Enveloppes brunes: Ça se passe aussi… à l’hôpital!

Canoë rapporte que, selon un article paru dans le quotidien anglophone The Gazette, certains patients utilisent le même principe que celui des entrepreneurs corrompus, dans le but d’attendre moins longtemps pour une chirurgie, ou encore pour s’assurer que son médecin sera là, lors de l’accouchement.

Dans son article intitulé “Soudoyer son médecin, une pratique courante?”, l’agence QMI indique que cette pratique aurait été constatée dans trois hôpitaux montréalais, soit l’Hôpital général juif, le Royal Victoria et l’Hôpital de Lachine.  Évidemment, tout le gratin de la pratique médicale rivalise de superlatifs pour qualifier cette façon de faire; “préoccupant”, dira l’avocat Paul Brunet, président du Conseil pour la protection des malades.  Le docteur Gaétan Barrette, président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, plaidera pour sa part que “c’est inexcusable, c’est condamnable”, admettant que cette pratique est ni plus ni moins qu’un pot-de-vin.

Mais dans les faits, qu’en est-il?

Personne ne peut demeurer insensible devant la maladie d’un proche.  Alors c’est certain que devant la situation que nous impose notre bon système de santé soviétisé, certains tenteront des approches, disons “différentes”, pour soulager leurs angoisses, et s’assurer que les traitements requis seront prodigués, et le seront sans délais; pour les uns, ce sera d’aller subir une intervention chirurgicale à l’étranger, et pour d’autres, ce sera de refiler une enveloppe brune à son toubib!  Mais au-delà du geste lui-même, cela démontre quoi, au juste?  Cela démontre surtout que notre système de santé n’est tout simplement pas efficace!  Que la méthode tant vantée par les grandes centrales syndicales n’est rien d’autre qu’un lamentable échec!  Et que “le profit sur la maladie”, ce clip de 8 secondes qu’aime bien utiliser Québec solidaire (il y a longtemps que je ne les ai pas surnommés Québec suicidaire, mais je vais tenter de me retenir!), est bel et bien présent, même dans notre système de mort latente!

Alors au lieu de nous irriter les oreilles avec notre sacro-saint système “unique au monde” (tellement unique que tout ce qui s’en rapprochait a été complètement démantelé, au profit de systèmes plus efficaces), les centrales syndicales devraient s’asseoir avec des représentants du gouvernement, des médecins, et des promoteurs privés, afin de travailler à concevoir une nouvelle approche des soins de santé qui soit plus économique, mais surtout, surtout, plus efficace.  Notre système actuel devait empêcher que les plus riches puissent se faire soigner plus rapidement que les autres; 40 ans plus tard, voila que l’on se retrouve avec le même problème, mais avec, en boni, la plus grosse facture d’impôts en Amérique du Nord.  Faudrait pas attendre qu’un despote s’en mêle!

A-20: À Cacouna, ça progresse!

Voici le premier d’une série de billets pour laquelle je peux compter sur l’assistance d’un collaborateur.  Il commente régulièrement mes billets, sous le pseudonyme de “Marcfp85”, et est également l’auteur du “Blog de tout et de rien”.  Habitant la région de Québec, il s’est rendu sur divers chantiers de son coin, et a eu la brillante idée de me refiler ses photos.  Alors jetons un coup d’oeil sur sa première série d’images, prises sur le chantier de l’A-20, à la hauteur de Cacouna.

On arrive à la fin actuelle de l’A-20, à Cacouna.  À droite de la route, on peut voir les travaux qui se dessinent.  En y regardant de plus près,…

…on aperçoit l’alignement du futur tronçon de l’A-20.  C’est également à cet endroit que l’autoroute deviendra une super-2, c’est à dire une autoroute à une seule chaussée, où les véhicules se rencontrent sur des voies contigües.

Contrairement aux chantiers urbains, qui sont beaucoup plus surveillés, les chantiers situés à la campagne, comme celui-ci, ne montrent qu’une mise en garde, à l’entrée des divers accès.  Mais il faut être prudent, quand même, et garder une bonne distance des travaux, afin de ne pas nuire aux opérations, le tout en considérant sa propre sécurité.

