Route 158: Ça frappe encore!

À mon arrivée à la maison, ce soir, j’ai pris connaissance de l’accident survenu ce matin sur la route 158, à Sainte-Geneviève-de-Berthier, dans la région de Lanaudière.  Pour ceux qui ne sont pas au courant, l’accident impliquait deux véhicules, soit un autobus scolaire, dans lequel prenait place 13 jeunes, plus le chauffeur, autobus qui se dirigeait vers l’école secondaire Pierre-de-Lestage, de Berthierville, et une fourgonnette, occupée par les 8 membres d’une équipe de chargement de volailles, qui revenaient d’une nuit de travail.  Au moment d’écrire ceci, le bilan était toujours de 4 morts, 4 blessés graves, et 14 blessés légers.  Il est à noter que tous les morts et les blessés graves prenaient place dans la fourgonnette.  Pour être plus précis, sur le lieu de l’accident, il s’agit de l’intersection des routes 158 et 345.

Cette photo date de l’été de 2009, et figurait dans un billet que j’avais à l’époque publié au sujet de la route 158, et en particulier des divers travaux réalisés et à venir, sur cette route.  Selon les informations que j’avais, dans le temps, cette intersection devait être reconstruite… l’année précédente!  Ce n’est donc pas d’hier que la problématique de cet endroit est connue de tous, que ce soit des gens qui habitent tout près, des utilisateurs locaux et régionaux du réseau routier, des autorités municipales, des gens du MTQ, des policiers et autres intervenants en urgence, j’en passe, et des meilleurs.

On le voit peu, sur cette photo, mais le profil de la route 158, à cet endroit, est très incliné, et la route 345 se situe en haut de l’inclinaison.  Ainsi, lorsque la route est couverte de glace noire, et que l’on arrive exactement à l’endroit que l’on voit, sur la photo, un simple coup de freins, dans le but de tourner à droite, fait que le véhicule glisse vers la gauche, soit directement dans la voie opposée.  C’est probablement l’une des hypothèses qui expliqueraient l’accident de ce matin; il y avait effectivement présence de glace noire, sur la chaussée, au moment de la collision.  Le truc, c’est de monter le plus haut possible – le plus à droite – avant de freiner, quitte à rouler un peu sur l’accotement, de façon à combattre l’angle d’inclinaison de la route, et ainsi éviter de glisser.  Mais il faut retenir qu’un truc demeure un truc; il n’est pas garanti que ça marche à chaque fois!  Bref, il n’y a pas de formule magique; la prudence est de mise, à cet endroit.

Je ne sais pas précisément quels étaient les travaux prévus à cette intersection, d’une part, et d’autre part, je ne suis pas vraiment porté sur ce genre d’aménagement, à la base, mais je crois que cette intersection serait l’endroit idéal pour aménager un carrefour giratoire.  D’abord, l’espace est disponible.  Ensuite, un carrefour giratoire permettrait d’éliminer l’inclinaison, dans le profil de la route 158.  Mais d’abord et avant tout, un tel aménagement abaisserait définitivement la vitesse, à cet endroit.  Il est connu de tout le monde, dans les environs, que sur la route 158, ça roule!  D’ailleurs, l’inclinaison, dans le profil de la route, fut créée justement dans le but de négocier la courbe rapidement.  L’aménagement d’un carrefour giratoire permettrait donc de réparer une erreur du passé, et de rendre l’intersection des routes 158 et 345, à Sainte-Geneviève-de-Berthier, nettement plus sécuritaire.

MISE À JOUR – 9 février, 21h30

Mon bon ami Jean Tremblay vient de m’annoncer, comme j’entrais sur Twitter, que l’autoroute 50 a encore tué, hier matin, à la hauteur de Lachute.  Cette fois, c’est une jeune femme de 19 ans, Stéphanie Duguay-Sénécal, qui a perdu la vie, après que sa voiture soit entrée en collision avec un VUS.  Le vendredi précédent, c’est à Grenville-sur-la-Rouge, que la mort attendait un autre conducteur; la voiture de celui-ci a embouti l’arrière d’un camion-remorque, qui était stationné sur l’accotement de la bretelle de sortie, à la fin de cette section de l’autoroute 50.

MISE À JOUR – 10 février, 22h15

Ce matin, les médias, dont Cyberpresse.ca, et l’agence QMI (via le site web Canoë), rapportent un cinquième décès, parmi les occupants de la fourgonnette.

A-40: L’aire de services de la Baie-de-Maskinongé vous accueille!

