Constitution de 1982: On peut toujours causer…

Depuis quelques jours, en fait depuis la sortie du livre de Frédéric Bastien, intitulé “La Bataille de Londres – dessous, secrets et coulisses du rapatriement constitutionnel”, et même quelques jours avant, tournée promotionnelle oblige, tout le monde souverainiste est sur le cul.  On va même jusqu’à parler de coup d’état, rien de moins.

Tout d’abord, je dois avouer que je n’ai pas lu l’essai de Frédéric Bastien.  Il m’est donc difficile d’en tracer le portrait le plus rationnel possible.  Mais sachant que les québécois, dans l’ensemble, sont plus émotifs que rationnels, surtout quand il est question de politique, je m’attendais à un tel dérapage.  Imaginez; même Lucien Bouchard est sorti de sa réserve, et a sollicité une entrevue éditoriale de deux heures au journal Le Devoir.  Mais dans les faits, que pourrait-on changer à la situation actuelle?

Lundi dernier, le 8 avril, Louise Leduc signait un article dans La Presse, dans lequel elle aborda le sujet.  Bon, il semble assez clair, à la lecture du papier de madame Leduc, que celle-ci est souverainiste, et qu’elle vient de se trouver quelques arguments de plus pour en débattre, mais qu’en est-il des protagonistes, dans cette affaire?  Selon la lecture que madame Leduc fait des écrits de Bastien, l’affaire aurait impliqué, entre autres, les premiers ministres, Margaret Thatcher au Royaume-Uni, et Pierre Elliott Trudeau ici, ainsi que deux juges de la Cour suprême du Canada, William Esley et le juge en chef, Bora Laskin.  Or, même si on voudrait les entendre, là-dessus, il faudrait tous les déterrer!  Margaret Thatcher est morte lundi dernier, quelques heures à peine avant la sortie officielle du livre de Bastien, le juge Esley est décédé en 2002, Trudeau nous a quitté en 2000, et Bora Laskin est mort en 1984.  Bref, aucune des personnes occupant un rôle-clé, dans cette affaire, ne pourrait venir témoigner devant nous.

Alors si Lucien Bouchard veut faire des procès d’intention, ou une commission nationale, je n’ai aucun problème avec cela.  Quelques millions de dollars de plus ou de moins, dilapidés pour la bonne cause, ne nous empêcheront pas de dormir.  Par contre, je suis aussi de ceux qui croient que l’on a d’autres problèmes, autrement plus importants, à régler.

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Plus d’argent aux assistés sociaux: Pourquoi pas leur donner ma paye, un coup parti?

C’est la question que je me pose, à la lecture d’un article signé Rémi Nadeau, de l’agence QMI.

On peut y lire que le porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Robin Couture, a affirmé que “Le Pacte pour l’emploi (NDLR: Un programme de 3 ans, lancé en grande pompe par le gouvernement Charest, en mars 2008) était voué à l’échec dès le départ parce qu’il met la charrue devant les bœufs.  Si on veut que les gens puissent embarquer dans des mesures incitatives à l’emploi, il faut s’assurer de leur sortir la tête de l’eau et leur permettre de reprendre un élan”.  Et pourquoi je ne leur donnerait pas ma paye au complet, un coup parti?  Les payeurs de taxes et d’impôts, qui se crèvent le cul pour gagner leur vie, ils ne pourraient pas sortir leur tête de l’eau, eux aussi?

Encore une fois, cela révèle que la différence entre les droits et les responsabilités des gens n’est pas respectée par les groupes de pression.  En fait, on s’imagine, dans ces groupes, que si l’on a droit à quelque chose, comme à un revenu de dernier recours, par exemple, celui-ci doit obligatoirement tomber du ciel, ou plutôt provenir du gouvernement, et ce pour toujours.  Or, ce n’est pas vrai.  Une aide de dernier recours, c’est quand on a épuisé toutes les autres ressources disponibles.  C’est quand on a tout essayé, et que rien n’a fonctionné.  Cela peut s’avérer vrai pour une personne qui souffre d’un handicap, ou d’une maladie, qui l’empêche de fonctionner par elle-même, que ce soit de façon permanente ou temporaire, mais pas pour une personne qui ne présente aucune contrainte à l’emploi.