Depuis le même point de vue, un regard vers le sud-est montre que l’on a beaucoup pioché à même le roc pour construire la chaussée.

L’accès à l’A-20, depuis la route 132, se fera par le chemin Moreault, qui longe l’A-20, et qui sera réaménagé, lui aussi, lors du prolongement de l’autoroute.  Ici, on voit la bretelle d’accès vers l’ouest, depuis ce qui sera le nouveau chemin Moreault,…

…alors que de ce côté se profile la bretelle de sortie de l’A-20, toujours en direction ouest.

Vu d’en-haut, le viaduc du futur chemin Moreault.

Le même viaduc, vu cette fois depuis le côté sud.

Depuis le même point de vue, cette fois en regardant vers l’est.  On y voit, de gauche à droite, le futur chemin Moreault, la bretelle de sortie de l’A-20 est, puis la chaussée de l’autoroute.

Sur cette pose, prise à quelques mètres plus au sud, on distingue mieux la bretelle de sortie, qui longera le chemin Moreault.

Pour cette image, Marcfp85 semblait constater que le passage, sous le viaduc, semblait trop étroit pour permettre la construction de deux chaussées, et permettrait tout au plus une seule chaussée à quatre voies, avec un muret central du type « New Jersey », advenant un éventuel doublement de l’A-20.  Pour ma part, je crois que cela demeure possible, compte tenu que les talus, supportant les deux culées, se terminent par des murs droits, et que le regard d’égout semble très près du mur de gauche.  Évidemment, les deux chaussées, le cas échéant, devront être passablement rapprochées.

Les autres billets réalisés en collaboration avec marcfp85 seront publiés dans les prochains jours.

Quelles sont vos tendances politiques?

Vous le savez, nous sommes ici, entre autres choses, pour parler de politique.  Et il existe sûrement autant de façons de parler de politique qu’il existe d’individus.  Par contre, la façon d’identifier les tendances politiques des individus, si on veut la traduire de façon graphique, se base, historiquement, sur une simple ligne. Soit que l’on se retrouve à gauche, ou à droite de la ligne, selon ses différentes tendances.  On identifie alors, à tout le moins en Amérique du Nord, ceux à gauche comme étant des « libéraux », et ceux à droite comme étant « conservateurs ».  Or, qu’en est-il des « autres »?  Où place-t-on les libertariens, les centristes, les étatistes?

L’organisme Advocates for Self Government, basé aux USA, a créé un quiz, The World Smallest Political Quiz.  Tout en étant très simple, ce quiz permet de s’identifier de façon beaucoup plus précise que sur un simple axe gauche-droite.  Ce quiz comporte deux parties, soit un graphique, qui regroupe les différentes tendances politiques, et dix affirmations, réparties selon les deux thèmes qui motivent à peu près toutes les actions politiques, à savoir le social et l’économie.  Si vous maîtrisez la langue de Shakespeare, vous pouvez en savoir plus sur le quiz en allant au www.theadvocates.org/quiz.  Pour les autres, je vais tenter de vous permettre d’essayer le quiz, vous aussi.  J’ai traduit les affirmations, et vous fournit la façon de vous situer, dans le graphique.  Commençons d’abord par les affirmations.

Affirmations à caractère social

1-     Le gouvernement ne devrait pas censurer la parole, la presse, les médias, et Internet.

2-     Le service militaire devrait être volontaire, et ne faire l’objet d’aucun recrutement.

3-     Il ne devrait exister aucune loi concernant les rapports sexuels entre adultes consentants.

4-     Il faudrait abroger toutes les lois interdisant la possession et l’usage de drogues, par des adultes.

5-     Il ne devrait exister aucune carte d’identité nationale.

Affirmations à caractère économique

1-     Il faudrait abolir le « BS corporatif », ainsi que toute forme d’aide gouvernementale aux entreprises.

2-     Il faudrait abolir toutes les barrières au libre-échange international.

3-     Il faudrait laisser les gens contrôler leur propre retraite, et privatiser les pensions de vieillesse.

4-     Il faudrait remplacer l’aide gouvernementale par des organismes de charité privés.

5-     Il faudrait couper les taxes, et les dépenses gouvernementales, de 50% ou plus.