Je vous ai parlé, il y a de cela quelques temps, déjà, de la “nouvelle” halte routière, sur l’autoroute 40, en direction est, à la hauteur de Maskinongé, et des tracasseries administratives qui n’en finissaient plus.  Eh ben voilà; toute bonne chose – et toute mauvaise aussi, à la rigueur – a une fin, et depuis environ deux mois, l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé accueille les automobilistes dans ses installations tout à fait modernes.

Voici le premier coup d’oeil, quand on emprunte la bretelle de sortie vers l’aire de services.

C’est lorsque l’on arrive dans le stationnement que l’on prend conscience de l’ampleur des installations.

On y retrouve des allées de service au volant pour deux des trois restaurants.

Le point d’interrogation signifie que vous vous questionnez, là.  Vous vous demandez si vous êtes encore un enfant; si oui, vous pouvez vous amuser dans ce parc.  Non, ça va, je blague!  En fait, vous pouvez jeter un oeil à vos enfants depuis…

…les vitrines, que l’on voit à droite de l’entrée principale; ce sont celles de la salle à manger commune pour les trois restaurants.

La firme Immostar, partenaire privé du MTQ dans le nouveau réseau d’aires de services, prend le service à la clientèle très au sérieux; dans chaque vestibule, on retrouve la photo, le nom, et le numéro de téléphone de la personne responsable en devoir.  Lors de mon passage, il s’agissait de Murielle Armstrong, une personne fort gentille, d’ailleurs.

Voici le corridor, qui sert de lien à tous les services.  J’ai pris cette pose depuis le fond; l’entrée principale se trouve donc au dernier plan, sur la photo.  À chaque bannière, on retrouve les services correspondants, à savoir, depuis le fond, le dépanneur Couche-Tard, les deux entrées de la salle à manger commune aux trois restaurants, le bureau d’informations touristiques, et les toilettes.  Je vous parlais de madame Armstrong; elle est tellement avenante qu’elle m’a même demandé si les panneaux de plancher glissant qu’elle utilisait allaient nuire à ma photo!  Bien sûr que non, madame!  En passant, vous faites de l’excellent travail; tout brille, là-dedans!

Ici, c’est la prison, où l’on enferme les gamins qui sont trop casse-pieds.  Mais non, n’appelez pas la police, là; je déconne!  C’est l’emplacement qui sera occupé par le restaurant A&W, le seul à ne pas encore être ouvert; les deux autres, à savoir le Tim Horton’s, et le Valentine, sont ouverts et fonctionnels, de même que le dépanneur et la station d’essence.

Depuis la salle à manger, voici les oeuvres d’art de la halte.  Il est d’usage que le gouvernement du Québec mette 1% de la valeur d’un investissement immobilier dans des oeuvres d’art, et l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé ne fait pas exception.  Voici donc l’ensemble des oeuvres, que j’ai photographié depuis la salle à manger.  Je vous les montrerai, plus en détails, un peu plus loin.  Vous noterez que je n’ai pas pris de pose de la salle à manger comme tel, et voici pourquoi; quand je suis en train de manger, et que quelqu’un arrive en disant “Ça ne vous dérange pas, je vais prendre une photo?”, je suis désolé, mais ça me les hache menu, comme dirait l’un de mes potes français.  C’est pourquoi je n’ai pas voulu casser les pieds des gens présents.

Voici la vitrine du bureau d’informations touristiques de la MRC de Maskinongé, qui était fermé, lors de mon passage.  En principe, il devrait ouvrir ses portes au printemps de 2011.  De l’autre côté, on a pris soin…

…de placer une décoration qui rappelle le temps des fêtes.  À voir la position du Père Noël, tout porte à croire qu’il avait le nez aussi rouge que son principal renne!  Chez les humains, nous ne sommes pas aussi chanceux; il arrive à certains de mourir…  Petite allusion pour préciser que si vous buvez, ne prenez pas le volant!

Voici donc les oeuvres d’art que l’on trouve à la halte.  De gauche à droite, voici la première, de Francine Laurin et de Jasmin Lavoie, deux artistes de la MRC de Maskinongé, oeuvre réalisée en 2010, et intitulée Ondulation.

Au centre, celle-ci est signée Jasmin Lavoie.  Aussi réalisée en 2010, elle s’intitule Espace.

Nous complétons le tableau avec Trompette, autre oeuvre signée Francine Laurin et Jasmin Lavoie, réalisée en 2010 aussi.

À défaut de renseignements touristiques, pour cause de bureau fermé, on peut toujours utiliser la carte de la région.

