Julie Couillard: Attendez, je n’ai rien écrit, encore!

Il faut croire que Julie Couillard a encore réussi à faire parler d’elle.

Je n’ai rien écrit, sur la Mata-Hari du 450, comme l’appelait Marie-France Bazzo, depuis le début de l’été dernier, et malgré cela, les statistiques du blogue ont explosé, aujourd’hui.  Les internautes ont sûrement été déçus de se heurter à des textes qui datent de plusieurs mois, et je m’en excuse.  Je n’ai pas du tout suivi les développements de l’affaire de Julie Couillard, étant trop pris par le débat francophone des chefs fédéraux, ce soir.  Comble de malheur, ce fut accompagné d’un problème informatique qui m’a fait manquer les premières minutes de ce débat, qui fut d’un ennui mortel.

Alors voilà.  Je me mettrai au courant des derniers développements, sur cette affaire, et j’y reviendrai.  Promis!

Julie Couillard: Elle voulait, mais là, elle ne veut plus!

Après avoir déclaré être prête à témoigner devant les parlementaires fédéraux, réunis en comité pour faire la lumière sur toute l’affaire la concernant, Julie Couillard dit maintenant refuser de témoigner devant le comité. C’est à tout le moins ce que l’on apprend en lisant l’article de Mathieu Bélanger, publié aujourd’hui dans le Journal de Montréal. Comme principales raisons pour justifier son refus, elle invoque que l’ex-ministre Maxime Bernier a aussi refusé de témoigner, ainsi que le fait que les révélations qu’elle y ferait pourraient nuire à une éventuelle défense en cas de poursuite.

Allez savoir pourquoi, mais je trouve que cette affaire n’est rien d’autre que du magouillage partisan, et que madame Couillard me fait penser de plus en plus à une certaine Myriam Bédard. Plus ça va, moins ça se tient, et plus c’est drôle. Elle qui voulait retrouver sa dignité, comme elle le disait à Paul Larocque, lors de la fameuse entrevue qu’elle a accordé à TVA, semble s’enfoncer davantage, à mesure que les jours passent. Les médias vont de découverte en découverte, et celles-ci n’ont rien de valorisant pour la belle lavaloise, que plusieurs surnomment maintenant « la Mata-Hari du 450 ».

Comme les parlementaires terminent leur travail cette semaine, pour les vacances estivales, il est donc certain que malgré les manoeuvres des députés, qui tentent de la convaincre de venir témoigner devant le comité, ce sera la fin des haricots pour celui-ci, qui n’aura entendu que la moitié de rien du tout, hormis quelques détails plutôt techniques. Il est donc probable que Julie Couillard tente de gagner du temps, et espère parvenir à se faire oublier un peu, question de reprendre une vie un peu plus « normale », du moins un peu plus privée. N’empêche que l’on se rend maintenant compte que la dame obtient probablement beaucoup plus d’exposure médiatique qu’elle n’en aurait jamais espéré.

Péage: Pourquoi ne pas refiler les autoroutes au privé?

La publication, hier, d’une note économique de l’Institut économique de Montréal (IEDM), sur le retour des péages sur les autoroutes du Québec, a provoqué des discussions et des commentaires, un peu partout au Québec.

Le premier ministre, Jean Charest, se montre ouvert au péage, mais selon une approche de cas par cas, et non pas comme une solution globale.  Selon cet autre article, la ville de Montréal, qui envisage établir un péage aux 15 ponts donnant accès à l’île, tient à ce que les revenus de ces péages aillent exclusivement au financement du transport en commun, selon le porte-parole du cabinet du maire, Maxime Chagnon.  De son côté, André Girard, porte-parole de la Société des ponts fédéraux, qui gère les ponts Jacques-Cartier, Champlain et Honoré-Mercier, en plus de l’autoroute Bonaventure et du tunnel de Melocheville, dit que si Montréal recueille un péage aux ponts gérés par l’organisme fédéral, celui-ci verra certainement son enveloppe budgétaire, consacrée à l’entretien des infrastructures, réduite.  « C’est un peu naïf de penser le contraire », a-t-il précisé.  Si l’on trouve, à l’ADQ, que l’établissement du péage aux ponts de Montréal serait prématuré, parce que l’offre actuelle de transport en commun est inadéquate, le PQ prétend pour sa part, à l’instar de la ville, qu’une bonne partie des revenus devrait aller au développement de l’offre en transport en commun.

Personnellement, je serais en faveur de confier l’entretien du réseau autoroutier à l’entreprise privée, par l’entremise d’appels d’offres, les entreprises responsables de l’entretien pouvant se financer par les péages perçus sur la route – ou le pont – à entretenir.  Cela ne nécessiterait qu’un simple projet de loi pour empêcher les monopoles, et éviterait à coup sûr que le gouvernement fasse autre chose des sommes recueillies que ce à quoi elles devraient servir, soit l’entretien du réseau routier supérieur.  C’est là où je fais le moins confiance au gouvernement, de quelque parti soit-il.  De tous temps, les sommes recueillies pour des causes précises ont été littéralement volées pour être mises au fonds consolidé du gouvernement.  Que l’on se souvienne des libéraux de Robert Bourassa, qui effectuait des ponctions régulières dans les surplus de la SAAQ, comportement suivi par le parti québécois une fois au pouvoir.

À mes yeux, il est hors de question que les sommes recueillies par le moyen de péages routiers servent à autre chose qu’à l’entretien des routes où lesdites sommes sont recueillies, et particulièrement au transport en commun.  Celui-ci est déjà fortement subventionné par les automobilistes, par l’entremise de taxes spéciales, perçues sur l’immatriculation des véhicules de promenade, et sur l’essence, alors pas question d’en ajouter encore.  Les automobilistes paient déjà trop, compte tenu de ce qu’ils reçoivent, et il serait grandement temps que le principe de l’utilisateur-payeur s’applique aussi aux utilisateurs du transport en commun.  Ceux-ci se rendraient compte du coût réel du service qu’ils exigent.