On me dira, bien sûr, que c’est difficile de retrouver le chemin de la dignité, quand on a tout perdu.  Oui, c’est vrai, je suis le premier à l’admettre.  Mais selon monsieur Couture, c’est en augmentant les prestations d’aide sociale que l’on permettra aux assistés sociaux de retourner sur le marché du travail.  À lire les résultats du fameux Pacte pour l’emploi, force est de constater que monsieur Couture est plutôt loin de la vérité; pour ce programme, dont un second volet fut ajouté, en mars 2009, pour contrer les effets de la récession, le premier ministre, Jean Charest, et son ministre de l’emploi, Sam Hamad, ont injecté quelque chose comme un milliard de dollars, en demandant aux entreprises d’y aller de quelque 500 millions en investissements, pour un total global de 1,5 milliards$, avec comme objectif de donner de la formation à 250,000 personnes, et de sortir 50,000 personnes de l’aide sociale.  Résultat: à environ un an de la fin du programme, le nombre d’assistés sociaux est demeuré sensiblement le même, passant de 488,000, au moment du lancement du programme, à 487,200 actuellement, avec une tendance… à la hausse.

J’ai vu un conférencier américain, du nom de Rich Wilkins, qui disait, dans sa conférence, et je cite, “People are willing to change; not because they see the Light, but they feel the heat!”  On pourrait traduire en disant que les gens veulent changer non pas parce qu’ils voient la lumière, au bout du tunnel, mais plutôt parce qu’ils sentent le feu!  Autrement dit, si l’on annonçait à un assisté social que s’il ne va pas suivre une formation d’ici un an, on lui coupe son chèque, je vous gage un vieux “trente-sous”, pour la forme, que notre assisté social va aller suivre le cours en question.  Parce qu’il sent le feu, qui se traduit ici par la perte de ses prestations.  Bref, l’être humain doit avoir une raison fondamentale pour faire quelque chose, sinon, il ne le fera pas.  L’être humain est ainsi fait.  Si l’on offre tout plein de programmes, dans le but de favoriser un retour sur le marché du travail, mais que la participation est totalement volontaire, il est certain que le succès dudit programme sera au mieux mitigé, et au pire, le programme sera un échec.

Cela peut ne sembler pas très digne, mais la tactique du bâton et de la carotte demeure la meilleure façon de sortir une personne de sa léthargie.  Comme le disait notre poète national, Félix Leclerc, “La meilleure façon de tuer un homme, c’est de le payer à ne rien faire”.  À preuve, regardez les pousseux de crayons, au gouvernement.

Route 158, dans Lanaudière: Jusqu’à quand comptera-t-on les morts?

L’hebdomadaire L’Action, de Joliette, a publié un article, signé Geneviève Blais, à propos d’un accident mortel survenu ce mardi 8 septembre, en plein jour, sur la route 158, et impliquant deux véhicules.  La conductrice de la voiture a perdu la vie; il est facile de constater, en regardant les photos de l’article, qu’elle n’a eu aucune chance de s’en tirer.  L’accident, selon le peu de renseignements disponibles au moment de mettre l’article en ligne, aurait été causé par, devinez quoi, une manoeuvre de dépassement ratée.  La journaliste dit que l’impact a eu lieu à environ 800 mètres du rang des Continuations, à Saint-Jacques-de-Montcalm, mais si je me fie à la photo, je dirais plutôt qu’il s’est produit juste à la sortie de la grande courbe de Saint-Jacques.  Il faut savoir qu’il y a deux grandes courbes, sur la route 158, l’autre étant à la hauteur de Crabtree.

