ou trois personnes qui ne le savaient pas déjà, les réflecteurs, que l’on voit sur les glissières de sécurité, sont en fait fixés aux blocs de bois, qui se situent entre la glissière et le poteau de soutien.  Quand la glissière se trouve à votre gauche, les réflecteurs sont jaunes,…

…et quand la glissière se trouve à votre droite, les réflecteurs sont blancs, question de s’harmoniser avec les lignes de rive, peintes sur la chaussée.  Comme la glissière est rattachée au poteau avec un seul boulon, il arrive, avec le passage des années, qu’un bloc devienne lâche, et se retourne; autrefois, on pouvait voir alors un réflecteur sous la glissière, et de la mauvaise couleur.  Mais plus maintenant, puisque les réflecteurs blancs et jaunes sont installés sur des blocs différents.

Voici le viaduc de la montée Papineau, vu du dessus.  Les bandes blanches, peintes de chaque côté de la chaussée, nous permettent de croire qu’une fois l’A-50 ouverte, le viaduc pourrait bien permettre la circulation sur quatre voies.

Nous terminons avec deux images de l’A-50, prises depuis le pont d’étagement de la montée Papineau, photos qui, compte tenu du soleil couchant (ben oui, ça m’arrive encore, de me faire prendre par la tombée de la nuit!), m’ont donné du fil à retordre.  D’abord celle-ci, vers l’ouest, où l’on peut voir un reflet rouge, au milieu de la photo; il est causé par le soleil qui frappe sur la glissière de sécurité.

Sur celle-ci, qui montre l’A-50 vers l’est, on remarque une bande rouge, à gauche, sur la photo.  Je ne sais pas si c’est causé par le fait que l’objectif de mon appareil était muni d’un pare-soleil, mais tout le reste de la photo semble correct.  Cela prouve que j’en ai encore à apprendre, question photographie!

Compte tenu de l’heure tardive (eh oui, le soleil, encore!), ainsi que du fait que j’aie pris la mauvaise route (au lieu de prendre la montée Papineau vers le sud, et le chemin Malo, j’ai pris le chemin des Cascades, et le rang Saint-Louis, pour aboutir finalement à la route 317, près de Saint-Sixte), je ne me suis pas rendu dans le secteur plus à l’ouest de l’A-50.  Il me reste donc une dizaine de kilomètres à visiter, le long desquels on retrouve, entre autres choses, le pont de la rivière de la Petite-Nation, ainsi qu’un autre pont, juste à l’ouest de la montée du Gore qui, malgré qu’il traverse ce qui semble être un tout petit cours d’eau, a l’air plutôt impressionnant, vu depuis les images satellite de Google Maps.

Suite aux deux ouvertures de 2011, il ne manque plus que 24 kilomètres, environ, à l’A-50, pour devenir un lien ininterrompu entre la ville de Gatineau et l’A-15, à Mirabel, au nord de Montréal.  Bon, je sais que toutes les parties en super-2 ne sont pas de véritables autoroutes, mais quand même, c’est un début.  Avouez qu’il est plus facile de convaincre un gouvernement de doubler une autoroute déjà existante que de demander une autoroute à partir de rien.  La partie n’est pas gagnée d’avance pour autant; les demandes répétées pour le doublement du tronçon Lachute-Mirabel, qui porte son lot de morts tragiques à chaque année, depuis maintenant plus de 15 ans, sont toujours restées lettre morte (sans jeu de mots), et ce malgré la succession de titulaires, au Ministère des transports.

A-50, en 2010: (3) Du côté de Lochaber

Lors de ma dernière tournée en Outaouais, j’ai pris des photos des différents chantiers de l’A-50, bien évidemment.  Par contre, comme je voulais couvrir un maximum de territoire dans une seule journée, j’ai dû me contenter de l’essentiel, et passer rapidement d’un endroit à l’autre.  J’ai donc pu constater que tout le long de la distance entre la sortie 187 (route 317, au nord de Thurso) et la sortie 239 (chemin Scotch, à Grenville-sur-la-Rouge), les travaux sont débutés.  Aujourd’hui, je vous présente des images de ce qui se passe du côté de Lochaber.

Ici, c’est à quelques mètres au sud du 6e Rang, à Lochaber, et je vise en direction ouest.  De l’autre côté des arbres, on retrouve la sortie 187, soit la fin actuelle du tronçon de l’Outaouais.

Comme pour la photo précédente, prise du même endroit, je n’ai pas osé traverser la clôture.  Aussi, en visant vers l’est, on ne voit qu’un bout de chaussée, qui semble descendre une petite pente.  Mais qui sait; peut-être qu’un jour, je roulerai dessus.

Nous voici maintenant à 4 ou 5 kilomètres plus loin, à vol d’oiseau.  C’est la chaussée de l’A-50, vers l’ouest, vue depuis le 7e Rang, toujours à Lochaber, tout près de la montée du Gore.

Si je me tourne de 180 degrés, par rapport à la photo précédente, voici ce que l’on voit.  La chaussée de l’A-50 sera nettement plus basse que le sol actuel des lieux, et on travaille à l’excavation.  Si vous cliquez sur la photo, afin de la voir en pleine dimension, vous verrez trois cônes orange, dans l’ouverture, au centre de la photo; il s’agit de la montée du Gore.  Allons-y.

Juste au sud de la montée du Gore, les travaux d’excavation vont bon train,…

…mais perturbent quelque peu la circulation locale.  Ces énormes camions doivent rouler, sur quelques mètres, directement sur la montée du Gore, puisque le chantier s’étend sur les deux côtés de ce chemin de campagne.

Question d’éclaircir la situation, voici de quoi ont l’air les environs.  L’A-50 croisera donc le 7e Rang, puis la montée du Gore, qui sont à très peu de distance, l’un de l’autre.  Cette carte est issue de l’Atlas routier du Québec, édition 2005, de la compagnie MapArt.

Voici maintenant, à partir de la même carte, l’arrangement des lieux, à la fin des travaux.

Évidemment, il reste encore pas mal de besogne à faire, là-bas.  Ce chantier fut probablement l’un des derniers à se mettre en marche.  Selon le site web du MTQ, ce tronçon, qui reliera Lochaber, au nord de Thurso, à Notre-Dame-de-Bonsecours, au nord de Montebello, sera également le dernier à être ouvert à la circulation, quelque part en 2012.  À moins que d’autres reports ne surviennent, évidemment.