A-85/QC-185: Saint-Louis-du-Ha! Ha! (2- Le viaduc de la rue Raymond)

Lors du billet précédent, on a pu voir le sud du village de Saint-Louis-du-Ha! Ha!, le long de la route 185, et le secteur de la rue Raymond.  Cette fois, nous nous attarderons sur le viaduc de la rue Raymond, et sur les tranchées creusées afin de faire passer les voies rapides de la future A-85 en-dessous.

On est à préparer la culée ouest du viaduc. Les moules sont encore en place.  Les culées sont les points d’appui, situés aux deux extrémités d’un pont.

Ici, ce sont les trois jambes du pilier central, avec, juste à côté, le camion sur lequel est monté la pompe à béton, qui permet le transfert du béton frais…

…dans les moules de la culée est, que les travailleurs sont en train de remplir.

Quand on relève la tête, un peu, on voit la tranchée de la rue Raymond, vers le sud.

Tout juste au nord du passage de la rue Raymond, on voit un ponceau, qui date de l’ancienne route, et qui sera probablement démoli, pour faire place à la tranchée,…

…que l’on creuse toujours, le long de ce qui deviendra la suite de la rue Marquis, ou encore la voie de service est de l’A-85.

J’ai longé le bord de la rue Marquis, qui sert de chemin de déviation pour la route 185, pour prendre cette autre pose de la tranchée, au sud de la rue Raymond,…

…ainsi que celle-ci, qui montre le chantier du viaduc, d’un angle différent.

Comme vous pouvez le constater, l’inauguration des voies rapides ne se fera pas la semaine prochaine.  Il faudra encore beaucoup de temps, et d’efforts, afin de compléter ce tronçon de la future A-85.

Dans le prochain billet, qui sera d’ailleurs le dernier sur l’A-85/QC-185, nous porterons une attention particulière sur le nord du village, où les travaux sont à un stade un peu moins avancé.

Les coupes aux arts: Une pelletée de sable dans le désert!

C’est drôle, que l’on entende les artistes (il paraît que Claude Poirier les a déjà surnommé « les tartisses ») déchirer leur chemise dans les médias, et ailleurs, au sujet des coupes budgétaires, récemment effectuées par le gouvernement Harper, et plus particulièrement par la ministre responsable, Josée Verner.  Mais j’en ai appris une bonne, aujourd’hui.

J’ai appris cette chose en lisant cet article, tiré de la publication web « Le Québécois Libre », cet après-midi, en arrivant du boulot.  Et cette chose, les artistes se garderont bien de vous en parler, mais moi, je vais vous le donner en mille.  Et la chose en question, c’est ceci.

Les coupes budgétaires, dont se plaint toute la colonie artistique, et à cause desquelles Gilles Vigneault a traité Stephen Harper de dictateur, en plus d’insulter toute la population québécoise qui a osé voter pour les conservateurs, en 2006, se situent entre 45 et 50 millions de dollars.  Comparé à rien du tout, c’est énorme, mais quand on compare cette somme au budget global que le gouvernement fédéral consacre aux arts et à la culture, ce n’est qu’une pelletée de sable dans le désert!  Tenez-vous bien, le budget global, annuel, accordé aux arts et à la culture, par le gouvernement du Canada, est de… 3,2 milliards de dollars!  De plus, les programmes coupés le furent parce qu’ils coûtaient trop cher en frais d’administration, comparativement à ce qu’ils versaient aux artistes.

À la lumière de ces informations, qui sont ceux qui ont le plus manipulé la vérité, d’après vous?  Les membres du gouvernement conservateur, ou les « tartisses »?

En deux mots, moi aussi, je suis bien content que ces « bienheureux » aient été coupés.  Qu’ils arrêtent de brailler sur leur pauvre sort, et qu’ils trouvent du financement ailleurs qu’auprès de nos gouvernements, afin de continuer à se payer des bagnoles de luxe, et des condos dans le sud.  Bref, pendant que vous attendez pour la chirurgie que vous devez subir depuis des années, dites-vouz que les « pauvres » artistes recueillent 3,2 milliards$ en subventions, annuellement, et ce du gouvernement fédéral seulement.  C’est à part les budgets provinciaux.  Pensez-y, la prochaine fois!