Bixi: Le commencement de la fin?

Les médias nous apprennent que la situation financière de la Société Vélos libre-service (SVLS), maîtresse d’oeuvre du projet Bixi, serait en grave difficultés financières.  Vous pouvez en lire un peu là-dessus ici, et ici.

Parmi les plus paniqués de la situation, le chef de Projet Montréal, et candidat à la mairie le 3 novembre prochain, Richard Bergeron, utilise même le mot “faillite” pour décrire la situation.  Déjà, en 2009, je vous faisais part moi-même de la concurrence déloyale que le projet Bixi faisait aux locateurs de vélos de Montréal, du fait que ceux-ci avaient toutes les charges de leur commerce, et se voyaient obligés de faire concurrence à un projet financé en grande partie par des deniers publics.  Pour bien arranger les choses, et sûrement pour rassurer tout le monde, le vérificateur général de la ville de Montréal a fait parvenir une lettre au Conseil, dont chaque membre a reçu une copie, faisant état de la situation financière précaire de la SVLS.  Il est à préciser que les conseillers attendent depuis plus de 5 mois les résultats financiers de la SVLS.

Selon l’un des articles, la Société de transport de Montréal (STM) serait intéressée aux actifs de la SVLS, mais pas à la dette de celle-ci, qui se monterait entre 30 et 40 millions$.  Ce sont alors tous les payeurs de taxes de Montréal qui seront pris pour payer la dette accumulée.

Fallait s’y attendre!

Matricule 728: Un petit bout de film ne suffit pas!

Tout le monde se souvient des événements du printemps de 2012, lorsque des étudiants ont pris la rue, au lieu de leur avenir, en main.  Évidemment, le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a dû intervenir à chaque fois, ou presque, lors de ces multiples manifestations, les participants n’étant pas toujours et exclusivement des étudiants.  Parmi les interventions policières, celle du 20 mai avait attiré l’attention; les images de la policière Stéfanie Trudeau, alias “matricule 728”, en train de poivrer généreusement des manifestants, avaient rapidement fait le tour des internets, comme le dirait George W. Bush.

Suite à la diffusion, pratiquement en boucle, de ces images sur Twitter (@levraiRichard3), j’avais réagi en disant que l’on ne voyait qu’un extrait, et que l’on ne pouvait pas porter un jugement sur l’événement en son entier; en effet, les images ne montraient pas ce qui avait amené la policière Trudeau à réagir de la sorte, puisque l’extrait commençait quelques secondes à peine avant l’intervention de l’agent 728.

Or, voilà que la Société Radio-Canada (SRC) nous rapporte, dans cet article, sur son site web, que le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) ne portera pas d’accusations contre l’agent Stéfanie Trudeau, du SPVM, en ce qui concerne les événements du 20 mai.  Selon l’article, le DPCP précise que la preuve soumise, dont la vidéo, “ne permet pas d’apprécier l’intégralité de l’évènement et son contexte”. Il ajoute également que la manifestation avait été déclarée illégale et que ladite “intervention ne dépassait pas les limites établies par l’article 25 du Code criminel et la jurisprudence sur l’emploi de la force nécessaire par un agent de la paix chargé de l’application de la loi”.  En deux mots, ils ont dit comme moi!

Cela prouve donc que, contrairement à Bobino, le personnage de ma tendre enfance qui, quelques fois par émission, demandait à Télécino de “passer un petit bout de film”, il faut une preuve beaucoup plus complète qu’un bout de séquence vidéo coupé, et sorti de son contexte précis, pour accuser une personne d’avoir commis des gestes répréhensibles.

À la fin de l’article de la SRC, on fait grand mention du passage de l’ancien porte-parole de la Coalition large de l’association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), Gabriel Nadeau-Dubois, à l’émission 24 heures en 60 minutes, émission diffusée entre autres sur la chaîne régulière de la SRC.  Cela amène à croire que monsieur Nadeau-Dubois est devenu, à toutes fins pratiques, un panéliste régulier de l’émission, et l’un des invités les plus réguliers de l’animatrice Anne-Marie Dussault.

