A-50, en 2010: (6) À la croisée des régions

Cette fois, nous jetterons un coup d’oeil à l’est de Montebello, toujours à Notre-Dame-de-Bonsecours, à l’extrême est de la région de l’Outaouais, puis nous traverserons dans la région des Laurentides, pour quelques images de plus.

Voici de quoi avait l’air la chaussée de l’A-50, vers l’est, lors de mon dernier passage sur le viaduc de la côte Angèle.  Les pelles mécaniques sont à l’oeuvre pour installer un ponceau rectangulaire, en béton, alors que l’autoroute croisera la décharge du lac Charrette.

Grâce au zoom, nous pouvons regarder au-delà du ponceau, et voir jusqu’à environ deux kilomètres de la sortie 216, vers Fassett.

Toujours du même viaduc, nous voyons l’A-50 en direction ouest, cette fois.  Le lampadaire, installé là, à gauche, sur la photo, indique probablement le début du dédoublement des chaussées, que j’appelle parfois le « deux-dans-un », juste avant l’échangeur de la route 323, parce que si l’on regarde au loin,…

…on peut même voir la circulation sur le chemin de déviation de la route 323.

Nous voilà maintenant hors de l’Outaouais, alors que des ouvriers s’affairent à compléter l’armature des piliers qui soutiendront le viaduc de la montée Boucher, à la limite ouest de la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge, viaduc qui surplombera l’A-50.

Pendant ce temps, le « nouveau » chemin Avoca, ainsi que son échangeur,  continuent de prendre forme.  En plus de la circulation lourde, encore une fois, on peut voir, au loin, que le passage inférieur est presque terminé.

Le dernier billet de cette série montrera l’avancement du pont de la rivière Rouge.  À suivre, dans les prochains jours.

A-50, automne 2009: (4) En roulant vers la montée Boucher

À l’ouest du chemin Avoca, les travaux de l’A-50, après un départ tardif, avancent plutôt bien.  Curieusement, il y a trois passages étagés, entre le chemin Avoca et la montée Boucher, alors qu’en consultant la carte de Diffusion des données spatiales (tout un nom!), à laquelle on accède via le Répertoire des limitations de poids, sur le site web de Transports Québec (le MTQ), nous ne voyons qu’un seul passage pour cervidés, et un pont sur la petite rivière aux Saumons.  Probablement des ajouts négociés à la dernière minute.  Voyons voir…

Voici un premier passage, avant qu’il soit recouvert.  Il s’agit d’une simple passe à chevreuils, mais selon le MTQ, il faut dire « passage pour cervidés ».  Merci à l’Office de la langue française, qui est probablement à l’origine de cette « appellation contrôlée ».

Nous sommes tout près du deuxième passage, qui semble servir à un chemin (privé?) qui conduit vers les montagnes, depuis les propriétés que l’on voit ici.  La route, devant nous, est la route 148.  Il s’agit probablement du point le plus rapproché, entre la future autoroute 50 et la route 148.  L’A-50 sort des montagnes, à cet endroit, et longe les terres agricoles, sur plusieurs kilomètres vers l’ouest.

Voici donc ce deuxième passage, qui n’est pas répertorié, et qui a tous les airs d’un chemin privé.  Il semble clair qu’il ne s’agit pas d’une route à haut volume de circulation.

L’A-50, vers l’est, entre le deuxième et le troisième passage.  À droite des pylônes électriques, la route 148 longe la rangée de poteaux.

Ici, c’est le troisième passage étagé, qui semble être un autre ponceau voûté, semblable aux deux précédents.  Celui-là aussi se retrouve vis-à-vis une propriété qui n’a pas été expropriée, ce qui porte à croire qu’il s’agit, encore une fois, d’un chemin privé non-répertorié, parce que…

…l’espace à combler, entre le passage étagé, et la chaussée de l’A-50, où je me trouve, pour prendre cette photo, est plutôt grand, et que la petite rivière aux Saumons se trouve là où l’on voit des toiles, installées de façon à éviter des déversements accidentels.  Le chemin, à droite, est temporaire, et permet de franchir la rivière, grâce à un pont, lui aussi temporaire.