L’aire de services de la Baie-de-Maskinongé est aussi dotée d’une station d’essence, qui offre tous les grades d’essence, ainsi que le carburant diesel.  À l’origine du projet, la halte de Maskinongé était l’une des deux, si ma mémoire m’est fidèle, sur les sept de l’ensemble du partenariat public-privé, qui ne devait pas avoir de station d’essence, mais force est de constater que l’on a révisé les plans.

La porte secondaire, à l’autre bout du corridor, débouche sur le stationnement des grands véhicules.  Il y a de la place pour les camions-remorques, les autocars, les maisons motorisées, et même les trains routiers.

En cas de neige abondante, pas de problème; l’équipement de déneigement est déjà sur place!

Et voici le pourquoi du comment; le nom de l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé vient du fait que celle-ci se trouve pratiquement dans la baie.  D’ailleurs, en ce temps de l’année, on peut observer la baie d’une façon différente, du fait que les feuilles des arbres ne nous cachent plus le paysage.

C’est donc après des mois de tergiversations que l’aire de services de la Baie-de-Maskinongé fut inaugurée le 25 octobre dernier, en présence de plusieurs personnalités, dont la ministre responsable de la région de la Mauricie, et autrefois ministre des Transports, Julie Boulet, le préfet de la MRC de Maskinongé, Robert Lalonde, le président d’Immostar, la firme privée partenaire du MTQ, André Pelchat, le maire suppléant de Maskinongé, Roger Michaud, et le président de la Corporation touristique de la MRC de Maskinongé, Jean-Louis Deschamps.  Le quotidien régional Le Nouvelliste en a parlé, sous la plume de Martin Lafrenière.

A-73 nord: Là ou l’expansion va commencer

Notre collaborateur, MarcFP85, est sûrement un homme patient; il m’a envoyé des photos qui datent de l’été, afin que j’en fasse des billets, et nous sommes à la fin d’octobre.  Eh bien voila, Marc; ta patience est récompensée!  Voici le premier de deux billets sur le prolongement de l’autoroute 73, au nord de la vieille capitale.  Nous vous montrerons ici la fin actuelle de l’A-73, à la hauteur de la route 371, dans la municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury.

Nous voyons ici la dernière sortie de l’A-73 actuelle, soit la sortie 167, qui mène à la route 371.

Une fois la nouvelle section complétée, la bretelle d’entrée vers l’A-73 nord passera à travers ce boisé, puisque l’autoroute tournera vers la droite, s’éloignant un peu du boulevard Talbot, qui deviendra une voie locale.  L’A-73 empruntera le viaduc situé juste à gauche de cette photo,…

…et que l’on voit mieux ici.  Notre collaborateur se tient sur la future emprise de la chaussée nord.

Depuis le même point d’observation, il regarde vers le sud.  Toute la circulation de l’A-73 roule actuellement sur le viaduc de la chaussée sud, chaussée que l’on voit à droite.

Voici une vue du viaduc de la chaussée nord de l’A-73, qui se poursuivra à travers le boisé, à droite.

Au nord du viaduc de la photo précédente, on voit le secteur qui sera réaménagé, lors des travaux; le boulevard Talbot, qui est aussi l’actuelle route 175, deviendra une voie locale, alors que l’A-73 bifurquera vers le boisé, à droite.

Présentement, la bretelle de la sortie 167, en direction sud, est ni plus ni moins que le boulevard Talbot lui-même.  Avec le prolongement de l’A-73 vers le nord, le boulevard Talbot retrouvera son état original, et une nouvelle bretelle de sortie sera aménagée à travers ce petit boisé,…

…et aboutira directement là où se trouve ce petit massif, soit juste en-face de la bretelle d’entrée actuelle vers l’A-73 sud.

Actuellement, le boulevard Talbot, en direction nord, se termine par une boucle de virage en U, afin d’éviter à la circulation de se retrouver face à face avec celle provenant du nord.  Cette boucle sera éliminée, et le boulevard Talbot reprendra sa vocation originale.

Dans le second – et dernier – billet sur l’A-73, notre collaborateur MarcFP85 illustrera les travaux qui sont commencés à la hauteur de Saint-Adolphe.

A-20: À l’Isle-Verte, il y a aussi de l’action!

L’été dernier, mon collaborateur MarcFP85 m’a envoyé tout plein de photos de visites de chantiers, autour de la région de Québec.  Je vous ai montré déjà celles du chantier de l’A-20 à Cacouna.  Il nous emmène un peu plus loin, cette fois, à la fin du premier prolongement vers Trois-Pistoles, à savoir dans le secteur du chemin du Côteau-des-Érables, à l’Isle-Verte.

