Boutique Le Marcheur: PAJU va-t-il finir par comprendre?

Pour faire changement, ce samedi après-midi, des manifestants du regroupement Palestiniens et Juifs unis (PAJU) se sont donné rendez-vous devant la boutique Le Marcheur, sur la rue Saint-Denis, à Montréal, dans le but de soi-disant lutter contre le soi-disant “apartheid” dont seraient victimes des palestiniens, dans leurs relations avec l’état d’Israël.  Sauf que cette fois-ci, le commerçant a aussi reçu la visite de trois personnes bien particulières.

En effet, les députés François Bonnardel, de l’ADQ, Martin Lemay, du PQ, et Lawrence Bergman, du PLQ, sont allés remettre au propriétaire de la boutique, Yves Archambault, une copie encadrée de la motion qui fut présentée à l’Assemblée nationale, le 9 février dernier, en appui au commerce de chaussures, qui doit composer avec les manifestants de PAJU depuis aussi loin qu’octobre dernier.  Cette motion n’a pu être adoptée, puisque le seul député de Québec solidaire, le bon docteur Amir Khadir, a voté contre la motion, bloquant ainsi son adoption à l’unanimité.  Devant cela, les quelques manifestants de PAJU ont jeté leur dévolu sur un autre commerce de chaussures de la rue Saint-Denis, la boutique NAOT, qui vend aussi des produits israéliens.

C’est ce que raconte cet article de l’agence QMI, publié hier sur le site web Canoë.

J’en viens à me demander quoi faire pour que ce cirque cesse; il est clair que PAJU est borné – c’est le moins que l’on puisse dire – dans ses intentions, et que peu importe si sa cause est réelle ou non, l’organisme n’a manifestement pas l’intention de changer de méthode, même s’il n’a obtenu aucun résultat concret de la manifestation semblable, qu’il tient devant la boutique Indigo, au coin de Sainte-Catherine et de McGill College, tous les vendredis, de midi à 13h00, et ce… depuis six ans!  Il faudra donc trouver une manière de rendre la vie plus compliquée à l’organisme, afin qu’il comprenne que sa méthode n’est pas la bonne, et qu’elle n’aidera jamais personne là-bas, en plus de nuire aux honnêtes commerçants d’ici qui, faut-il le rappeler, ne font absolument rien d’illégal!

Il m’est venu une idée complètement folle; comme PAJU veut faire de la rue Saint-Denis une soi-disant “zone libre de l’apartheid israélien”, pourquoi les commerçants de la rue Saint-Denis n’en profiteraient-ils pas pour afficher leur solidarité… avec leurs clients?  Les commerçants devraient se passer le mot afin de faire en sorte, rapidement, que chaque commerce offre un produit, ou une ligne de produits, fabriqué en Israël; de cette façon, leur “vigile” n’aura d’autre choix que de se transformer en course contre la montre, le nombre de manifestants étant moindre que le nombre de boutiques, sur la rue Saint-Denis.

Mais bon, si l’on regarde du côté de la cause, il est clair que ce ne sont pas des propriétaires de petits commerces, aussi gentils – ou influents – puissent-ils être, qui vont changer quoi que ce soit en Israël.  Ainsi, si PAJU veut faire changer les politiques israéliennes, envers les palestiniens, il doit s’adresser à l’ambassade, ou au consulat israélien, et pas ailleurs.  De telles boycotts ne changent rien à rien, que ce soit en Israël, ou en Afrique du Sud, quoiqu’en disent les membres de PAJU.

Santé: Quand les municipalités se mêlent de ce qui ne les regarde pas

En jetant un oeil au site Canoë, en ce début de soirée, je suis tombé sur cet article de Jean-Louis Fortin, de l’agence QMI, au sujet des arrondissements de Montréal qui, à l’image de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (CDN-NDG), devraient se mettre à la lutte contre… le gras trans.