Pour chacune des affirmations à caractère social, accordez-vous 20 points si vous êtes en accord avec l’affirmation, et aucun point si vous êtes en désaccord avec celle-ci.  Si votre point de vue n’est pas définitif, bref, si vous vous dites « peut-être », face à l’affirmation, accordez-vous 10 points.  Faites de même pour les affirmations à caractère économique.

Ensuite, placez un point, dans le graphique qui suit, à l’endroit correspondant à votre pointage, selon les thèmes sociaux et les thèmes économiques.  Si le point touche à la ligne qui borde la zone « Centriste », vous pouvez vous considérer comme étant centriste.

Voici maintenant la description des tendances politiques, que j’ai traduites, toujours selon « The World Smallest Political Quiz ».

Gauche (libéral)

Les libéraux épousent habituellement la liberté de choix pour les thèmes sociaux, mais tendent à soutenir une forte intervention gouvernementale dans l’économie.  Ils supportent généralement un « filet de sécurité sociale » financé par le gouvernement, et imposent des normes strictes aux entreprises.  Les libéraux ont tendance à favoriser les réglementations environnementales, à défendre les libertés civiles et la liberté d’expression, à supporter les actions gouvernementales qui promouvoient l’égalité, et à tolérer différents styles de vie.

Libertarien

Les libertariens supportent un maximum de liberté, et ce autant dans les thèmes sociaux que dans les questions économiques.  Ils promouvoient un gouvernement beaucoup plus restreint, qui se contentera de protéger les individus de la contrainte, et de la violence.  Les libertariens encouragent la responsabilité individuelle, s’opposent aux taxes, et à la bureaucratie gouvernementale, soutiennent les organismes de charité privés, tolèrent différents styles de vie, supportent le libre-marché, et défendent les libertés civiles.

Centriste

Les centristes épousent un « juste milieu », concernant le contrôle gouvernemental de l’économie, et les libertés personnelles.  Selon la problématique concernée, ils favoriseront tantôt l’intervention gouvernementale, tantôt la liberté de choix individuelle.  Les centristes se targuent de conserver une constante ouverture d’esprit, s’opposent aux « extrêmes » politiques, et privilégient ce qu’ils qualifient de solutions « pratiques » aux problèmes.

Droite (conservateur)

Les conservateurs tendent à favoriser la liberté économique, mais soutiennent régulièrement des lois qui restreignent les libertés personnelles, particulièrement celles qui transgressent les « valeurs traditionnelles ».  Ils s’opposent à un contrôle gouvernemental excessif des affaires, tout en supportant les gestes d’état qui défendent la moralité, et la structure traditionnelle de la famille.  Les conservateurs appuient habituellement une forte puissance militaire, s’opposent aux taxes élevées, et à la bureaucratie gouvernementale, favorisent un libre-marché économique, et endossent une forte application de la loi.

Étatiste (gros gouvernement)

Les étatistes veulent un grand pouvoir gouvernemental, et ce autant en économie qu’au niveau des libertés individuelles.  Ils doutent régulièrement que les libertés, économiques comme personnelles, soient des solutions pratiques, dans le monde d’aujourd’hui.  Les étatistes tendent à se méfier du libre-marché, soutiennent les taxes élevées, et la planification centralisée de l’économie, s’opposent aux différents styles de vie, et remettent en question la pertinence des libertés civiles.

A-50, automne 2009: (4) En roulant vers la montée Boucher

À l’ouest du chemin Avoca, les travaux de l’A-50, après un départ tardif, avancent plutôt bien.  Curieusement, il y a trois passages étagés, entre le chemin Avoca et la montée Boucher, alors qu’en consultant la carte de Diffusion des données spatiales (tout un nom!), à laquelle on accède via le Répertoire des limitations de poids, sur le site web de Transports Québec (le MTQ), nous ne voyons qu’un seul passage pour cervidés, et un pont sur la petite rivière aux Saumons.  Probablement des ajouts négociés à la dernière minute.  Voyons voir…

Voici un premier passage, avant qu’il soit recouvert.  Il s’agit d’une simple passe à chevreuils, mais selon le MTQ, il faut dire « passage pour cervidés ».  Merci à l’Office de la langue française, qui est probablement à l’origine de cette « appellation contrôlée ».

