A-50: Courage, monsieur Lafleur!

En ce 21 janvier 2009, je voudrais prendre un moment pour saluer les efforts de monsieur Louis-Philippe Lafleur, qui a survécu à un accident, sur l’autoroute 50, à la hauteur du chemin de la Côte Saint-Louis, à Mirabel.  Si sa conjointe, Lyne Joly, n’a pas eu la chance de survivre à la collision frontale, survenue il y a un an, jour pour jour, monsieur Lafleur doit sa survie, et son retour graduel à une vie normale, à de grands efforts de réhabilitation.

Aussi, s’il me lit (et j’en suis pratiquement certain), je voudrais souhaiter beaucoup de courage à monsieur Lafleur.  Il en a besoin, en ce jour, qui lui rappellera sans doute cette perte énorme.  Et à tous les lecteurs, je vous invite à adresser des messages d’encouragement à cet homme, dont la vie a chaviré, lors d’un accident qui n’aurait jamais dû arriver.  J’en profite aussi pour souhaiter une bonne dose de courage à toutes les victimes d’accidents de la route, qui luttent, elles aussi, pour leur survie, et pour leur retour à une vie normale.

Si vous avez été victime d’un accident de la route, vous pouvez aussi en profiter pour nous donner de vos nouvelles, pour poser les questions qui vous intriguent.  Mes moyens sont limités, mais tous ensemble, lecteurs, commentateurs réguliers, et occasionnels, ainsi que moi-même, nous pourrons tenter de trouver des pistes de réponses.  En passant, j’aimerais bien que monsieur Lafleur en profite pour donner de ses nouvelles.  Comme je l’ai déjà mentionné, les pages de ce blogue lui sont ouvertes.

Pour ma part, je vais tenter de réfléchir à une façon d’influencer la ministre des transports, madame Julie Boulet, afin de l’amener à aller de l’avant avec le doublement de l’A-50, ainsi que de toutes les super-2 qui accumulent les accidents mortels, et ce depuis des années.

Encore une fois, courage, monsieur Lafleur.  Et courage aussi à vous, si vous luttez pour votre vie, et/ou pour votre réhabilitation, suite à un accident de la route.

Le Bye Bye 2008: L’avez-vous regardé, vous?

Pour ouvrir l’année, bof…  Aucune inspiration!  Ça va mal…

Sur le web, c’est la critique du Bye Bye 2008, signé Véronique Cloutier et Louis Morrissette, qui fait parler les bloguistes, et les autres.  Pour ma part, je ne l’ai même pas regardé.  Certains me diront que j’ai manqué quelque chose, alors que d’autres m’accuseront de ne pas soutenir les « artisses », ne serait-ce qu’en regardant leurs oeuvres.  La vérité, c’est que je n’ai pas de télé, à la maison, et que même malgré les meilleurs spéciaux imaginables, ce n’est pas l’étendue du talent artistique et télévisuel québécois qui m’encouragera à m’en procurer une.

Alors, le fameux Bye Bye 2008, vous l’avez regardé, vous?  Et vous en pensez quoi?  Les moments forts, les numéros qui ont tombés à plat, les prestations émouvantes,…  Il paraît qu’il y avait même la « vraie » Julie Couillard, dedans?  Bref, qu’en avez-vous pensé?  Pas que je veuille que vous me le racontiez; je veux seulement savoir si mes impôts ont été bien utilisés.

Crise économique: Je ne suis pas le seul à dire qu’il ne faut pas faire de chèques aux entreprises

Depuis le temps que je dis que la résolution de la crise ne passe pas par des milliards$, en chèques, aux entreprises boîteuses.

L’homme d’affaires, et gestionnaire de portefeuilles, Stephen Jarislowsky, a accordé une entrevue à la chaîne Argent.  Il prétend, lui aussi, qu’il est préférable d’accorder des avantages fiscaux aux entreprises, plutôt que de leur donner de l’argent sonnant.  Selon lui, il faut maintenir les taux d’intérêt à un certain niveau, de façon à encourager les gens à l’épargne.  C’est vrai; qui voudra mettre de l’argent de côté, si les taux d’intérêt sont insignifiants?  Rapprocher les taux d’intérêt de zéro, c’est carrément amener les gens à dépenser, comme le mentionnait l’ex-sénateur Fred Thompson, dans cette vidéo.

Monsieur Jarislowsky parle également du risque de déflation, qui fera en sorte que les gens auront avantage à conserver leur argent en liquide, le cas échéant.  Bref, une entrevue intéressante.