Pas contre la criminalité, ni contre les gangs de rue, ni contre les débits d’alcool illégaux, ni contre les piqueries, ni contre la vente de drogues dans les cours d’école, ni contre la vitesse excessive dans les zones scolaires, ni contre la corruption dans l’attribution de leurs contrats, ni contre les nids-de-poule, ni contre les trottoirs dégueulasses, ni contre les amoncellement de déchets dans les ruelles.  Contre le gras trans!

Après, on viendra se plaindre du fédéral, qui met son nez dans la cour des provinces!

Dans l’article de Jean-Louis Fortin, on apprend que l’arrondissement CDN-NDG a présenté, ce mardi, sa « Politique en faveur de saines habitudes de vie », et espère inciter les autres arrondissements de la ville de Montréal de converger dans le même sens.  On peut également lire que les municipalités n’ont aucun pouvoir de bannir le gras trans des restaurants, puisqu’il s’agit d’un pouvoir qui reviendrait au gouvernement fédéral.  Par contre, toujours selon l’article, le conseiller de ville du district de Snowdon et leader d’Union Montréal au conseil municipal, Marvin Rotrand, promet que son administration accompagnera les restaurateurs en leur indiquant comment acheter des aliments santé sans voir leurs coûts de production exploser.  Comme si les restaurateurs ne pouvaient pas le faire eux-mêmes.

Cou’donc, il ne reste plus de nids-de-poule à remplir, dans CDN-NDG?

Les municipalités – et les arrondissements de Montréal en font partie – ont tant à faire dans les domaines qui sont de leur juridiction, et tant de retard à rattraper au niveau de leurs infrastructures, qu’elles n’ont rien à cirer dans la lutte au gras trans.  Si les restaurateurs veulent servir des repas remplis de gras trans, ou encore sans gras trans, ça les regarde, eux et personne d’autre!  Si le client trouve son repas trop gras, il va faire parler son porte-monnaie; il désertera ce restaurant, et ira ailleurs.  Et si le restaurant, devant une baisse de sa clientèle, persiste à servir le même menu, il fermera éventuellement ses portes.  La ville n’a pas « une cenne » à mettre là-dedans!

Si l’on permet aux municipalités de lutter contre le gras trans, dans le but de soi-disant favoriser de saines habitudes de vie, quelle sera la prochaine étape?  Interdire l’automobile, parce que ça pollue?  Proscrire les animaux domestiques, parce leur litière ne sent pas bon?  Déjà que les municipalités réglementent dans des domaines strictement privés, comme de savoir ce que vous pouvez mettre, ou ne pas mettre, au-dessus de votre piscine, il me semble que leurs budgets devraient servir à assurer des services aux citoyens, et non pas à les brimer dans leurs choix.

PLC-Québec: La chicane est dans la cabane!

Le député fédéral de la circonscription de Bourassa, le libéral Denis Coderre (vous savez, celui qui est allé en Afghanistan sur le pouce, quelques jours après que Maxime Bernier soit allé porter des Jos Louis aux soldats) vient de claquer la porte, samedi dernier, à titre de lieutenant politique du chef au Québec.  Cette décision de Coderre a créé des remous, il va sans dire, au sein du PLC, et vient changer la donne, encore une fois, pour d’éventuelles prochaines élections.

LogoPLC-30%D’ailleurs, je vous propose une analyse ma foi fort intéressante de Mathieu Turbide, parue dans le Journal de Montréal de ce matin, qui voit dans cette affaire, une lutte à finir, lors d’un prochain affrontement pour la chefferie du parti.  Cette analyse se veut un alignement de détails qui, à défaut d’être d’une corrélation certifiée, montre que la cote de popularité du parti libéral du Canada est en train de redescendre à des niveaux presque semblables à ceux du temps où Stéphane Dion était le chef.  Cela ajoute donc aux similitudes entre l’actuel chef, Michael Ignatieff, et le député de Saint-Laurent – Cartierville, que je soulignais dans ce billet, qui date d’une semaine, et dont plusieurs points devront sûrement être revus, suite aux derniers événements.

