Ma journée de travail m’a entraîné, aujourd’hui, dans la région des Bois-Francs, plus précisément à Princeville, entre autres destinations. Évidemment, quand je vais dans un secteur aussi éloigné du grand Montréal, je dois renoncer à ma station de radio préférée, et syntoniser d’autres stations.
J’écoutais donc le FM93, de Québec, et pendant l’émission Liberté d’opinion, l’animateur, Hugo Langlois, a eu une conversation avec le propriétaire d’une entreprise – enfin, un ancien propriétaire d’entreprise, Jean-Yves Archambault, qui vit un cauchemar depuis 2006, soit depuis que Revenu Québec a débarqué dans son entreprise. Vous pouvez écouter l’entrevue sur le site web de l’émission (dans les podcasts, le segment 2011-03-08, 11h30 à 12h00 débute avec l’entrevue). Une fois de retour à la maison, je suis tombé sur cet article du site web de la chaîne Argent, qui parlait de quotas chez Revenu Québec. Selon les deux sources, Revenu Québec serait débarqué dans l’entreprise de monsieur Archambault, la firme Enico, et suite à des recherches, qui ont mené à des constats, lesquels auraient coûté, avec les frais, environ 150,000$ à l’entreprise, somme qu’il était d’ailleurs tout à fait prêt à payer, Revenu Québec se serait acharné sur son cas, au point qu’on lui aurait finalement réclamé une somme d’un million et demi de dollars! Bref, après plus de quatre ans de problèmes, au cours desquels Jean-Yves Archambault a pratiquement tout perdu, y compris son entreprise, il a décidé de poursuivre Revenu Québec, pour une somme d’environ 13 millions$.
S’il apparaît évident que suite à cette affaire, le comportement du personnel de Revenu Québec est à examiner, et ce très sérieusement, c’est un autre point, dans l’article du site Argent, qui m’a titillé un peu; il y est mentionné que Québec solidaire se serait intéressé au cas de monsieur Archambault, et aurait même signalé la situation au ministre des finances, sans succès. Et que maintenant, Amir Khadir, le député de QS, accuse le gouvernement de s’être acharné sur cet entrepreneur. Bref, le bon docteur Khadir est “crinqué comme un fusil” parce que l’on s’en prend à un pauvre propriétaire d’entreprise, alors qu’on laisse échapper “les Cinar de ce monde”, et autres Vincent Lacroix. Je dois avouer que là-dessus, il n’a pas tort!
Par contre, j’apprécierais que monsieur Khadir s’occupe également de l’autre monsieur Archambault, Yves, celui-là, en ce sens qu’il devrait convaincre ses amis de PAJU de foutre la paix, et de cesser de s’acharner sur cet autre entrepreneur, pour sa part propriétaire d’une boutique de chaussures de la rue Saint-Denis, à deux pas de sa circonscription.
Mais ça, c’est une autre histoire.