Ici, depuis la route 132, nous voyons le nouveau chemin du Côteau-des-Érables.  Celui-ci est déplacé vers l’est, de quelques dizaines de mètres, afin de créer un ensemble de voies plus harmonieux, et plus sécuritaire.  Il faut spécifier aussi que ce chemin constituera le lien entre la fin de l’A-20 et la route 132; il se doit donc d’être revu et corrigé, afin de pouvoir supporter toute cette circulation, qui comprend de nombreux poids lourds.

Cette image a été prise depuis l’actuel chemin du Côteau-des-Érables, et montre le chantier, en direction ouest.

Comme ce fut le cas à Cacouna, le viaduc du nouveau chemin du Côteau-des-Érables, du moins à première vue, ne semble pas être suffisamment large pour accommoder deux chaussées.  Il est à noter que ce tronçon de l’A-20 est construit en super-2.

Nous voyons maintenant la bretelle d’accès à l’A-20 ouest.

Cette fois, c’est le nouveau chemin du Côteau-des-Érables, que l’on voit en direction nord.

Pour la dernière photo, notre collaborateur a changé de site.  Il a fait le tour du chantier, puis est revenu par le chemin du Côteau-du-Tuf, pour nous offrir cette vue d’ensemble du chantier de l’A-20, à l’Isle-Verte.

MarcFP85 m’a également fourni des photos de deux chantiers, sur l’A-73, au nord de Québec.  Je les mettrai ici bientôt.

A-20: À Cacouna, ça progresse!

Voici le premier d’une série de billets pour laquelle je peux compter sur l’assistance d’un collaborateur.  Il commente régulièrement mes billets, sous le pseudonyme de “Marcfp85”, et est également l’auteur du “Blog de tout et de rien”.  Habitant la région de Québec, il s’est rendu sur divers chantiers de son coin, et a eu la brillante idée de me refiler ses photos.  Alors jetons un coup d’oeil sur sa première série d’images, prises sur le chantier de l’A-20, à la hauteur de Cacouna.

On arrive à la fin actuelle de l’A-20, à Cacouna.  À droite de la route, on peut voir les travaux qui se dessinent.  En y regardant de plus près,…

…on aperçoit l’alignement du futur tronçon de l’A-20.  C’est également à cet endroit que l’autoroute deviendra une super-2, c’est à dire une autoroute à une seule chaussée, où les véhicules se rencontrent sur des voies contigües.

Contrairement aux chantiers urbains, qui sont beaucoup plus surveillés, les chantiers situés à la campagne, comme celui-ci, ne montrent qu’une mise en garde, à l’entrée des divers accès.  Mais il faut être prudent, quand même, et garder une bonne distance des travaux, afin de ne pas nuire aux opérations, le tout en considérant sa propre sécurité.

Depuis le même point de vue, un regard vers le sud-est montre que l’on a beaucoup pioché à même le roc pour construire la chaussée.

L’accès à l’A-20, depuis la route 132, se fera par le chemin Moreault, qui longe l’A-20, et qui sera réaménagé, lui aussi, lors du prolongement de l’autoroute.  Ici, on voit la bretelle d’accès vers l’ouest, depuis ce qui sera le nouveau chemin Moreault,…

…alors que de ce côté se profile la bretelle de sortie de l’A-20, toujours en direction ouest.

Vu d’en-haut, le viaduc du futur chemin Moreault.

Le même viaduc, vu cette fois depuis le côté sud.

Depuis le même point de vue, cette fois en regardant vers l’est.  On y voit, de gauche à droite, le futur chemin Moreault, la bretelle de sortie de l’A-20 est, puis la chaussée de l’autoroute.

Sur cette pose, prise à quelques mètres plus au sud, on distingue mieux la bretelle de sortie, qui longera le chemin Moreault.

Pour cette image, Marcfp85 semblait constater que le passage, sous le viaduc, semblait trop étroit pour permettre la construction de deux chaussées, et permettrait tout au plus une seule chaussée à quatre voies, avec un muret central du type « New Jersey », advenant un éventuel doublement de l’A-20.  Pour ma part, je crois que cela demeure possible, compte tenu que les talus, supportant les deux culées, se terminent par des murs droits, et que le regard d’égout semble très près du mur de gauche.  Évidemment, les deux chaussées, le cas échéant, devront être passablement rapprochées.

Les autres billets réalisés en collaboration avec marcfp85 seront publiés dans les prochains jours.