Nous sommes tout près du deuxième passage, qui semble servir à un chemin (privé?) qui conduit vers les montagnes, depuis les propriétés que l’on voit ici.  La route, devant nous, est la route 148.  Il s’agit probablement du point le plus rapproché, entre la future autoroute 50 et la route 148.  L’A-50 sort des montagnes, à cet endroit, et longe les terres agricoles, sur plusieurs kilomètres vers l’ouest.

Voici donc ce deuxième passage, qui n’est pas répertorié, et qui a tous les airs d’un chemin privé.  Il semble clair qu’il ne s’agit pas d’une route à haut volume de circulation.

L’A-50, vers l’est, entre le deuxième et le troisième passage.  À droite des pylônes électriques, la route 148 longe la rangée de poteaux.

Ici, c’est le troisième passage étagé, qui semble être un autre ponceau voûté, semblable aux deux précédents.  Celui-là aussi se retrouve vis-à-vis une propriété qui n’a pas été expropriée, ce qui porte à croire qu’il s’agit, encore une fois, d’un chemin privé non-répertorié, parce que…

…l’espace à combler, entre le passage étagé, et la chaussée de l’A-50, où je me trouve, pour prendre cette photo, est plutôt grand, et que la petite rivière aux Saumons se trouve là où l’on voit des toiles, installées de façon à éviter des déversements accidentels.  Le chemin, à droite, est temporaire, et permet de franchir la rivière, grâce à un pont, lui aussi temporaire.

L’A-50 est, vue d’ici, semble droite comme une flèche.  Le chemin, qui monte la colline, à gauche, est la montée Boucher.  Si je me retourne,…

…je peux vous montrer le site du viaduc de la montée Boucher, avec, en arrière-plan, le terrassement de la chaussée de l’A-50, incluant la supersignalisation, qui fut complétée aussi tôt qu’en 2007.  Le viaduc sera soutenu par deux culées, et par une pile centrale.

Au moment où j’ai pris ces photos (le lundi de l’Action de grâces, soit le 12 octobre dernier), l’enfoncement des pieux de la culée sud allait bon train,…

…alors que l’enfoncement de ceux de la pile centrale, ainsi que…

…celui de ceux de la culée nord n’étaient pas encore débutés.  Ces deux derniers sites semblaient toutefois bien préparés.

Voici à quoi ressemblent ces pieux; de simples tubes en acier, que l’on enfonce aux endroits prévus à l’aide de…

…cette masse à coulisse.  Évidemment, le coffre rouge, en acier, et les bouteilles de gaz à soudure sont attachés de cette façon pour éviter le vol.  La partie carrée, en acier, glisse le long de la poutre (la coulisse), alors que l’autre partie, celle qui est actuellement appuyée sur le coffre, prend appui sur le pieu, et reçoit le coup de masse.  Le point d’impact, où la masse frappe la partie inférieure, est en bois, afin de limiter les rebondissements, lors de l’impact.

À l’ouest de la montée Boucher, le terrassement de base de la chaussée est construit depuis maintenant deux ans, et ce sur une distance d’environ dix kilomètres, soit jusqu’à l’échangeur de la montée Fassett.  Ce sera le dernier billet illustré à l’aide des photos de l’Action de grâces.

Transport en commun: À Montréal-Est, c’est la STM! Sinon,…

Dans le passé, j’avais osé faire des liens entre les syndicats et la mafia, en ce qui concerne certaines de leurs façons de faire, entre autres dans ce billet, où il est question des chauffeurs de la Société de transport de Montréal (STM).  Eh bien, force est de constater que nous n’avions pas encore tout vu; je viens de constater, une fois de plus, que la « méthode forte » est toujours en force (c’est le cas de le dire!), et les passagers d’une navette, à Montréal-Est, l’ont appris à leurs dépens.