Il est facile de comprendre que le principal problème de la route 158, entre Saint-Esprit et Joliette, est exactement le même que celui de l’A-50, entre Lachute et l’aéroport de Mirabel; trop peu de zones où l’on peut dépasser de façon sécuritaire, et trop de circulation pour une route à deux voies, sur une seule chaussée.  Résultat; les conducteurs s’impatientent derrière un véhicule plus lent que les autres, et en désespoir de cause, tentent des manoeuvres de dépassement dangereuses.  C’est le même constat que celui qui fut fait sur l’A-55, entre l’A-20 et Sherbrooke, et dont on a terminé le doublage en 2006.  Sauf qu’entre Saint-Esprit et Joliette, l’A-50 a déjà existé!  La route fut rebadgée, au début des années 1980, sous le nom de route 158, mais dans les faits, il s’agit bel et bien de l’autoroute 50.  Même que le MTQ possédait les terrains, le long d’une grande partie de la route actuelle, et pouvaient servir à son doublement, mais le MTQ les a vendus!  Il est donc clair que le ministère devra racheter ces terrains, à grand coût, afin de doubler un jour la route 158, et la rebadger A-50.

La question qui tue est la suivante; le MTQ aura-t-il le courage de le faire?

On n’a de cesse de compter les morts, et ce à longueur d’année, sur l’A-50, entre Lachute, et l’aéroport de Mirabel, on doit s’armer de patience pour traverser le noyau urbain de Saint-Lin–Laurentides, et on compte aussi les morts (deux en sept jours, à Saint-Jacques-de-Montcalm) sur la route 158, entre Saint-Esprit et Joliette.  Devant ce constat, il est temps que le MTQ se décide de passer aux choses sérieuses, dans ce dossier.  Il y a là matière à faire un grand projet mobilisateur pour tout le nord de Montréal, et ce autant dans les Laurentides que dans Lanaudière.   Et ce projet, le voici:

Carte de base © MapMedia Corp.

Carte de base © MapMedia Corp.

Il consiste en trois projets distincts qui, une fois réunis, pourraient devenir un projet aussi important, quoique probablement moins onéreux, que celui de l’A-30, sur la rive-sud de Montréal.  D’ouest en est, le premier projet consiste en l’aménagement de la seconde chaussée de l’A-50, entre la sortie 260, à Lachute, et l’aéroport de Mirabel.  Le second projet est la construction de l’A-50, à quatre voies sur deux chaussées distinctes, entre l’A-15, à Mirabel, et l’A-25, à Saint-Esprit, permettant entre autres de contourner le noyau urbain de la municipalité de Saint-Lin–Laurentides.  À la fin actuelle de l’A-25, à Saint-Esprit, un échangeur tout neuf permettra de relier le deuxième projet et le troisième, soit la construction de la seconde chaussée de l’actuelle route 158, afin de la renommer A-50 jusqu’à Joliette.  Bien entendu, les trois projets comprendront toutes les mises aux normes nécessaires des tronçons actuels, ainsi que les ponts d’étagement et les échangeurs aux endroits jugés opportuns.  On peut voir, sur la carte, à gauche, produite à partir de l’Atlas routier du Québec, édition 2005, les lignes principales de ce grand projet mobilisateur.  Vous n’avez qu’à cliquer dessus pour l’examiner plus en détails.

S’il le faut, je suis bien prêt à faire ma part, à la hauteur de mes moyens, bien sûr, afin de pousser la ministre Julie Boulet dans le cul, afin qu’elle passe à l’action dans ce projet.  Elle va sûrement répondre que le MTQ met déjà 3,7 milliards$, pour la période budgétaire 2009-10, et qu’il faut prendre le temps de bien peser les projets, afin de les réaliser en ordre de priorités.  Évidemment, si son gouvernement, et les autres avant le sien, avaient réalisé les travaux d’entretien du réseau routier aux moments requis, au lieu de les pelleter par en-avant, elle aurait moins de soucis aujourd’hui.  D’ailleurs, ce projet pourrait bien se réaliser en fonction de divers programmes de relance économique, que les gouvernements vont lancer de toute façon.

Ce projet permettra certainement, à défaut d’éviter toute mortalité sur les routes de ces régions, d’abaisser sensiblement le nombre de décès, et d’augmenter d’autant la sécurité routière.

Montréal: Les pompiers se foutent de la sécurité des citoyens!