Lac-Mégantic: Une théorie du complot en vaut bien une autre!

À ceux et celles qui veulent critiquer ce texte, je vous demande d’abord de le lire jusqu’à la fin.  Merci.

À l’heure où vous lisez ces lignes, à peu près tout le monde est au courant de la tragédie de Lac-Mégantic.  À l’origine, ce n’est qu’un fait divers comme on en voit, ailleurs dans le monde, par le truchement des bulletins de nouvelles.  Sauf que cette fois, c’est près de chez nous, c’est au Québec.  Tous ceux qui sont déjà passé par ce superbe coin de pays voient leurs plus beaux souvenirs leur revenir en tête, et trouvent toute cette affaire bien triste, et tout à fait désolante.  Et à mesure qu’on se rapproche de Lac-Mégantic, les souvenirs sont de plus en plus vifs, allant même jusqu’à connaître une ou plusieurs personnes qui manquent toujours à l’appel, et ce plus de 24 heures après les événements.  C’est là que le fait divers devient un drame, et prend des dimensions inimaginables.  Parce que c’est chez nous.  Parce que ce n’est pas juste aux nouvelles.

Quand une telle manchette survient ailleurs, on a des chiffres, un bilan, bref on nous dit tout ce que l’on doit savoir.  On se dit “Ayoye!”, puis on prend un autre appel.  Mais quand un tel événement survient chez nous, on se retrouve malgré soi dans le feu de l’action – dans tous les sens du terme!  On veut les images tout de suite, on veut le bilan tout de suite, on veut les coupables tout de suite, mais on doit se rendre à l’évidence; ces informations ne sont jamais instantanées, et on doit les confirmer avant de diffuser n’importe quoi.  Aussi, les informations se sont succédé depuis l’événement, et à chaque instant, diverses conclusions ont été tirées, puis démenties par la suite.

Au fil des heures, différentes informations sont sorties sur le web aussi.  Philippe Tesceira-Lessard publiait, tôt samedi matin, sur le site du quotidien La Presse, qu’un porte-parole de la compagnie propriétaire du train, la Montreal, Maine & Atlantic Railway (MMA), lui mentionnait que le conducteur du train était sain et sauf.  Puis en fin d’avant-midi, TVA dévoile que le train n’avait pas de conducteur!  Même que ce serait normal, selon le vice-président marketing de MMA.  Plus tard, en après-midi, un premier communiqué de presse de la compagnie indique qu’il y avait un conducteur, que celui-ci avait stationné le train, et serré les freins, avant de quitter à la fin de son horaire de travail, pour aller dormir dans un hôtel, et que par conséquent, celui-ci n’était pas à bord du train lors du drame.  À travers cela, on apprend aussi qu’un premier incendie a eu lieu en fin de soirée vendredi, et selon le site web EnBeauce.com, qui en parle dans un article publié à 00:43, cette nuit, le train était stationné à une station prévue à cet effet, située à environ sept kilomètres de Lac-Mégantic.

Évidemment, tout au cours de la journée d’hier, à chaque nouvelle information, certains y allaient de leur plus belle théorie du complot, le tout atteignant son paroxysme lorsque l’on a dit que le train n’avait pas de conducteur.  Un adepte de Twitter, Alex Simon (@alexsimon22) a même mentionné:

Une tentative de discussion avec ce type m’a valu une pluie d’injures.  Évidemment, toute cette affaire de “pilote automatique” a été démentie au cours de la journée.  Mais n’empêche que plusieurs utilisateurs de Twitter, et particulièrement ceux dont l’opinion politique se situe à gauche du spectre, y sont allé de plusieurs théories du complot.  À ce niveau, puisque une théorie du complot en vaut bien une autre, je vous soumets la suivante.