C’est que la ville de Montréal-Est, face au service déficient de la STM, contre lequel plusieurs citoyens se sont plaints, et ce depuis un bon bout de temps, a décidé de mettre en place un service de navette, gratuit, entre la ville et la station de métro Honoré-Beaugrand.  Pour ce faire, Montréal-Est a donc fourni gratuitement son autobus, qui sert principalement lors de sorties organisées, et un chauffeur, aux citoyens qui demandaient l’aide de la ville.  Une première tentative avait été mise en place l’automne dernier, mais la STM s’y était opposée, et la ville de Montréal-Est avait fait marche arrière.  Devant les plaintes constantes des citoyens, qui doivent se contenter de regarder passer des autobus déjà remplis à capacité, la ville a donc effectué une nouvelle tentative cette année.  Or, le 7 octobre dernier, alors que l’autobus de la ville (plusieurs villes, ou arrondissements, possèdent aussi un ou des autobus, dont Anjou) circulait en direction de la station de métro, il a subi un « assaut », pour reprendre les termes du directeur général de Montréal-Est, Louis Lemay.  On a forcé le véhicule à s’arrêter, et tous les passagers en ont été expulsés.  Le chauffeur a été bousculé, et menacé de représailles, puis l’autobus a finalement été vandalisé, de façon à ce qu’il ne puisse plus reprendre la route.  Les vandales, une trentaine d’hommes et de femmes, ont dégonflé les pneus du véhicule, ont apposé des autocollants du SCFP (Syndicat canadien de la fonction publique, centrale qui représente les chauffeurs de la STM) dans le pare-brise, et interdit que l’autobus reprenne la route.  Je me demande de quel droit des vandales peuvent émettre une interdiction, mais c’est ce que rapporte l’article de Serge Labrosse, du Journal de Montréal, article repris par le site Canoë.  Évidemment, le directeur général de Montréal-Est ne mâche pas ses mots, et déclare que « Ces gens-là ont mis la sécurité de nos citoyens en danger« .  De son côté, le président du syndicat des chauffeurs d’autobus de la STM, local 1983 du SCFP, Claude Benoît, a commencé par tout nier, puis a finalement lâché le morceau, lorsque Labrosse lui a parlé d’une journaliste de l’hebdomadaire L’Avenir de l’Est, avec qui il aurait jasé.

Ces événements prouvent, aussi clairement que le nez au milieu du visage, que plus un syndicat est fort (lire: riche en argent et en pouvoir), plus il s’impose, que ce soit face à la partie patronale, comme dans une négociation de convention collective, entre autres, ou même, tel qu’on le constate dans le présent cas, face à des citoyens payeurs de taxes, et à une administration municipale avec laquelle il n’a rien à faire.  Remarquez bien que cette fois, la STM allait dans le même sens que le syndicat de ses chauffeurs, mais en prenant des moyens différents; elle a mis en demeure la ville de Montréal-Est de mettre fin à son service de navette, alléguant que « tout transport en commun dans l’agglomération de Montréal lui est exclusif et que Montréal-Est n’a pas le permis requis« , tout en demandant, parallèlement, à la Commission des Transports du Québec (CTQ), de forcer l’interruption de ce service.  Or, un porte-parole de la CTQ, Guy Mailhot, a informé le Journal de Montréal que la commission n’interviendra pas dans cette affaire.  Il a mentionné que « Ce genre de transport ne requiert pas de permis et l’opération (de la navette) ne relève pas de la Commission« .

Nous sommes donc à même de constater les conséquences d’un monopole syndicalo-étatique sur la société dans laquelle il opère; des citoyens qui se regroupent, appuyés par leur ville, pour s’offrir une alternative au service pourri de la STM se font menacer de poursuites, et se font attaquer en plein jour.  Quelle sera la prochaine étape; interdire le covoiturage?  Voilà une preuve de plus que les organismes publics, et les syndicats, qui opèrent en monopole, ne veulent rien savoir de la concurrence, ni même, à la limite, de la complémentarité; les gens qui transitaient par la navette allaient prendre le métro, et payaient leur droit de passage, ce qui n’enlevait donc absolument rien à la STM!  Ceux qui croient que les terroristes parlent l’arabe, et plantent des avions dans des gratte-ciel peuvent maintenant voir la vérité en face; il en existe aussi des québécois de souche, qui vident et vandalisent des autobus en plein jour!