En furetant dans le site Cyberpresse, je suis tombé sur un papier de Catherine Handfield, intitulé « Demande d’injonction contre les pompiers« .  Voyant d’abord seulement le lien vers l’article, je me suis demandé qui est l’énergumène qui peut bien en vouloir aux pompiers au point de demander une injonction contre eux.  C’est en lisant l’article que le naturel est revenu au galop; c’est la ville de Montréal qui a demandé une injonction contre les pompiers, à cause de l’un de leurs moyens de pression.

C’est que, voyez-vous, les pompiers sont sans contrat de travail depuis quelque chose comme deux ans et demi, toujours selon le texte de madame Handfield.  Mais depuis septembre 2007, des membres du syndicat des pompiers utiliseraient un nouveau moyen de pression.  Reprenons le texte de l’article.

« Les membres du syndicat débrancheraient «systématiquement» les bornes informatiques dans les 66 casernes de Montréal, selon la Ville. Ils feraient également «disparaître l’équipement informatique accessoire nécessaire à leur utilisation» dans le but de «paralyser» le réseau.

Dans les postes de pompiers, le réseau informatique permet au Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) de communiquer rapidement avec ses pompiers et ses officiers. Le système sert aussi à produire les rapports d’intervention destinés aux premiers répondants. »

J’aimerais que les pompiers m’expliquent quelque chose.  S’ils ont à coeur, autant qu’ils le prétendent, la sécurité des citoyens, du moins suffisamment pour constamment demander des hausses d’effectifs, pourraient-ils m’expliquer pourquoi ils débranchent les équipements de communication, qui sont un élément on ne peut plus essentiel pour l’intervention des pompiers?  Ça me fait penser à ce qui s’est produit il y a plusieurs mois, quand la ville de Montréal avait acheté de nouveaux camions de pompiers, et que le syndicat refusait de fournir de leurs membres, afin qu’ils puissent suivre la formation nécessaire pour, à leur tour, former l’ensemble des pompiers sur les nouveaux équipements.  On se retrouvait donc avec, d’un côté, le syndicat des pompiers qui braillait que la ville n’était pas sécuritaire, et de l’autre, des camions tout neufs qui dormaient dans des garages.

À mes yeux, la seule chose qui me semble très claire, c’est que les pompiers de Montréal se foutent carrément de la sécurité des citoyens, quoi qu’en dise le syndicat qui les représente.  Parce que si les pompiers avaient vraiment la sécurité des gens à coeur, ils botteraient le cul de leur exécutif syndical, et placeraient leurs priorités de la bonne façon, en utilisant tout l’équipement à leur disposition – équipement financé à même le compte de taxes de ceux qu’ils ont le devoir de protéger – de la meilleure façon possible, et ce dans le but d’accomplir leurs tâches du mieux qu’il est humainement possible de le faire.  Mais non; on s’amuse à débrancher les bornes informatiques, quand ce n’est pas de laisser dormir des camions neufs dans des entrepôts, faute de dispenser la formation nécessaire pour les utiliser, tout en se plaignant de l’usure excessive de ceux qu’ils ont dans leurs casernes.

Évidemment, on viendra me dire que les syndicats sont très utiles à la société.  Ouais, bien sûr…

Aide sociale: J’aimerais qu’on m’explique quelque chose…

Sarah-Maude Lefebvre, de l’Agence QMI, signe un article, repris par le site Canoë, dans lequel elle avise les bien nantis que la chasse aux « 40 voleurs » les plus riches du Québec est ouverte.  En fait, ce fut son entrée en matière, pour dire à ses lecteurs que quelque 200 personnes se sont rassemblées, aujourd’hui, à Montréal, pour réclamer rien de moins qu’un revenu de citoyenneté inconditionnel.