Imaginons qu’un groupe de pression écologiste quelconque (pas un majeur comme Greenpeace, mais un plus petit, plus local, qui veut se mettre au monde) profite du fait qu’un train, transportant des matières dangereuses, soit stationné, possiblement sans surveillance, pour essayer de prendre la compagnie en défaut sur l’aspect de la sécurité, et décide de déplacer le train.  Après tout, les grands comme Greenpeace réussissent des coups d’éclat, et ne se gênent pas pour les revendiquer par la suite!  Si la station où le train est arrêté est dans une pente en plus (information dont je ne suis pas au courant, à ce moment-ci), l’opération n’en sera que plus facile!  Imaginons maintenant que notre activiste arrive au train, et réussisse à desserrer les freins.  Le train bouge!  Bingo!  “On va les avoir, ces bandits à l’argent!”, se dit notre activiste. 

Sauf qu’à un moment donné, le train prend de la vitesse, tant et si bien que malgré toutes ses tentatives, notre type ne peut plus l’arrêter! Voyant qu’il ne peut plus rien faire, et voyant arriver le village suivant, il décide de sauter du train en marche, pendant qu’il peut encore le faire.  Une fois dans le fossé, il regarde le train dévaler la pente, sans personne à bord, espérant que rien ne se produira.  Puis, en constatant une première explosion, puis une autre, il prend ses jambes à son cou, et se pousse loin, et vite.

Bien entendu, ceci n’est qu’un scénario.  Bien entendu, tout le texte en violet n’est que le fruit de mon imagination.  Par contre, il faut souligner que des groupes de pression commettent effectivement des coups d’éclat, et les revendiquent, par la suite.

Sauf quand ça tourne mal,… bien entendu.

Mon but, ici, n’est pas de porter des accusations contre qui que ce soit, mais plutôt de dire à tout le monde d’attendre, avant d’accuser, et de condamner quiconque, qu’il s’agisse de “bandits à l’argent”, de vandales, ou d’activistes.  Nous ne savons encore rien de ce qui a pu provoquer cette tragédie, et les gens de Lac-Mégantic sont encore dans l’attente, et dans l’inquiétude.  Des parents, des amis, manquent toujours à l’appel, et plus le temps passe, plus on se rapproche d’un drame humain comme on n’en a pas connu au Québec depuis très longtemps.

La meilleure chose à faire, pour l’heure, c’est d’abord de prier, pour ceux et celles qui croient en quelque chose, et pour les personnes qui connaissent des gens des environs de Lac-Mégantic, essayez de les joindre, sur leur cellulaire d’abord, puisqu’ils risquent d’avoir été évacués de leur domicile.  Si aucune réponse ne survient, après plusieurs tentatives (plusieurs comme dans beaucoup, pas seulement une ou deux), vous pouvez rapporter la situation sur la page Facebook que la Sûreté du Québec (SQ) a mise en place à cet effet, en mentionnant le nom de la personne manquante, son âge, ainsi que la dernière fois où elle a été vue.  Finalement, si vous vivez à Lac-Mégantic, et êtes à l’extérieur, que ce soit pour des vacances ou pour d’autres raisons, n’hésitez pas à appeler vos proches de là-bas, question de les rassurer, de leur dire que vous êtes toujours là, que tout est OK.

Je compléterai ce billet en soulignant que mes pensées, et mes énergies positives, se tournent vers les gens de Lac-Mégantic, qui ont besoin de tout ce qui est disponible, mais d’abord de l’amour de leurs proches, et du soutien de toute la population.