Amir Khadir visé par une plainte à l’Assemblée nationale

L’affaire du nouveau député de la circonscription de Mercier, Amir Khadir, qui a lancé un soulier sur une photo de George W. Bush, lors d’une manifestation, devant le consulat des États-Unis, à Montréal, aura une suite.  En effet, comme le rapporte la Presse canadienne, dans un article publié sur le site web cyberpresse.ca, un enseignant du CEGEP de Sainte-Foy, Gilbert Gagnon, a décidé de porter plainte au président de l’Assemblée nationale du Québec.

Évidemment, monsieur Khadir défend son geste, purement symbolique, à ses yeux, comme étant une attaque à un symbole, et non pas à une personne.  De son côté, monsieur Gagnon prétend, selon l’article, que le geste du député de Mercier « n’est pas acceptable, et encourage à la violence », en plus de constituer un manquement grave à la dignité et aux devoirs d’un député.  Aussi, il demande à l’Assemblée nationale de prendre des mesures contre Amir Khadir.

À mes yeux, le fait que la plainte de monsieur Gagnon soit traitée avec tous les égards, ne fait aucun doute.  Tout comme le fait que les mesures demandées se limiteront probablement à une rencontre d’une dizaine de minutes, dans le bureau du président de l’Assemblée nationale.  Le genre de rencontre, des plus cordiales, au cours de laquelle on informera le premier député élu de Québec suicidaire – OK, Québec solidaire – que de tels gestes ne sont pas vraiment bien, de la part d’un député en fonction, et que la participation à une manifestation, pour un représentant du peuple à l’Assemblée nationale, se résume habituellement à tenir la grande bannière, avec les autres VIP présents, lors d’une marche, et de sourire aux caméras des journalistes.

Bref, Amir Khadir devra apprendre à limiter ses élans protestataires, dans ses sorties publiques, et à se garder une petite gêne, quand il prendra position, dans les divers dossiers avec lesquels il devra travailler.  Il comprendra que maintenant, la personne la mieux placée pour prendre différentes positions, sur la scène publique, au nom de QS, sera désormais Françoise David.   En fait, monsieur Khadir risque de trouver le temps bien long – et le Plateau bien loin, lorsqu’il sera à l’Assemblée nationale.  Même que je me risque à avancer que le nouveau député pourrait éventuellement se sentir mis de côté par son parti.  Mais n’allons pas trop loin, et ne spéculons pas trop.  Je vais plutôt souhaiter un bon séjour à Québec à ce non moins bon Amir Khadir, digne représentant du peuple d’une partie de la république du Plateau Mont-Royal.

Élections fédérales: Le « deal » libéral-vert fait des petits!

Non-contents de leur « deal » antérieur, avec les libéraux, lequel faisait en sorte qu’un des deux partis ne présentait pas de candidat dans la circonscription du chef de l’autre parti, les verts sont allés encore plus loin.

Déjà que dans certaines circonscriptions, au Québec, quelques candidats verts ont déclaré se retirer de la course, et encourager leurs supporteurs à voter libéral, dans le but de battre les conservateurs, voilà que la chef des verts, Elizabeth May, en rajoute.  En effet, après avoir refusé de le faire, il y a quelques jours à peine, elle demande maintenant aux électeurs d’une soixantaine de circonscriptions, à travers le Canada, de « voter stratégique », soit en votant pour les libéraux, soit pour les néodémocrates, afin d’empêcher les conservateurs de remporter la victoire, aux élections de mardi prochain.

Pendant que Gilles Duceppe, de son côté, demande à sa garde rapprochée, « Tassez-le donc de là, c’est un imbécile! », en parlant de Luc Harvey, député conservateur dans la circonscription de Louis-Hébert, sur lequel il est tombé lors d’un bain de foule au marché Sainte-Foy, à Québec, voilà que la leader des verts demande à ses gens de voter pour d’autres!  Cou’donc, qu’ont-ils fait de si mal, les conservateurs?  Les chefs des tiers-partis ne sont pas contents d’avoir des gestionnaires qui respectent leurs engagements?  Comme ces deux partis (le bloc et les verts) ne prendront jamais le pouvoir, ils ont le beau jeu de « se mettre dans les jambes » de ceux qui exercent le pouvoir.

J’ai une idée, afin de séparer les « vrais » des amateurs, lors des prochaines élections.  Pas celles de mardi prochain, mais les suivantes.  La règle serait simple; pour être admis au débat des chefs, il faudra avoir au moins cinq députés élus à la Chambre des communes, et avoir des candidats dans 7 provinces, représentant 50% de la population.  Simple, précis, et les vrais prétendants au pouvoir pourraient débattre en paix.  À voir ce à quoi les deux débats ont ressemblé, cette fois-ci, je crois que ce serait la meilleure chose à faire.  Pas de régionaux, ni de « traîneux » de fin de course!  Que de véritables prétendants au pouvoir!