L’histoire, derrière les « 40 voleurs », c’est que l’Organisation populaire des droits sociaux de la région de Montréal (OPDS-RM) s’est donnée comme objectif de visiter chacun des 40 hommes d’affaires qu’elle a ciblé, afin de leur faire sentir que « Les riches s’en mettent plein les poches alors qu’on vit une période économique très difficile. Selon Statistiques Canada, le seuil de faible revenu était de 21 666$ en 2007. En bas de cela, aucun individu ne peut subvenir convenablement à ses besoins essentiels. Nous voulons que ce montant devienne un revenu de citoyenneté accessible à tous. »  Ces mots sont ceux de Marie-Christine Latte, de l’OPDS-RM.  Le texte de madame Lefebvre mentionne que cette revendication est appuyée par le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ), qui soutient qu’il serait possible de le faire en pigeant dans l’argent injecté dans les programmes gouvernementaux d’aide à l’emploi.  Autrement dit, le souhait du FCPASQ, c’est que l’on prenne, dans les programmes qui sont supposés servir à aider les gens à retourner sur le marché du travail, tout le fric nécessaire pour les encourager à rester à la maison.  Splendide!

Une autre citation, puisée à même l’article, celle de Sylvie Lalonde, une manifestante qui se dit « sur le B. S. depuis trop longtemps« , selon ses propres mots.  Elle déclare à la journaliste que « On bâillonne les gagne-petit qui ne peuvent gagner plus de 200$ par mois en dehors de leur chèque. Non seulement ça favorise le travail au noir et ça permet aux entreprises d’éviter les charges sociales, mais en plus ça nous empêche de nous en sortir. »  J’aurais un petit conseil à donner, à madame Lalonde; au lieu d’essayer de limiter ses revenus aux 200$ par mois accordés par le système, afin d’éviter les coupures à son chèque, elle devrait essayer d’aller gagner sa vie dans l’une des nombreuses entreprises qui mettent d’énormes bannières, à l’extérieur de leurs installations, sur lesquelles il est écrit, en grosses lettres, « NOUS EMBAUCHONS ».  Non seulement elle gagnerait beaucoup plus que 200$ par mois, mais elle aurait également la fierté de « gagner son pain », sans compter les possibilités d’avancement, et tout ce qui en découle.  Il faut mentionner, par contre, que pour obtenir cette fierté, il faut se lever, le matin, et mettre de côté les nombreuses télé-séries et autres émissions de télévision diffusées en journée.

J’aimerais que l’on m’explique une chose.  Pourquoi devrait-on donner à un individu 21,666$, sans rien lui demander en retour, alors que le salaire minimum, calculé sur une base annuelle brute (40 heures par semaine, sur 50 semaines travaillées), vient tout juste d’être rehaussé à… 18,000$ par année?  Si, parmi les 350,000 bénéficiaires de l’aide sociale au Québec, tous ceux qui sont aptes au travail allaient se faire embaucher par les entreprises qui affichent « Nous embauchons », nous pourrions presque viser le plein emploi!  Mais bon, ces gens-là, il ne faut pas les discriminer; ils ont des droits.  Et ceux qui travaillent, ils n’en ont pas, des droits, à part celui de se faire escroquer par le gouvernement pour faire vivre les assistés sociaux?  L’aide sociale est supposée être une assistance de dernier recours; or, avec environ 5% de la population « sur le B.S. », je trouve que l’on y accède un peu trop facilement, si vous voulez mon point de vue.

À mes yeux, l’aide sociale devrait être limitée dans le temps, tout en soutenant davantage les mesures d’aide à l’apprentissage d’un métier.  J’ai plutôt l’impression que l’aide sociale est devenue un genre de paradis; bien sûr, le chèque est plutôt bas, mais si l’on y ajoute les soins dentaires et oculaires, les médicaments moins chers, la préséance sur les listes d’attente pour les habitations à loyer modique (HLM), et les autres « droits », certains ont raison de préférer cela à aller travailler.  Évidemment, d’aucuns diront que la pitance est mince, mais avec un « side-line » de quelques heures par semaine, et une bonne dose de simplicité volontaire, on parvient toujours à s’arranger, n’est-ce pas?  Si on mettait un délai à l’aide sociale, genre 5 ans max, je crois sincèrement que les assistés sociaux aptes au travail se grouilleraient le cul, et apprendraient un métier.  Quand il ne restera plus que les « inaptes au travail », sur l’aide sociale, je crois que l’on pourra facilement les prendre en charge.