Montréal: Déficiences dans les transports

Par ce beau dimanche matin, je parcours le site de MétéoMédia, question de voir quel genre de semaine nous aurons, sur le plan météorologique, et je tombe sur un article, accompagné d’un court reportage vidéo, le tout intitulé “Le transport en commun est-il la solution?”  Un spécialiste, Jean-Sébastien Trudel, président d’Elipsos, firme d’experts-conseil en développement durable, y affirme qu’ “on ne peut pas concevoir de continuer à vivre comme on le fait présentement”, compte tenu de l’augmentation de la population dans les grands centres, jumelée à l’étalement urbain.  Je ne reprendrai pas ici tout son argumentaire, mais la portion de celui-ci qui m’a bien fait rire se trouve au moment où il mentionne que “On a tellement investi depuis 50 ans dans le réseau routier, axé uniquement sur le transport automobile, ce qui fait en sorte qu’aujourd’hui, les solutions de transport en commun sont bonnes uniquement pour certains corridors.

Je me permettrai ici de rafraîchir la mémoire de monsieur Trudel en lui rappelant que le dernier pont reliant la rive-sud du fleuve à l’île de Montréal à avoir été construit, le pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine, fut ouvert à la circulation en 1967, soit il y a 46 ans!  Je veux bien croire que cette date entre à l’intérieur de sa période de 50 ans, mais il pourra probablement constater, s’il s’en donne la peine, que l’offre en transport autoroutier, qu’il dit pourtant fort majorée, est complètement gelée depuis 46 ans, à tout le moins entre Montréal et sa banlieue sud, ce qui n’a pas empêché la demande de transport, entre ces deux points, d’augmenter de façon régulière, à mesure que la rive-sud s’est développée.  Or, la seule augmentation de l’offre en transport, depuis ces mêmes 46 ans, est de l’ordre du transport en commun, et tient sur trois axes, à savoir le métro, les trains de banlieue, et la voie réservée du pont Champlain, celle-ci n’étant disponible qu’aux heures de pointe.

Vu sous cet angle, il devient clair que si le transport en commun n’est pas la solution idéale, concernant encore une fois les liens entre Montréal et sa rive-sud, ce n’est manifestement pas en fonction d’une offre trop grande du transport autoroutier; les bouchons quotidiens nous le rappellent de façon évidente!  De plus, les prochaines années n’apporteront pas de solutions, puisque la seule augmentation actuellement prévue de l’offre, toujours entre ces deux points, ne passera que par le doublement de la voie réservée de l’actuel pont Champlain, et sa mise en place de façon permanente; aucune augmentation de l’offre autoroutière, puisque l’on semble vouloir d’un nouveau pont Champlain à trois voies par direction, hormis les futures voies réservées permanentes.

Dans ces conditions, il ne fait aucun doute que le coût des problèmes dus aux transports, dans le grand Montréal, que l’on évalue à 1,4 milliards$ par année, dans l’article, ne cessera pas d’augmenter.

Il faut aussi rappeler à monsieur Trudel qu’entre le milieu des années 1970 et le milieu des années 2000, soit sur une période de 30 ans, il n’y a eu que très peu d’investissements en développement autoroutier dans le grand Montréal, et plus particulièrement sur l’île de Montréal même.  D’une part, peu d’argent fut investi durant cette période, et d’autre part, les sommes qui furent mises sur les routes le furent surtout en frais de rénovation des infrastructures existantes, comprenant notamment des reconstructions rendues nécessaires à cause de nombreuses déficiences au niveau de l’entretien, au fil des années.  L’écrasement du viaduc de la Concorde, à Laval, en 2006, en demeure la preuve la plus éloquente, alors que la course contre la montre, entreprise par le MTQ pour retirer tous les paralumes, aux entrées et sorties des tunnels du réseau autoroutier, course entreprise depuis l’effondrement de certains de ceux du tunnel Viger, au centre-ville de Montréal, plus récemment, fait office de preuve supplémentaire.

L’agglomération de Montréal constitue le 15e plus grand secteur métropolitain en Amérique du Nord, en termes de population, et parmi ces 15 métropoles, Montréal est la seule à ne pas avoir d’autoroute périphérique, qui permettrait à tous ceux qui n’ont pas affaire en ville de contourner celle-ci.  De ce fait, les infrastructures actuelles subissent des niveaux de charge qu’elles n’auraient pas à supporter si une telle périphérique existait, ce qui accélère leur dégradation.  Ajoutons à cela un manque flagrant d’entretien pendant des décennies, et il devient évident que l’ensemble des réseaux de transports montréalais font preuve d’énormes déficiences.