Donc, pour l’instant, un point de l’analyse de Turbide, qui est fort pertinent, est que le PLC semble plutôt content que le nouveau parti démocratique maintienne le gouvernement minoritaire du conservateur Stephen Harper en vie, puisque le mieux qu’il puisse espérer, dans l’état actuel des choses, est de demeurer à l’opposition officielle.  Ses possibilités de gains au Québec, à part sur des perspectives strictement locales, sont à toutes fins pratiques nulles, à la suite des événements des deux dernières semaines, et principalement de la sortie fracassante de Coderre contre « la garde rapprochée torontoise » du chef Michael Ignatieff.  En lançant de tels propos, Denis Coderre est-il conscient qu’il vient de redonner au bloc québécois la mainmise sur la prochaine campagne électorale, à peu près de la même façon que les conservateurs l’avaient fait en annonçant des coupures de 46 millions$ dans la culture, presque au début de la dernière campagne?  En s’exprimant ainsi, peut-être que Coderre a su défouler sa colère face au fait que le chef ait passé au-dessus de sa tête, pour finalement redonner Outremont à Martin Cauchon, mais en même temps, sa tentative de se montrer comme « un martyr du Canada anglais » risque de donner davantage de munitions au bloc qu’à lui-même, lors du prochain scrutin.

Bref, la situation actuelle, au sein du PLC, ressemble en plusieurs points à ce qu’elle était du temps de Stéphane Dion, la grogne contre le chef en moins.  Mais attendez, ça va venir.

WVCS: Mon seuil de participation est atteint! Merci à tous mes donateurs!

J’ai eu droit à un don généreux, en ce samedi, don qui m’a permis d’atteindre le seuil minimal de participation, qui est fixé à 2000$.  J’ai publié un texte sur ma page personnelle, sur le site web du Week-end pour vaincre le cancer du sein.  Voici le texte.

Eh bien c’est fait! Aujourd’hui, j’ai atteint le seuil minimal de participation de 2000$, et ce grâce à un généreux don d’une personne qui tient à ne pas dévoiler son nom, mais que je connais très bien! Merci à toi, pour ce don si généreux, et merci également pour la grande confiance que tu mets en moi. Je tâcherai d’être à la hauteur.

Je dois vous avouer que pour ma part, j’ai un peu mis de côté tout ce qui se rapportait au Week-end, dernièrement. J’ai dû composer avec un transfert, au niveau de mon travail, accompagné d’un déménagement, et ce dans un laps de temps plutôt court. Et depuis, avec des semaines de travail plutôt ardues, dont la dernière, qui s’est terminée hier, de près de 60 heures en 5 jours, cela me donnait bien peu de temps pour faire avancer la cause.

Mais voilà, je m’y suis remis, ces derniers jours, et avec la généreuse complicité de mon bon ami, Paul Ferguson, qui marchera les 60 kilomètres, lui aussi, ma campagne de financement s’est accrue de plus de 500$ en moins de trois semaines. Alors un énorme merci à tous ceux et toutes celles qui ont contribué à cette atteinte du seuil de participation. Sans vous, rien de tout cela ne serait possible.

Mais le fait que j’aie atteint les 2000$ nécessaires à ma participation ne veut pas dire qu’il faut cesser de donner à la cause du cancer du sein, afin d’en arriver, un jour, à éradiquer cette maladie. Tous vos dons sont les bienvenus, car la lutte doit se poursuivre. Évidemment, pour les raisons que j’ai expliqué, il serait surprenant que j’atteigne mon objectif personnel de 3000$. Mais, vous savez, vous avez le droit de me faire une surprise. Alors je vous invite à donner généreusement, vous aussi. Vous poserez ainsi un geste qui marquera la vie de beaucoup de gens.

Au nom de toutes celles qui se battent, merci beaucoup!

Vous pouvez faire un don, pour mon ami Paul, ou pour moi-même, en suivant les liens, dans la colonne de droite, qui vous mèneront directement sur nos pages personnelles.  De là, avec votre carte de crédit en mains, vous n’aurez qu’à suivre les instructions faciles.