L’A-50 est, vue d’ici, semble droite comme une flèche.  Le chemin, qui monte la colline, à gauche, est la montée Boucher.  Si je me retourne,…

…je peux vous montrer le site du viaduc de la montée Boucher, avec, en arrière-plan, le terrassement de la chaussée de l’A-50, incluant la supersignalisation, qui fut complétée aussi tôt qu’en 2007.  Le viaduc sera soutenu par deux culées, et par une pile centrale.

Au moment où j’ai pris ces photos (le lundi de l’Action de grâces, soit le 12 octobre dernier), l’enfoncement des pieux de la culée sud allait bon train,…

…alors que l’enfoncement de ceux de la pile centrale, ainsi que…

…celui de ceux de la culée nord n’étaient pas encore débutés.  Ces deux derniers sites semblaient toutefois bien préparés.

Voici à quoi ressemblent ces pieux; de simples tubes en acier, que l’on enfonce aux endroits prévus à l’aide de…

…cette masse à coulisse.  Évidemment, le coffre rouge, en acier, et les bouteilles de gaz à soudure sont attachés de cette façon pour éviter le vol.  La partie carrée, en acier, glisse le long de la poutre (la coulisse), alors que l’autre partie, celle qui est actuellement appuyée sur le coffre, prend appui sur le pieu, et reçoit le coup de masse.  Le point d’impact, où la masse frappe la partie inférieure, est en bois, afin de limiter les rebondissements, lors de l’impact.

À l’ouest de la montée Boucher, le terrassement de base de la chaussée est construit depuis maintenant deux ans, et ce sur une distance d’environ dix kilomètres, soit jusqu’à l’échangeur de la montée Fassett.  Ce sera le dernier billet illustré à l’aide des photos de l’Action de grâces.

A-5, été 2009: (1) La chaussée nord

Eh oui, je me suis retrouvé avec du temps libre, cette semaine, et à la faveur d’un achat que je suis allé faire à Ottawa, j’en ai profité, à mon retour, pour monter l’autoroute 5, question de voir si les travaux avancent, là-bas.  Comme j’ai pris plusieurs photos, je les ai divisées en trois groupes, à savoir:

(1) La chaussée nord(2) La jonction avec la QC-105(3) La chaussée sud

Allons-y.

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Nous sommes ici au début de la chaussée vers le nord.  La fondation de la chaussée est pratiquement complétée, et est presque à niveau avec le tablier du viaduc, qui surplombe le chemin de la Rivière.  Enfin, les puristes me diront que ce n’est pas tout à fait le chemin de la Rivière, puisqu’il n’est pas aligné avec le « vrai » chemin de la Rivière, qui vient rejoindre la route 105 dans une intersection en pointe, à environ 50 mètres au sud du chemin d’accès aux bretelles de l’A-5.  Au loin, nous voyons la fin actuelle de l’autoroute, soit la sortie 21.

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La chaussée nord, en regardant cette fois vers le nord.  À droite, c’est la bretelle d’entrée en provenance du chemin de la Rivière.

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Je ne sais pas si ces trous, dans la paroi rocheuse, étaient prévus sur les plans et devis.

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Un peu plus loin, on constate une grosse brèche dans le massif rocheux.  Allons y jeter un coup d’oeil.

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En passant, observons le chemin Pine, en direction ouest, et son passage inférieur, sous la chaussée sud.

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Nous y voici donc, à ce passage dans le roc.  Pour prendre la photo, j’ai dû presque m’appuyer sur l’autre paroi rocheuse, afin que l’on voit bien les arbres, tout en-haut.

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À mesure que l’on s’approche de la fin du nouveau tronçon, on se rend compte que la route 105 est vraiment tout près de l’autoroute.  Les traces, que l’on voit dans le gravier, mènent…

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…à une balance pour camions, évidemment équipée de la traditionnelle « Johnny-on-The-Spot », question d’assurer un tout petit peu de confort au travailleur qui y passe probablement la journée.

Les deux autres piles de photos vont suivre dans quelques temps.  Dans… pas trop long, en fait.