J’en profite ici pour rappeler que la meilleure façon de réduire le coût des problèmes dus aux transports demeure l’augmentation de l’offre.  D’abord par le futur pont Champlain, à condition de le construire selon une configuration 5-2-5, et ensuite par d’autres projets à compléter dans les plus brefs délais, dont entre autres, mais sans s’y limiter, la réalisation d’une véritable autoroute périphérique autour du grand Montréal.  Avec l’ouverture récente de la toute dernière section de l’autoroute 30, il ne manque que deux sections d’autoroute pour compléter un tel projet, les deux devant être construites aux deux extrémités de l’autoroute 640.  La première à l’extrémité ouest, entre Saint-Joseph-du-Lac et Hudson, via le lac des Deux-Montagnes, et l’autre, beaucoup plus compliquée, à l’extrémité est, entre l’actuel échangeur A-40/A-640 et l’autoroute 30, dans le secteur de Varennes, par-delà le fleuve Saint-Laurent.

Bref, il y a tellement de déficiences, dans l’ensemble des réseaux de transports du grand Montréal, que si l’on veut véritablement régler les problèmes, il faudra agir sur plusieurs fronts à la fois.

Constitution de 1982: On peut toujours causer…

Depuis quelques jours, en fait depuis la sortie du livre de Frédéric Bastien, intitulé “La Bataille de Londres – dessous, secrets et coulisses du rapatriement constitutionnel”, et même quelques jours avant, tournée promotionnelle oblige, tout le monde souverainiste est sur le cul.  On va même jusqu’à parler de coup d’état, rien de moins.

Tout d’abord, je dois avouer que je n’ai pas lu l’essai de Frédéric Bastien.  Il m’est donc difficile d’en tracer le portrait le plus rationnel possible.  Mais sachant que les québécois, dans l’ensemble, sont plus émotifs que rationnels, surtout quand il est question de politique, je m’attendais à un tel dérapage.  Imaginez; même Lucien Bouchard est sorti de sa réserve, et a sollicité une entrevue éditoriale de deux heures au journal Le Devoir.  Mais dans les faits, que pourrait-on changer à la situation actuelle?

Lundi dernier, le 8 avril, Louise Leduc signait un article dans La Presse, dans lequel elle aborda le sujet.  Bon, il semble assez clair, à la lecture du papier de madame Leduc, que celle-ci est souverainiste, et qu’elle vient de se trouver quelques arguments de plus pour en débattre, mais qu’en est-il des protagonistes, dans cette affaire?  Selon la lecture que madame Leduc fait des écrits de Bastien, l’affaire aurait impliqué, entre autres, les premiers ministres, Margaret Thatcher au Royaume-Uni, et Pierre Elliott Trudeau ici, ainsi que deux juges de la Cour suprême du Canada, William Esley et le juge en chef, Bora Laskin.  Or, même si on voudrait les entendre, là-dessus, il faudrait tous les déterrer!  Margaret Thatcher est morte lundi dernier, quelques heures à peine avant la sortie officielle du livre de Bastien, le juge Esley est décédé en 2002, Trudeau nous a quitté en 2000, et Bora Laskin est mort en 1984.  Bref, aucune des personnes occupant un rôle-clé, dans cette affaire, ne pourrait venir témoigner devant nous.

Alors si Lucien Bouchard veut faire des procès d’intention, ou une commission nationale, je n’ai aucun problème avec cela.  Quelques millions de dollars de plus ou de moins, dilapidés pour la bonne cause, ne nous empêcheront pas de dormir.  Par contre, je suis aussi de ceux qui croient que l’on a d’autres problèmes, autrement plus importants, à régler.