Élections partielles: Deux en deux pour les libéraux

J’avais avancé cette éventualité dans mon billet précédent, et c’est ce qui est en train de se produire.  Les libéraux se Jean Charest auront deux nouveaux députés à l’Assemblée nationale, lors de la reprise des travaux parlementaires, l’automne prochain.

Dans Marguerite-Bourgeoys, les dés étaient presque jetés avant même le scrutin.  Nous savions tous que le libéral Clément Gignac allait passer, la seule variable notable étant le taux de participation, et pour l’instant, il se révèle très bas.  Avec la presque totalité des bureaux de scrutin dépouillés, il s’élevait à seulement 23,02%.  C’est donc dire qu’une grande partie des électeurs inscrits, à tout le moins ceux qui ont parlé fort contre le parti libéral, sont restés tranquillement chez eux, au lieu d’aller voter.

La circonscription de Rivière-du-Loup a démontré, comme on s’y attendait, beaucoup plus d’action.  Le taux de participation y est d’ailleurs beaucoup plus élevé, à 48,91%, et ce avec 146 bureaux sur 164.  La lutte y était serrée, mais pas autant que l’on s’y attendait; le libéral Jean D’Amour a toujours eu une dizaine de points de pourcentage, environ, sur son plus proche adversaire, le péquiste Paul Crête.  L’ancienne attachée politique de Mario Dumont, l’adéquiste Gilberte Côté, suivait en troisième place, loin derrière, avec moins de 15% des voies.

Voici donc les résultats préliminaires, tels que rapportés par le site web du Directeur général des élections du Québec (DGEQ)

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MARGUERITE-BOURGEOYS

Mise à jour :  22:13:54
Nombre de bureaux de vote :  195 / 196

Candidats et
appartenance politique
Nombre de
bulletins valides
Pourcentage de
bulletins valides (%)[1]
Majorité
Gignac, Clément (P.L.Q./Q.L.P.) 7 679 72,36 % 5 862
Normandin, Christine (P.Q.) 1 817 17,12 %
Charbonneau, Diane (A.D.Q.) 376 3,54 %
Leclerc, Julien (P.V.Q./G.P.Q.) 298 2,81 %
Black St-Laurent, Valérie (Q.S.) 265 2,50 %
Tremblay, Sylvie R. (IND) 73 0,69 %
Poulin, Érik (P.I.) 64 0,60 %
Millette, Régent (IND) 40 0,38 %
Bulletins valides : 10 612 99,18 %
Bulletins rejetés : 88 0,82 %
Total : 10 700
Électeurs inscrits : 46 478
Taux de participation : 23,02 %
Notes :
[1] Les pourcentages apparaissant dans les résultats préliminaires sont arrondis à deux décimales près, ce qui explique que la somme ne correspond pas forcément à 100 %.

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RIVIÈRE-DU-LOUP

Mise à jour :  21:56:20
Nombre de bureaux de vote :  146 / 164

Candidats et
appartenance politique
Nombre de
bulletins valides
Pourcentage de
bulletins valides (%)[1]
Majorité
D’Amour, Jean (P.L.Q./Q.L.P.) 7 689 46,20 % 1 538
Crête, Paul (P.Q.) 6 151 36,96 %
Côté, Gilberte (A.D.Q.) 2 469 14,83 %
Poirier, Martin (P.V.Q./G.P.Q.) 133 0,80 %
Renaud, Benoît (Q.S.) 73 0,44 %
Beaulieu, Victor-Lévy (IND) 67 0,40 %
Tremblay, Éric (P.I.) 32 0,19 %
Couture, Denis (P.R.F.) 30 0,18 %
Bulletins valides : 16 644 99,44 %
Bulletins rejetés : 94 0,56 %
Total : 16 738
Électeurs inscrits : 34 219
Taux de participation : 48,91 %
Notes :
[1] Les pourcentages apparaissant dans les résultats préliminaires sont arrondis à deux décimales près, ce qui explique que la somme ne correspond pas forcément à 100 %.